Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





19 mai 2020

Ελληνικό Πολεμικό Ναυτικό : accord financier pour les FDI ?

© Naval group.
     Le programme FDI (Frégate de Défense et d'Intervention) de la Marine de guerre hellénique (Ελληνικό Πολεμικό Ναυτικό) a bénéficié, d'au moins, deux échanges supplémentaires entre la Direction Générale de l'Armement et la Direction générale des équipements et investissements de défense (Γενική Διεύθυνση Αμυντικών Εξοπλισμών και Επενδύσεων (ΓΔΑΕΕ) et la Direction Générale de l'Armement (DGA) puis entre les ministres de la défense de la France et de la Grèce. Le coût global du programme et la répartition du volume financier par grandes enveloppes commence à se dessiner très précisément (Ioannis Nikita, « Ομαλά εξελίσσεται η διαπραγμάτευση των Belharra, οι τιμές », Defence Review, 19 mai 2020). Serait-ce à dire qu'a été trouvé un accord financier entre les deux parties, ultime prélude à la signature de l'accord et des différents contrats afférents ?


     Le mardi 19 mai 2020, à 10h00, une téléconférence s'est déroulée entre la Direction Générale de l'Armement et la Direction générale des équipements et investissements de défense (Γενική Διεύθυνση Αμυντικών Εξοπλισμών και Επενδύσεων (ΓΔΑΕΕ) et la Direction Générale de l'Armement (DGA).

Plus tard, et toujours dans la journée du 19 mai, s'est tenue une conversation téléphonique entre le ministre grec de la Défense, M. Nikólaos Panayotópoulos (9 juillet 2019) et la ministre française des Armées, Mme Florence Parly (21 juin 2017) à 18h00. Et il est à noter que l'agenda de la ministre française des Armées au sujet de la semaine 21 n'a pas été présentée. La partie grecque a réitérée son intention de poursuivre le programme portant acquisition de deux frégates issues du programme FDI.

     La configuration finale des FDI françaises et grecques sont toujours indiquées comme étant figées autour d'un système de lancement vertical de 32 silos (3 x SYLVER A50 + 1 x SYLVER A70). Configuration finale qui satisfait la Marine de guerre hellénique selon les mêmes sources.

     Les échanges de la journée ont manifestement porté quant aux coûts globaux du programme puisque la répartition du volume financier par grandes enveloppes commence à se dessiner très précisément :

      Le coût des deux FDI destinées à la Marine de guerre hellénique (Ελληνικό Πολεμικό Ναυτικό) s'élèverait à 1612 millions d'euros. Et cette somme ne recouvre que la seule construction : c'est-à-dire sans compter les armements, la formation des premiers équipages grecs et le contrat de maintien en condition opérationnelle et les infrastructures destinées à soutenir les deux nouvelles frégates.

Rien ne paraît être en mesure d'expliquer ce coût pour les deux seules frégates, ni même son augmentation progressive depuis la fin d'année 2019. Faute d'éléments supplémentaires, cette enveloppe serait plus en phase avec les coûts de 4 FDI, conformément au plan « 2 + 2 » dont il n'a jamais été question de l'abandon.


http://lefauteuildecolbert.blogspot.com/2020/04/4-fdi.html
Ελληνικό Πολεμικό Ναυτικό : 4 FDI ?
Les dernières informations en provenance de Grèce au sujet du programme des Frégates de Défense et d'Intervention (FDI) concordent avec celles rapportées depuis fin 2019. Mais celles-ci remontent (Ioannis Nikita, « Πολεμικό Ναυτικό: Βήματα προόδου για τις Belharra », Defence Review, 13 mars 2020). Et nul doute que la crise sanitaire mondiale n'a pu que modifier le calendrier qui se dessinait. Néanmoins, ces informations sont présentées tel qu'elles apparaissaient à cette date. La mise en chantier de la deuxième FDI débuterait à la fin de l'année 2020 et il s'agirait donc de celle qui sera construite au profit de la Marine grecque (Ελληνικό Πολεμικό Ναυτικό). Le lancement interviendrait en 2023 et sa livraison en 2024. La deuxième FDI grecque serait livrée en 2025 ou 2026.


Le coût des missiles (ASTER 15, ASTER 30 et MdCN (Missile de Croisière Naval) s'élèverait quant à lui à près de 500 millions d'euros. Il avait été précédemment estimé que la somme pourrait recouvrir la commande approximative suivante, sans expliquer la totalité de l'enveloppe sauf si celle-ci correspondait à un programme de 4 frégates :
  • 60 ASTER 15/30 pour constituer deux jeux de 24 ASTER 15/30 avec un volant de gestion de 12 missiles, soit une enveloppe d'environ 108 millions d'euros ;
  •  20 MdCN pour constituer deux jeux 8 MdCN avec un volant de gestion de 4 missiles, soit une enveloppe d'environ 59,6 missiles d'euros. 

