Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





02 juin 2019

Marine nationale : l’avant-projet aviso A70 (1970 - 1975)

© Inconnu. Plan deux vues d'une frégate de la classe Al Madinah (3) dont certaines caractéristiques furent empruntées à l’avant-projet aviso A70 mais intégrées à une version raccourcie de la coque d’une frégate F70.

     L’ouvrage de MM. Jean Moulin et Patrick Maurand (Les Avisos A69, Rennes, Marines éditions, 2011, 220 pages) permet la découverte de l'avant-projet aviso A70. Il expliquerait l'entièreté de la cible de 35 avisos contenue dans le décret du 29 février. L'hypothèse est formulée que l'avant-projet aviso A70 accouchera des frégates de la classe La Fayette (6) une vingtaine d'années plus tard (deuxième partie).

     Le « Plan bleu » a pour père l'Amiral Marc de Joybert, futur chef d’état-major de la Marine (1er février 1972 - 13 juillet 1974) au moment de ces travaux. Ce document portait l’ambition de régénérer la flotte de surface car la tâche ayant été délaissée au profit de la constitution de la Force Océanique Stratégique (FOSt). Et la flotte de surface n’avait pas bénéficié d’efforts majeurs – les « tranches » navales ayant été notoirement insuffisantes – depuis le redressement naval opéré sous la IVe République : Philippe Quérel (Vers une marine atomique - La marine française (1945 - 1958)) dressait les enjeux de ce redressement dans sa thèse qui a été publiée depuis.

Et la rédaction de ce document était une première depuis le Statut naval de 1955 définissant une Marine d’un tonnage global de 540 000 tonnes. Ce statut avait été révisé par l'Amiral Nomy - chef d'état-major de la Marine (26 octobre 1951 - 1er juillet 1960) – par un rapport, en date du 20 octobre 1956, portant demande d’inflexion du Statut naval de 1955 (Patrick Boureille (La marine française et le fait nucléaire (1945 - 1972), thèse, annexes, p. ).

Plus largement, le Plan bleu donnait une orientation stratégique à la Marine nationale avec un format à atteindre en 1985. Ses ambitions avaient été transposées dans le décret du 29 février 1972. Patrick Boureille, par sa thèse de doctorat (La marine française et le fait nucléaire (1945 – 1972)), expliquait les rationalités ayant présidé à l’adoption de ce plan et même pourquoi il fut qualifié de « bleu » : avec, notamment, le témoignage de son propre auteur.

     Le Plan bleu se décomposait en cinq points dont l’un d’eux avait trait à la flotte de surface qui devait atteindre, en 1985, le format suivant :

  • deux porte-avions, 
  • deux porte-hélicoptères, 
  • une trentaine de corvettes ou frégates, 
  • environ trente-cinq avisos, 
  • une trentaine de patrouilleurs et vedettes, 
  • le soutien logistique mobile nécessaire.

Au sujet des avisos, corvettes et frégates : il s’agissait de pourvoir au remplacement de la flotte de surface héritée de la IVe République puisque ses bâtiments, lancés dans les années 1940 et 1950, devront être désarmés dans les années 1970 et 1980.

Il s’agissait des :

  • escorteurs d'escadre (18 unités) de 2500 tonnes ou l'ultime évolution des contre-torpilleurs classe Mogador nous dit le CV (H) Max Moulin, 
  • escorteurs rapides (18 unités) de 1500 tonnes, 
  • les escorteurs côtiers (14 unités) de 600 tonnes.

Le chantier avait reçu un commencement d’exécution quand la priorité fut donnée au remplacement des escorteurs d'escadre grâce à un programme devant comprendre six frégates lance-engins et dix-huit frégates anti-sous-marine. Il ressortait de son exécution uniquement deux frégates lance-missiles de la classe Suffren (Suffren (1967 - 2001), Duquesne (1970 - 2007). La troisième unité est emportée par la commande des 42 Vought F-8E (FN) Crusader en 1964. Seulement trois frégates anti-sous-marines de la classe Tourville (Tourville (1975 - 2011), Duguay-Trouin (1975 - 1999) et De Grasse (1977 - 2013) furent effectivement mises sur cale et rejoignirent le service.

Certains escorteurs d'escadre furent finalement refondus MALAFON (Destrée (1968), Maillé-Brézé (1969), Vauquelin (1970), Casabianca (1970) et Guépratte (1970) et Tartar (Dupetit-Thouars (1963), Du Chayla (1964), Kersaint (1965) et Bouvet (1965) afin de d’entreprendre une phase d’extension rapide quant à l’introduction des « engins » dans la Marine par l’adaptation d’unités existantes mais aussi de compenser le renouvellement plus lent que prévu de ces unités.

