Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





18 octobre 2016

La Frégate de Taille Intermédiaire

© @PiwiFL
Un peu avant l'année 2013 il est étudié, puis confirmé en 2015 lors de l'actualisation de la LPM, que les trois dernières FREMM (9, 10 et 11) seront remplacées par des Frégates de Taille Intermédiaire (FTI). Officiellement, la FTI succède aux frégates La Fayette. Elle est proposée à l'exportation sous le vocable de Belh@rra. La configuration de la tête de série était révélée par le ministre de la Défense en personne avec le Chef d'État-Major de la Marine à ses côtes. Le programme est même avancé au premier trimestre 2017 (contre un lancement envisagé en 2018 antérieurement). Deux questions : s'agit-il d'une frégate de premier rang ? Survivra-t-elle aux élections en 2017 quelque soit le président ?

La première mauvaise surprise est financière. Le chiffre avancé par Michel Cabirol (La Tribune) d'un programme FTI déplaçant 3,5 à 4 milliards d'euros se confirme. Le curseur serait actuellement sur une facture finale de 3,8 milliards d'euros, études comprises. La DGA dément très mollement et se fait contredire par le ministère de la Défense. DGA qui avance publiquement la somme de 2,1 milliards d'euros. Ce n'est pas étonnant, ni bien crédible !, car c'est exactement la somme des crédits d'engagements dans le PLF 2017.

Dans l'imbroglio actuel, la FTI ne coûtera pas 420 millions d'euros mais bien 760 millions d'euros, études comprises.

La nouvelle frégate, sorte de résurrection de la FM 400, a une légère étrave inversée plus proche du XWIND 400 de DCNS que des précédents exercices pour l'exportation (FM 400) ou de réflexion (Swordfish). D'une longueur de 122 mètres (119 entre perpendiculaires) pour un maitre-bau de 17,7 mètres, elle déplacera 4250 tonnes à pleine charge. Marche à 27 nœuds. L'autonomie est donnée à 5000 nautiques à 15 nœuds (contre 6000 nautiques à 15 nœuds sur FREMM). L'équipage est donné à 125 marins (avec DETAVIA ?).

D'un aspect moderne, il est difficilement explicable comment les industriels réussissent à présenter ce qui ressemble à un bateau esthétiquement réussi quand la FREMM-ER dans toutes ses déclinaisons est presque aussi laide qu'une F-100 espagnole. À croire que c'était une sorte de défi. Une légère étrave inversée associée à des formes furtives permettra d'oser la comparaison avec l'USS Zumwalt avant de venir à la raison : l'esthétique de la puissance est (re)devenue américaine, il n'y a pas de saut comparable à celui engagé par les FLF dans cette matière.

L'ensemble des bruits de coursives, rumeurs ou réunions d'information sont confirmés sur les équipements embarqués à bord de la FTI. 

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Elle sera à même d'agir dans l'ensemble des milieux grâce, en premier lieu, à une suite anti-sous-marine riche d'un sonar de coque, d'un sonar remorqué (version réduite en volume et poids du CAPTAS 4), d'une antenne linéaire remorquée et aussi d'un NH90. Sans oublier la présence de deux lance-leurres ASM. Les tubes lance-torpilles des frégates, au nombre de deux sur chaque bord.

Le hangar peut accueillir soit un Panther ou le futur HIL avec un drone moyen dans un espace dédié ou bien un NH90 avec son matériel.

La lutte anti-surface sera, elle, assurée par une pièce de 76mm (pas de 127 donc) ainsi que huit missiles MM40 Exocet Block III. Les installations sont conçues autour de l'embarquement du successeur des Exocet. Deux tourelles téléopérées de 20mm complètent le dispositif dans une disposition en diagonale qui n'est pas sans rappeler un projet de croiseur de bataille français de l'entre-deux-guerre avec deux tourelles de 305mm. La comparaison s'arrête là.

© @PiwiFL
La défense aérienne sera menée autour du, désormais, fameux radar Sea Fire 500 de Thales dont la portée annoncée est de 500 km. Ses caractéristiques ne permettent pas d'envisager de participer à des capacités de lutte anti-missiles balistiques. Des panneaux plus important, par exemple, seraient nécessaires. Radar qui est intégré dans Panoramic Surveillance Intelligence Module (PSIM) de conception DCNS. La structure d'un bloc débute par le Centra Opération (CO) et se termine par la pointe de la mâture. Une suite de guerre électronique comparable à celle d'une Aquitaine est prévue et intégrée au PSIM avec deux brouilleurs, un intercepteur CESM et un intercepteur radar RESM numérique. 

