Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





28 mai 2011

Bâtiment de Projection et de Commandement de classe Mistral : combien d'hélicoptères ?




La nouvelle est tombée il y a une semaine déjà par les voies de Mer et Marine et du Mamouth : le BPC Tonnerre a appareillé pour les côtes libyennes avec un détachement d'hélicoptères de combat. 


Depuis peu, on en sait un peu plus sur le détail des machines embarquées. Pour vous en donner une liste détaillée, je me réfère au billet de Jean Guisnel (Défense Ouverte) :
  • 2 Tigre HAP (canon de 30mm et roquettes),
  • 4 Puma (mission Imex : Immediate Extraction, le CSAR est un cran au-dessus),
  • 13 Gazelles (en trois versions : de commandement, canon et Vivianne).
Première remarque, c'est que les Gazelle, comme les Alouette III continuent de rendre de formidables services aux armées. Je relaie la remarque du Mamouth : alors que l'ALAT est engagée sur tout les fronts et que ses voilures tournantes d'appui-feu sont toujours aussi nécessaires, il serait bon de se demander si elle pourra encore le faire à l'avenir avec seulement 80 Tigre...

Seconde remarque : le navire qui emporte ce "groupe aérien embarqué" est le BPC Tonnerre de la classe Mistral. Un navire de cette classe peut mettre en oeuvre 16 voilures tournantes selon DCNS et la Marine nationale.

Vous ne voyez pas ? Le navire a été conçu pour embarquer des hélicoptères de transport de la classe des 10 tonnes (NH90) et des hélicoptères d'appui-feu et destruction de la classe des 6 tonnes (EC665 Tigre). Manifestement, quand la Marine recours à des machines de l'ALAT de la classe des 2 tonnes (Gazelle) et de celle des 7 tonnes (Puma) il y aurait un encombrement moindre qui permettrait à un BPC de porter... 19 machines !

Il reste donc à la Marine, à l'ALAT et à DCNS à faire oeuvre de communication pour faire savoir aux potentiels clients que le navire peut bien porter 19 machines. Bien entendu, le nombre évolue selon le volume des machines, mais les médias s'embarassent très, très peu de ces considérations.

Enfin, il semblerait que le BPC puisse stocker entre 12 et 16 machines (NH90 et Tigre) dans son hangar.Ce qui revient à supposer qu'avec un nombre de voilures tournantes sur le pont en activité, le groupe aérien d'un BPC puisse dépasser les 20 unités. Ce n'est pas rien si l'on tient compte du fait qu'il sera peut être possible d'emporter des drones MALE et UCAV à bord de ces navires dans les prochaines années...

Les BPC sont plus que jamais des porte-aéronefs, il n'est pas innocent que la troisième unité de la série porte le nom de l'ancien porte-avions Dixmude. Le 4e de la série se nommera peut être Arromanches ou Bois Belleau...



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