Le renouvellement se poursuivait la décennie suivante avec deux programmes de « corvettes » C70 anti-sous-marines (future classe Georges Leygues) et anti-aériennes (future classe Cassard). Les plans demandaient 12 C70 ASM et 6 C70 AA mais les mises sur cales ne dépassèrent pas, respectivement, 7 et 2 unités.

 

A69

Dès 1967, le Conseil supérieur de la Marine s’occupait de définir, une première fois, en novembre 1967, le futur aviso devant permettre d’ assurer la relève des 14 escorteurs côtiers de 600 tonnes, c'est-à-dire les classes : 

  • Fougueux (Le Fougueux (1955 - 1975), L'Opiniâtre (1955 - 1975) et L'Agile (1955 - 1976), 
  • l'Adroit (L'Intrépide (1959 - 1979), L'Ardent (1959 - 1980), L'Etourdi (1959 - 1978), L'Effronté (1959 - 1978), Le Frondeur (1959 - 1977), Le Fringant (1959 - 1983), L'Adroit (1958 - 1980), L'Alerte (1958 - 1980), L'Attentif (1958 - 1978), L'Enjoué (1958 - 1978) et Le Hardi (1959 - 1979).

Les caractéristiques militaires de ces futurs avisos sont arrêtées au début de l'année 1968 et finalement approuvées par le Conseil supérieur de la Marine en novembre de la même année. L'avant-projet est validé par le ministre en janvier 1969 (Jean Moulin et Patrick Maurand, Les Avisos A69, Rennes, Marines éditions, 2011, p. 12) . Le devis de poids atteint 1160 tonnes en 1971 quand débutait la construction des deux premiers avisos A69 : les D'Estienne d'Orves (1976 - 1999) et Amyot d'Inville (1976 - 1999). 18 unités sont espérées (Jean Moulin et Patrick Maurand, Les Avisos A69, Rennes, Marines éditions, 2011, p. 13).

Ce sont 17 avisos A69 qui auront été mis sur cale entre 1971 et 1984, le dix-huitième ayant été abandonné, au plus tard, en 1984 ou bien dès l’adoption du budget 1983.

 

A70

Vis-à-vis de l’objectif du Plan bleu, tel qu’il avait été énoncé en 1972, la Marine nationale devait atteindre un total de 27 avisos à la fin des mises en chantier du programme aviso A69 : c’est-à-dire l’année 1985 dans les faits.

Demeurait donc un reliquat entre l’objectif du Plan bleu (35) et la fin des réalisations (28 puis 27 en 1985) : la succession des avisos-escorteurs de classe Commandant Rivière (1750 tonnes lège, 2200 à pleine charge) – aussi appelés « escorteurs de l'Union française », ils remplaçaient les avisos-coloniaux de la classe Bougainville (8). Il s’agissait des : 

  • Commandant Rivière (1962 - 1992), 
  • Victor Schœlcher (1962 - 1988), 
  • Commandant Bory (1964 - 1996), 
  • Amiral Charner (1962 - 1990), 
  • Commandant Bourdais (1963 - 1990), 
  • Doudart de Lagrée (1963 - 1990), 
  • Balny (1970 - 1994), 
  • Protet (1964 - 1992), 
  • Enseigne de vaisseau Henry (1965 - 1996).

Ceux-ci atteindront les 30 années de service entre 1992 et 1995. Et, dans les faits, ils seront désarmés entre 1988 et 1996.

Pour ce faire, l'aviso A70 est un avant-projet dont les caractéristiques furent figées en 1970 et qui conservait la coque des avisos A69, ils auraient été construits en deux sous-classes :

  • l'une comme bâtiment porte-hélicoptères, 
  • l'autre comme porte de quatre Exocet.

Il ne paraît pas évident pourquoi un aviso A70 dotés d'installations aéronautiques ne pourrait pas porter quatre MM38 sur le toit du hangar ou bien de part et d'autre de la cheminée (p. 12).

Il était question d’un lancement sous la forme d'un programme jusqu'en 1975 (p. 12). Mais l'aviso A70 fut finalement abandonné dès 1975.

L'État-Major de la Marine (EMM) tentait, néanmoins, de transformer des avisos A69 en A70 par la modification de certaines des dernières unités. L'injection de ces choix architecturaux était tentée sur les avisos n°13, le Commandant Blaison (1982 - ?), et n°14, l'Enseigne de vaisseau Jacoubet (1982 - ?) mis sur cale en 1979. La tentative est un échec inexpliqué dans les documents consultés.

Mais elle fut reconduite sur les avisos n°15, 16 et 17, à savoir les Commandant Ducuing (1983 - ?), Commandant Birot (1984 - ?) et Commandant Bouan (1984 - ?) mis sur cale d'octobre 1980 à octobre 1981 (p. 13). Nouvel échec, là aussi inexpliqué.