© @PiwiFL
L'intégration du Paséo XLR de Thales (au-dessus des deux panneaux du Sea Fire 500 sur le cliché ci-dessus) permettra à la FTI de disposer d'une conduite de tir pour la pièce de 76 pour la lutte anti-aérienne. Le nombre de lanceur embarqué est réduit de 32 (FREMM) à 16 (deux lanceurs Sylver A50). Aussi bien des Aster 15 que 30 pourront être ensilotés. La configuration doit trancher selon les formules suivantes : soit un 76 et possiblement jusqu'à 32 silos, soit une pièce de 127 et jusqu'à 16 silos seulement. Il n'a pas été demandé de remplacer la zone dédiée au drone dans le hangar pour loger des lanceurs Sylver A35 (ou A50 ?). L'industriel semble dire que cela n'est pas impossible. Le choix des A50 signifie que ces frégates n'emporteront pas le MdCN. 

La FTI est-elle une frégate de premier rang ? 

L'Amiral Rogel dessinait alors devant les députés (15 octobre 2015) les deux besoins opérationnels qui doivent guider la conception de la FTI :
  • "la principale menace est sous-marine : aujourd’hui – et c’est inédit, me semble-t-il –, plus de 49 nations disposent de sous-marins modernes."
  • "de capacités anti-aériennes pour pouvoir s’approcher des zones de crise car, et c’est la deuxième caractéristique des opérations navales actuelles, dès lors que l’on s’approche de la terre, on s’expose notamment à la menace aérienne et aux missiles sol-mer."

Les capacités ASM de la FTI sont indiscutables dans la mesure où ce sont, au moins, celles d'une FREMM. 

Par contre, les capacités de défense aérienne nagent dans un paradoxe : la FTI aura un radar d'une portée presque double de celui des FREMM de DA mais n'aura qu'une salve de 16 missiles. Les récents évènements au Yemen ne peuvent valider une si faible dotation. Le DDG-87 USS Mason se défendait contre trois salves de missiles anti-navires et "de croisière".

À raison de deux missiles défensifs tirés contre un missile adverse dans la Marine nationale, la dotation sera vite consommée et le retour au port est impératif pour recharger puisque l'opération n'est pas possible en mer. La FTI peut participer à un groupe naval (groupe aéronaval, groupe amphibie ou mission Jeanne d'Arc) mais elle est un peu trop démunie dans une croisière solitaire face à une côte hostile.

Les hypothèses d'emploi de la FTI semblent correspondre à, voire dicter une concentration des cinq unités à Brest avec, en contrepartie, la concentration des huit FREMM à Toulon. Le compromis réalisé par la FTI semble plus acceptable en matière de défense aérienne (sans MdCN) dans cette perspective. Il s'agirait alors de frégates de premier rang mais deuxième classe en raison de leur position en réserve (faute d'une salve suffisante en missiles).

La FTI survivra-t-elle ? 

L'industriel DCNS, soutenu en cela par la DGA, et face à une position d'attente de la Marine nationale qui ne disait pas non, souhaite disposer d'une nouvelle plateforme pouvant être moins automatisée donc proposée avec un équipage plus nombreux (malgré l'échec retentissant de la FM 400 alors que la corvette Gowind 2500 se vend très bien). 

Le volume financier des débats s'élève à 3,8 milliards d'euros pour la FTI plus les surcoûts du programme FREMM engendrés par la réduction de cible (soit le coût de trois FREMM) et la facture de 2 milliards d'euros pour deux FREMM de DA qui ne sont que des FREMM ASM (Aquitaine) avec des Aster 30 et un Herakles à peine plus puissant.

D'où cette question : 
  • pourquoi ne pas transférer la mâture intégrée sur les deux FREMM de DA (plutôt que d'augmenter la puissance d'un radar obsolète : quel intérêt ?!), ainsi que les suivantes, allonger la cible du programme FREMM de 8 à 13 frégates tout en commandant pour une version simplifiée de la FTI pour remplacer les avisos A69 et les frégates de surveillance ? 

La croiseurisation des FREMM et l'augmentation de leur nombre paraît une saine décision eu égard aux dernières informations. Cela permet d'abonder les bureaux d'études des entreprises demandeuses, donc de voir la DGA respecter son mandat, tout en satisfaisant la Marine nationale et la Cour des comptes. What else ?

18 commentaires:

  1. La réponse à votre question (pertinente) est: l'exportation. Il sera peut être possible de les armer correctement en théorie mais comme pour les FLF cela restera des mesures conservatoires.

    A leur crédit elles n'auront que 16 Aster 15 mais ce n'est pas pire qu'une FREMM qui en plus n'a que des MDCN (donc inutile pour se défendre). A ce titre, en étant l'avocat du diable, on peut dire qu'elles sont tout aussi premier rang que les FREMM qui ont un moins bon radar.

