Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





24 février 2015

Décès de Jean Boudriot

© Wikipédia.

Trois-Ponts présente l'annonce du décès de M. Jean Boudriot. Avec l'aimable autorisation de son auteur, ce triste billet est reproduit ici. Il n'est jamais trop tard pour connaître ce nom ou le saluer... Cette reproduction n'est qu'une très modeste manière de saluer la mémoire de M. Boudriot.



C’est avec une immense tristesse que j’ai appris aujourd’hui le décès de Jean Boudriot, « notre maître à tous » comme l’appellent souvent les modélistes. Ce grand Monsieur, passionné par les armes anciennes et l’architecture navale, fut l’un des principaux acteurs de la renaissance de l’archéologie navale en France.

Jean Boudriot est, je dois bien l’avouer, à l’origine de mon intéret tout particulier pour la marine ancienne et la construction navale de cette époque. Ses nombreux articles, notamment publiés dans la revue Neptunia, sur lesquels j’étais tombé tout à fait par hasard il y a quelques années, alors que je n’étais encore qu’un adolescent, furent pour moi une révélation. Ils ne suffirent bientôt plus à satisfaire ma soif de connaissance sur le sujet et, tout naturellement, je m’intéressa rapidement à ses nombreux ouvrages et monographies publiés aux éditions Ancre.

Je me revois encore aller au SHD de Toulon après les cours de la fac, simplement pour pouvoir lire quelques-uns de ses livres, notamment la bible : Le vaisseau de 74 canons, en quatre volumes… Je me souviens également que je m’offris son ouvrage Les vaisseaux de 74 à 120 canons lorsque j’obtins mon diplôme universitaire. Ce fut mon premier Boudriot !

Des souvenirs simples mais ô combien heureux ! Merci M. Jean Boudriot ! L’un de mes plus grands regrets sera de ne jamais avoir eu la chance de pouvoir discuter avec vous, même si, et c’est étrange à expliquer, je vous ai tellement lu que j’ai l’impression de bien vous avoir connu.

J’adresse, bien entendu, mes très sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

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