Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





21 mars 2019

Bâtiments auxiliaires de soutien et d'assistance = 8 + 8

© Marine nationale. Vincent Groizeleau, "Brest : Le Tenace accueille son successeur", Mer et Marine, 9 avril 2018.
La Marine nationale achèvera au début des années 2020 le renouvellement complet de ses bâtiments auxiliaires relevant de la catégorie des Bâtiments de Soutien et d'Assistance Hauturier (BSAH) dont la plupart sont affrétés. Ils remplissent des missions très variées allant du sauvetage jusqu'au mouillage des mines, une capacité opérationnelle discrète mais ni oubliée et encore moins abandonnée. Si les missions demeurent, une - le sauvetage et l'assistance de navires en difficulté - est proportionnelle aux défis engendrés par le gigantisme maritime. L'évolution de cette partie de la Flotte se caractérise par le remplacement d'unités spécialisées dont une bonne partie côtière par des bateaux hauturiers et multi-missions, illustrant bien la stratégie des moyens déployée par la Marine nationale sur ce segment.

19 mars 2019

"Le chant du loup" d'Antonin Baudry


Exceptionnel : le film proposé par Antonin Baudry l'est à plus d'un titre. Il n'est pas exempt de défauts et de choix audacieux dans le scénario et la conduite de l'intrigue. Ce qui n'empêche aucunement beaucoup de reconnaître qu'il est un très bon film et, fait rarissime, une bonne retranscription de la navigation à bord des sous-marins à propulsion navale nucléaire français. Belle récompense pour la Marine nationale qui continue à renouer avec le cinéma et n'a pas ménagé ses efforts pour ce film. Bien des problématiques opérationnelles sont retranscrites sur grand écran.

Attention : ne lisez pas ce qui suit si vous n'avez pas encore vu Le chant du loup. Foncez dans la salle obscure la plus proche de chez vous et ne lisez pas la suite... !

15 mars 2019

ECA/Naval group : victoire MCM, proche victoire SLAMF ?

© Naval group.
Naval news (Nathan Gain, "Naval Group & ECA Group Win Belgian-Dutch MCM Vessel Competition", Naval News, 15 mars 2019) répercute l'information dévoilée en premier par le quotidien belge L'Echo ("Naval Group et ECA Robotics retenus pour les chasseurs de mines belges", L'Echo, 15 mars 2019) : le ministre belge de la Défense, M. Didier Reynders, a pris sa décision concernant le marché Mine CounterMeasures (MCM). Belgium Naval & Robotics (ECA group et Naval group) est déclaré vainqueur ! Le marché belgo-hollandais de renouvellement des Chasseurs Mines Tripartites (CMT) est regardé en France comme l'anti-chambre du programme SLAMF (Système de Lutte Anti-Mines du Futur). Dit autrement, le gagnant remporterait le tout.

SSN : The Number of the Beast

© Chris Oxley/Navy. The Virginia-class attack submarine Pre-Commissioning Unit (PCU) Minnesota (SSN 783) is under construction on Oct. 5, 2012, at Newport News Shipbuilding in Newport News, Va.
"The devil is in the detail" : l'US Navy envisageait ouvertement depuis, au moins, le début d'année 2017 une montée en cadence des commandes annuelles de Sous-marins Nucléaires d'Attaque (SNA ou SSN (Sub Surface Nuclear) de 2 à 3 SSN (Megan Eckstein, "LPD Flight II Amphib Delayed in Favor of 3rd Attack Sub in FY 2020", USNI News, 14 mars 2019). La décision de décaler le lancement du programme San Antonio Flight II est prise par l'Amiral John Richardson. " We’re much further away from our warfighter requirement in SSNs than we are in amphibs, so that was just a warfighting priority.” Cela avance de 2022 à 2020 la première année fiscale bénéficiant de l'ajout d'un troisième Virginia aux deux premiers commandés. Opération qui se répéterait en 2022 et 2023 (Megan Eckstein, "Navy Adds Second Attack Sub to 2021 Plans; Considering 3 SSNs in Future Years", USNI News, 24 mai 2017). Chacune d'elle intercale un Virginia de plus avant le futur USS Columbia et avant la mise sur cale du deuxième SSBN(X). Mais serait-ce suffisant pour atteindre 66 SSN à l'orée des années 2050 ?

13 mars 2019

Indian Navy : Code SSN

© Inconnu. L'INS Chakra arborant les couleurs de l'Indian Navy (date et lieu inconnus).
La construction de la flotte sous-marine indienne par introduction de bateau à propulsion navale nucléaire est soutenue par la location quasi continue de Sous-marins Nucléaires d'Attaque (SNA ou SSN (Sub Surface Nuclear) à l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) puis à la Russie. Rien que pour les besoins de formation, les sommes consacrées témoignent de la montée en puissance de l'Inde en tant que puissance sous-marine. L'annonce de la signature d'un accord inter-gouvernemental en mars 2019 entre Moscou et New Delhi témoigne des moyens consacrés par l'Inde à l'obtention et l'entretien d'instruments de souveraineté pour soutenir son rang sur la scène internationale.

12 mars 2019

"Porte-avions européen" : quelle intention ?

© US Navy - Mass Communication Specialist 3rd Class Ethan M. Schumacher. Le porte-aéronefs (LHA) Cavour de la Marina militare naviguant de conserve avec le porte-avions CVN-75 USS Harry S. Truman (Ve fleet) et le porte-avions Charles de Gaulle (TF 473) pendant des opérations menées dans le Golfe d'Oman.
En réponse à la tribune du président de la République Emmanuel Macron, Mme Annegret Kramp-Karrenbauer - présidente de la CDU (Union chrétienne-démocrate d'Allemagne - Christlich Demokratische Union Deutschlands) - réplique par la proposition de construire "un porte-avions européen commun, pour souligner le rôle de l’Union européenne dans le monde en tant que puissance garante de sécurité et de paix". Mme Angela Merkel, chancelière de la République Fédérale d'Allemagne,"trouve bien et juste que côté européen nous puissions disposer d'un tel équipement" : il s'agit donc désormais d'une proposition de l'Allemagne dans le cadre du débat mené entre les États membres de l'Union européenne quant à l'autonomie stratégique de cette dernière.