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  2. Bonsoir ,je pense que nous avons devant nous le navire que les la Fayette n'ont jamais pu être parfaitement (je ne parle pas des "formidable" singapourienne) ,en effet leurs équipements permettront de chasser le sous marin , patrouiller dans le cadre de blocus ,d'escorte ou de contrôle de zone et enfin d’éclairer efficacement une task force plus importante et ceci grâce à leurs puissant capteur aérien et sous marin.Pour le cas de l'attaque au Yémen,le nombre de missile lourd me parait suffisant pour répondre à un minimum d' attaques surtout si elles sont bien auto protéger hors missiles(mais bon ,on peut imaginer une solutions comme dans votre précédent article pour augmenter le nombre ,peut être avec un mica plus polyvalent contre des cibles plus diverses) .Mais si on admet que les risques sont des attaques dans la durée ,il ne sera plus question de faire intervenir un navire seul de toute manière ,mais de faire intervenir une vrai task force.
    On va dire que dans la plupart des cas ce navire remplira les missions de la royale,mais en cas de menace plus importante il rejoindra une horizon ou une fremm (d'ailleurs ce n'est peut être pas plus mal pour couvrir une zone).Par contre ce qui m’étonne c'est encore ces histoires de prix ,et là on va dire que je ne fait pas trop confiance aux industriels,car va t on vraiment faire beaucoup d’économie par rapport à des fremm que l'on pourrait peut être rendre plus puissante dans une deuxième série de 6 (avec les deux AA )pour en faire vos mini croiseurs.
    Décidément on n 'a pas fini de se poser des questions et je me demande si on va en apprendre un peu plus sur les "BATSIMAR",car pour remplacer nos avisos et floréal j'ai peur que vu le budget dispo,on ne pourra pas se payer des coques de FTI même sous équipées ,d'ailleurs est ce vraiment nécessaire vu que leur rôle devrait se situer entre celui des B2M et des La Fayette si j'ai bien compris.

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  3. Pas vraiment d'accord pour l'export. Le 1er marché sur cette gamme a été remporté récemment par Fincantieri, alors que la Marina Militare n'a pas à subir l'équivalent italien de la FTI, elle n'aura que des FREMM, et même plus que nous. Un comble. Les perspectives incertaines de l'export doivent-elles conduire à désarmer la Marine Nationale. DCNS vendront-ils à l'export quand la Marine Nationale ne sera plus crédible ?
    On se croirait revenus aux temps de le "Jeune Ecole" au XIXème siècle, avec les conséquences désastreuses que l'on connait.

    Pour le reste, je suis entièrement d'accord avec l'article.
    Cette FTI me parait de plus en plus inutile.
    On nous a proposé cette FTI pour renter dans le budget et maintenir les 15 frégates de 1er rang. Au final, la facture est doublée. Une FTI coûte plus cher qu'une FREMM. D'où viendra l'argent ? (Facile, de nos poches).

    Si 5 FTI coûtent 4 Md€, prolongeons la série des FREMM de 5 unités, soit 3,5 Md€ MOINS les économies d'échelles, on serait sans doute à environ 3 Md€. Et s'il y a 1Md€ à dépenser en plus, on "croiseurise" les 5 ou 7 dernières FREMM. Ou on baisse les impôts de ce 1Md€.
    C'est du bon sens.
    Qu'y a-t-il dans la tête de nos politiciens ? Comment JY Le Drian peut être considéré comme un bon ministre de la Défense alors que ce programme est son principal "apport" à la Marine Nationale ?
    Je ne peux pas imaginer que nos amiraux et nos marins, qui sont des gens admirablement intègres et intelligents, puissent être heureux envoyant le prix et l'arment de ces ... corvettes. Le champagne ne doit pas couler à l'amirauté.

    Sur le navire lui-même, on voit une sorte de résurgence de la FM400 (jamais vendue). Le navire FTI n'est d'ailleurs pas forcément mauvais, excellent en ASM mais léger dans l'AA (16 missiles, comme une FREMM de base, mais meilleur radar) et inexistant dans l'AVT (juste les Exocet). Et moins projettable que la FREMM.
    => C'est une grosse Gowind, meilleure en ASM.
    En tout cas ça valait les 400M€ promis, mais certainement pas le double, et encore moins si c'est plus cher qu'une FREMM.

    Donc clairement, en tant que passionné, citoyen à défendre et contribuable très généreux :
    - On arrête ce programme FTI pour la Marine Nationale, même si bien sur on les propose à l'export.
    - On allonge la série des FREMM à 13 unités pour baisser le coût unitaire et rentrer au maximum dans l'enveloppe budgetaire. L'introduction du radar SF500 est largement souhaitable, de même que l'augmentation du nombre de silos, en particulier pour des missiles AA.