      Le choix de la Marine de guerre hellénique se serait porté sur l'installation d'un système RAM Mk 31 Guided Missile Weapon System (GMWS) par frégate. Ce système est composé d'un lanceur - le Mk-144 Guided Missile Launcher (GML) - et de 21 RIM-116 Rolling Airframe Missile (RAM). L'enveloppe allouée à l'acquisition, aux études d'installation et d'intégration aux FDI (au-dessus du hangar aéronautique ?) et au système de combat est donnée pour 100 millions d'euros. La somme paraît moins importante si elle devait être répartie quant à un programme de 4 frégates.
 


http://lefauteuildecolbert.blogspot.com/2020/02/configuration-finale-de-la-fdi.html
L'ambassade de France en Grèce diffusait ce 14 féverier 2020 les clichés de la soirée du 13 février donnait en l'honneur de la signature d'accords entre Naval group, MBDA, Thales, le GICAN avec des industriels grecs et le SEKPY. La maquette présentée à la soirée paraît figurer la configuration finale des Frégates de Défense et d'Intervention (FDI) destinées à la Marine nationale (5) et à la Marine de guerre hellénique (2). Cela tendrait à faire accroire l'idée que si le contrat portant acquisition des FDI n°1 et 2 grecques n'a pas été signé, tous les signaux sont verts. Reste à observer si cette coopération industrielle augure de l'acquisition des FDI n°3 et 4 que la Grèce paraît toujours désirer.


     L'équivalent en Grèce du contrat de Maintien en Condition Opérationnelle (MCO) devant être conclu au profit des deux FDI grecques s'élèverait à 300 millions d'euros. Contrat qui comprend très probablement l'ensemble des services attendues pendant les premières années des frégates pour assurer leur entretien et constituer les premiers stocks de rechanges, dont peut être les rechanges de grande prévoyance. Et cette même également comprendrait, également, les infrastructures nécessaires et la formation initiale des équipages (DCI ?).

Par voie de conséquence, l'enveloppe financière globale serait de 2512 millions d'euros.
     Fin 2019 il était dit que les FDI n°1 et 2 grecques bénéficiaient d'une enveloppe de 1320 millions d'euros. Enveloppe qui dépassait plus ou moins 2000 millions d'euros entre décembre 2019 et février 2020 avant d'atteindre 2500 à 2800 millions d'euros selon les informations récoltées le plus récemment (Ioannis Nikita, « Πολεμικό Ναυτικό: Βήματα προόδου για τις Belharra », Defence Review, 13 mars 2020). Le volume financier s'est stabilisé et donc précisé.

Le coût du programme FDI pour la Marine nationale atteint 3800 millions d'euros (2015) pour les études et la production de cinq frégates, soit 3978 millions d'euros de données corrigées de l'inflation (2019). Sur les 3978 millions d'euros, 2188,83 millions d'euros correspondent au seul coût de fabrication des frégates. Les frais d'études de ce programme s'élèvent donc à 1789,17 millions d'euros.

Le coût d'une FDI est de 795,6 millions d'euros (2019) en tenant compte des frais d'études et de 439,6 millions d'euros (2019) hors frais d'études. Les données récoltées au sujet de l'enveloppe grecque allouée à la commande des deux FDI est de 660 à 750 millions d'euros par frégate.


Les différentes enveloppes présentées plus haut seraient plus en phase avec les coûts des frégates, des munitions communiqués en France si sommes qui leurs sont consacrées permettaient l'acquisition d'une quantité doublée pour chaque ligne ou presque : c'est-à-dire 4 FDI, conformément au plan « 2 + 2 » dont il n'a jamais été question de l'abandon.

      La mise en chantier de la deuxième FDI débuterait à la fin de l'année 2020 et il s'agirait donc de celle qui sera construite au profit de la Marine grecque (Ελληνικό Πολεμικό Ναυτικό). Le lancement interviendrait en 2023 et sa livraison en 2024. La deuxième FDI grecque serait livrée en 2025 ou 2026.


Par Ioannis NIKITAS (Defence review) et Thibault LAMIDEL


1 commentaire:

  1. Bonsoir cher Marquis,
    Les Grecs devraient vraiment réfléchir.

    Les nouvelles en provenance des États-Unis sur les livraisons des futures unités de la classe Freedom ne sont pas bonnes: elles sont SUSPENDUES jusqu’à nouvel ordre.

    En gros : énorme problème de conception sur la classe FREEDOOOOOOM avec des casses à répétition de la propulsion. Une boîte de vitesse pourrie… et Lockheed Martin jugé responsable par la Navy, qui le somme de trouver une solution et de réparer.
    À ses frais…

    Pour le lire en américain:
    https://www.defensenews.com/breaking-news/2021/01/19/the-us-navy-halts-deliveries-of-freedom-class-littoral-combat-ship/

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