La première variante de l’avant-projet aviso A70 peut apparaître curieuse : en ce sens qu’elle ne se distingue pas des avisos A69, au point de justifier une mise en chantier. Et il ne paraît pas évident pourquoi un aviso A70dotés d'installations aéronautiques ne pourrait pas porter quatre MM38 sur le toit du hangar ou bien de part et d'autre de la cheminée (p. 12).

Cependant, la deuxième variante aurait assuré de laisser les A69 se consacrer à leur mission première – la lutte anti-sous-marine par petits fonds – qui n'implique pas nécessairement des installations aéronautiques car se pratiquant de concert avec les avions de patrouille maritime, les hélicoptères basés à terre et les frégates. L’avant-projet aviso A70 semblait donc des plus pertinents en ce qui concernait un service outre-mer, à la manière de ce que firent les avisos-escorteurs classe Commandant Rivière (9) dans l’océan Indien.

Le canal de Suez fut bloqué par l'Égypte, en tant que mesure de rétorsion à la victoire israélienne lors de la guerre des Six jours (5 - 10 juin 1967). Il ne sera réouvert à la navigation qu'en 1975. Afin d'assurer la protection des bâtiments de commerce français, empruntant les routes maritimes passant par le canal du Mozambique afin de pouvoir contourner l'Afrique via le Cap, et pour juguler d'éventuelles nouvelles crises : la présence navale française dans l'océan Indien est renforcée, avec en première ligne les avisos-escorteurs.

Ils assuraient une présence navale permanente, avant même que certains d'entre-eux ne soient basés, dans un premier temps, à Diego Suarez (Madagascar) et Djibouti puis uniquement à Djibouti, en raison de la fermeture de la base navale de Diego Suarez (1972 - 1975). Ceux qui seront ainsi basés dans l'océan Indien furent les Commandant Rivière (1976 - 1983), Victor Schœlcher (1973 - 1988), Commandant Bory (1967 - 1972 ; 1975 - 1977), Amiral Charner (1980 - 1987), Balny (1973 - 1975), Protet (1971 -1978) et l'Enseigne de vaisseau Henry (1970 - 1972).

Abandonné dès 1975, l’avant-projet d’aviso A70, nonobstant les tentatives de transmutation des avisos A69 (1975 – 1981), ne reparaîtra plus et emportera avec lui l’objectif du Plan bleu (1972) d’atteindre 35 avisos en 1985. En effet, il est notable que le budget 1983 en son annexe 3 de la loi de finances comprenait la maquette de la Marine nationale à l'horizon de l'année 2000 :

  • 3 porte-aéronefs, 
  • 18 bâtiments ASM, 
  • 9 bâtiments AA, 
  • 18 avisos, 
  • 10 patrouilleurs, 
  • 40 bâtiments anti-mines, 
  • 14 sous-marins (10 SNA, 4 diesels), 
  • 23 bâtiments de soutien (9 transports opérationnels, 14 soutien logistique).

Malgré la perte du dix-huitième aviso A69 en 1984 , voire dès 1983, l'idée d'un bâtiment anti-sous-marin léger, opérant un hélicoptère, survivra à l’avant-projet A70 car celui-ci peut être regardé comme le point de naissance du remplacement des avisos-escorteurs de la classe Commandant Rivière (9). Et dès 1982, un besoin militaire sera exprimé à cet effet : il conduira au programme Frégate Légère de 2500 tonnes (FL. 25) qui aboutissait aux classes La Fayette (6 puis 5) et Floréal (6).



1930-40 
1950 - 1960 
1970 
1980 
1990 
2000 






T47 
Surcouf 

1955 

1971 

FLE : - Suffren (1967 – 2001) - Duquesne (1970 – 2007)  F67 : - Tourville (1975 – 2011) - Duguay-Trouin (1975 – 1999) - De Grasse (1977 – 2013)  C70 classe Georges Leygues : 
- Georges Leygues (1979 - 2013) - Dupleix (1981 - 2015) - Montcalm (1982 - 2017) - Jean de Vienne (1984 - 2018) - Primauguet (1986 - 2019) - La Motte-Picquet (1988 - 2020 ?) - Latouche-Tréville (1990 - 2021 ?)  C70 classe Cassard : - Cassard (1988 – 2019) - Jean Bart (1991 – 2021) 
Kersaint 