    QC


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  4. Je pense qu'il faut remettre le programme FREMM sur sa cible initiale, soit 17 coques. Avec la mâture et le radar envisagés pour les FTI, et une artillerie plus conséquente (127mm?)

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  5. Objectivement cette frégate est dans les normes des frégates ASM européennes. Par exemple la seule différence avec la version ASM des FREMM italienne est que ces dernières ont deux canons de 76mm.

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    1. C'est bien là la problème... les FREMM Italiennes sont le comble du ridicule en matière de sous armement.

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    2. Tous dépend de ce à quoi on se compare. Quelles sont les unités de lignes mieux armées que les frégates européennes ?
      En gros les unités russes ex-soviétique (les "amiral Grigorovitch" et classe "gorschkov" ne sont pas si armé que ça) et les arleigh burke + les unités principales asiatiques (atago, kongo et sejong le grand) mais ces dernières sont en fait des capital ship c'est donc au CDG qu'ils faut les comparer. Les frégates d'escortes asiatiques ne sont pas non plus si armé que ça (souvent 32 VLS plutôt que 16 toutefois j'en convient).

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    3. Pas du tout d'accord.

      Les derniers navires russes sont plutôt bien armés comparativement à leur taille (4000/4500t). Ne pas oublier que la Russie a aussi une tradition de navires anti-navires ("tueurs de porte-avions"). 16 missile P-800 (base du BraMos), c'est une force de frappe absolument considérable (que grosso modo seuls les Aster peuvent contrer).

      Il faut comparer les porte-avions entre eux et les frégates/destroyers entre eux. Comparer un Arleigh Burke au CdG n'a aucun sens.

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    4. Ca a un sens fonctionnel. Pour le coup on ne peut comparer un sejong le grand a une fremm car le premier est un capital ship pour la marine qui l'emploi (rôle du CDG chez nous) ce qui n'es pas le cas de la seconde. Pour les arleigh burke le débat est différent car nous sommes face à une marine qui a généralisé un standard a 80/96 VLS pour ces bâtiments d'escortes, a ma connaissance c'est la seule dans ce cas.

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    5. Les "capital ships" habituellement reconnus sont le cuirassé, le porte-avions, maintenant le bâtiment amphibie et le sous-marin d'attaque à propulsion nucléaire, le SNLE étant un peu à part. Je ne crois pas qu'un grand destroyer puisse être qualifié de "capital ship" car ce n'est pas autour de lui que s'ordonne toute la flotte mais bien autour du navire qui est le centre d'un groupe naval ou qui se suffit à lui-même.

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  6. Quelqu'un sait de combien de torpilles est doté ce navire?

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  7. Encore une fois, leur mettre seulement 16 tubes VLS semble bien dérisoire. Il me semblerait rentable quitte à ne pas les remplir, à en mettre au moins 32 de base. Cela permettrait d'"upgrader" les bâtiments immédiatement en cas d'opérations chaudes quitte a déshabiller Paul pour habiller Pierre qui est en métropole à quai. De plus, un adversaire ne connaissant pas le remplissage des silos devra en tenir compte pour dimensionner ses salves et attaques dans la durée.

    Par contre, il est possible que la position du sonar en dessous du navire et non dans le bulbe pose problème pour mettre des tubes longs A70 ... En effet, ce genre de sonar a généralement un local technique au dessus donc en dessous des silos de la FTI.

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    1. En tous cas la version export semble présentée à 32 A50 ... donc c'est possible

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    2. Il n'y a pas de volumes disponibles pour une rangée supplémentaire de lanceurs Sylver sur la FTI française sans grands travaux pour déplacer des locaux.

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    3. Quel sont ces locaux supplémentaires sur la version française ? Et à quoi servent ils ? Car la version export a, elle aussi, un sonar de coque et un sonar remorqué

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    4. Aucune idée. Ces volumes sont libérés et adaptés pour une deuxième rangée de deux lanceurs Sylver A50 sur la version export.

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  8. La vitesse de 27 noeuds annoncé me semble bien légère (méme si supérieure aux La Fayette) vu les motorisations des navires similaires est-asiatiques et américains qui dépassent les 30 noeuds.

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    1. Le dessin actuel de la FTI permet d'avoir une propulsion donnant 29 nœuds (mais ce n'est pas la proposition de DCNS à la Marine nationale). 27 nœuds cohérent avec les SNA-NG, FREMM, le porte-avions. Seules les Horizon sont à 29. Mais le débat est largement ouvert et les marins semblent demander l'étude de solutions plus rapides (XWIND 400 par exemple) à un coût forcément moindre.

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