1956 
Tartar 

1984 
Cassard 

1956 

1974 

Bouvet 

1956 

Tartar 

1982 
Dupetit-Thouars 

1956 

1988 
Chevalier Paul 

1956 

1971 

Maillé-Brézé 

1957 


MALAFON 

1988 
Vauquelin 

1986 

1986 
D'Estrées 

1957 

1985 
Du Chayla 

1957 
Tartar 

1991 
Casabianca 

1957 

MALAFON 

1984 
Guépratte 

1957 

1985 


T53 
Duperré 

1957 



1992 

La Bourdonnais 

1958 

1976 


Forbin 

1958 


1981 


Tartu 

1958 

1979 



Jauréguiberry 

1958 

1977 



T56 
La Galissonnière 


1962 


1990 


E50 
Le Corse 

1955 

1975 
D'Estienne d'Orves (1976 - 1999) 

Le Brestois 

1956 

1975 
Amyot d'Inville (1976 - 1999) 

Le Boulonnais 

1955 

1976 
Détroyat (1977 - 1997) 

Le Bordelais 

1955 

1976 
Jean Moulin (1977 - 1999) 



E52A LP 
Le Normand 

1956 


1983 

Commandant l'Herminier (1986 - 2019) 

Le Picard 

1956 

1979 
Lieutenant de vaisseau Lavallée (1980 - 2018) 

Le Gascon 

1957 

1977 

Second-Maître Le Bihan (1979 - 2000) 

Le Lorrain 

1957 

1976 

Quart-Maître Anquetil (1979 - 2000) 

Le Bourguignon 

1957 

1976 

Commandant de Pimodan (1978 - 2000) 

Le Champenois 

1957 

1975 
Drogou (1976 - 2000) 

Le Savoyard 

1957 


1980 
Enseigne de vaisseau Jacoubet (1982 - ?) 

E52A 
LB 
Le Breton 

1957 

1979 

Commandant Blaison (1982 - ?) 

Le Basque 

1957 

1979 

Premier-Maître L'Her (1981 - ?) 

E52A LA 
L'Agenais 

1958 


1985 
Aviso n°18 

Le Béarnais 

1958 

1979 
Lieutenant de vaisseau Le Hénaff (1980 - 2019) 

E52B LA 
L'Alsacien 


1960 

1981 

Commandant Ducuing (1983 - ?) 

Le Provençal 

1959 


1981 

Commandant Birot (1984 - ?) 

Le Vendéen 


1960 

1982 

Commandant Bouan (1984 - ?) 

 EC 
Le Fougueux 

1955 

1975 

1984           Aviso A70 n°1 
2014 
L'Opiniâtre 

1955 

1975 

1984           Aviso A70 n°2 
2014 
L'Agile 

1955 

1976 

1985           Aviso A70 n°3 
2015 



  EC 
L'Intrépide 

1959 

1979 

1985           Aviso A70 n°4 
2015 
L'Ardent 

1959 

1980 

1986           Aviso A70 n°5 
2016 
L'Etourdi 

1959 

1978 

1986           Aviso A70 n°6 
2016 
L'Effronté 

1959 

1978 

1987           Aviso A70 n°7 
2017 
Le Frondeur 

1959 

1977 

1987           Aviso A70 n°8 
2017 
Le Fringant 

1959 

1983 

1988           Aviso A70 n°9 
2018 
L'Adroit 

1958 

1980 

1988           Aviso A70 n°10 
2018 
L'Alerte 

1958 

1980 

1989           Aviso A70 n°11 
2019 
L'Attentif 

1958 

1978 

1989           Aviso A70 n°12 
2019 
L'Enjoué 

1958 

1978 

1990           Aviso A70 n°13 
2020 
Le Hardi 

1959 

1979 

1990           Aviso A70 n°14 
2020 
    AC 
Bougainville 
1933-40 

Commandant Rivière (1962 - 1992) 
1991           Aviso A70 n°15 
2021 
Dumont-d'Urville 
1932 
1958 
Victor Schœlcher (1962 - 1988) 
1991           Aviso A70 n°16 
2021 
Savorgnan de Brazza 
1933 
1957 
Commandant Bory (1964 - 1996) 
1992           Aviso A70 n°17 
2022 
D'Entrecasteaux 
1934-42 

Commandant Bourdais (1963 - 1990) 

Rigault de Grenouilly 
1934-45 

Doudart de Lagrée (1963 - 1990) 
Amiral Charner 
1934-42 

Amiral Charner (1962 - 1990) 
D'Iberville 
1940-42 

Balny (1970 - 1994) 
La Grandière 
1940 
1959 
Protet (1964 - 1992) 
2 avisos-coloniaux inachevés 
Enseigne de vaisseau Henry (1965 - 1996) 
Tableau n°1 - Projection hypothétique de l'aviso A70 au sein de la construction de la Flotte dans le cadre du plan Bleu (1972 - 1985)
 

2 commentaires:

  1. Dans quelle mesure les Falklands ne vont-elles pas montrer la vulnérabilité des unités de surface et amener à solver celle-ci par un nouveau concept : la FLF avec F comme furtif.
    En ce sens l'A-70 aurait été démodé avant de d'être lancé.
    Ainsi

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  2. Ah les années 7O! Une foule de projets ambitieux qui répondent aux besoins de notre marine. Tout le contraire de notre époque!

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