Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





28 juin 2015

31 mars 1932 : vote des crédits pour la construction du Dunkerque

© SHD Marine / Toulon / 5U1). Le Dunkerque en achèvement à flot dans l'arsenal de Brest (octobre 1935).

Nous avions commencé à relever en quelles circonstances les grandes unités de la Marine pouvaient être l'objet d'une commande de la part de l'autorité politique dans la France du XXe siècle. Philippe Querel (Vers une marine atomique - La marine française (1945 - 1958), Bruxelles, Emile Bruylant, 1997) soulignait combien l'illustration opérationnelle d'une grande unité ou son absence pouvait être favorable aux décisions de mise en chantier. En cela, la guerre d'Indochine (1946-1954) et la crise de Suez (1956) favorisèrent la mise sur cale des Clemenceau (1955) et Foch (1957). L'effet sur le climat politique s'estompant progressivement quand la Marine poussait le PA58 (45 000 tonnes) puis le PA59 (33 000 tonnes) jusqu'en 1961.

27 juin 2015

Navire à Effet de Surface de Surveillance des Intérêts Économiques


En annexe au précédent billet, nous pouvons signaler un avant projet dont nous avons peut-être l'apparence sans que son existence semble avoir transpiré hors des revues anciennes : le NESSIE (Navire à Effet de Surface de Surveillance des Intérêts Économiques).  Son existence est rapportée dans la revue de l'ACORAM : Marine (n°126, janvier 1985, p. 44).


26 juin 2015

Escorteur Océanique Léger à Effet de Surface

© DCN. Le navire à effet de surface EOLES présenté dans la revue de l'ACORAM, Marine (n°126, janvier 1985, p. 44).
L'Amiral Lannuzel, alors chef d'état-major de la Marine (1976-1982), évoquait, en 1978, l'idée d'un escorteur océanique lourd à effet de surface (~8000 tonnes). Nous avons le très grand plaisir de vous présenter l'avant-projet de l'Escorteur Océanique Léger à Effet de Surface (EOLES) tel qu'il était présenté à la neuvième exposition des matériels pour les forces navales au Bourget (22 - 27 octobre 1984). Bien que l'EOLES soit relativement connu, au moins des deux côtés de l'Atlantique, il était surprenant qu'aucune illustration ne soit disponible sur la toile jusqu'à ce jour. 

24 juin 2015

Le Groupe Aéronaval du Béarn à la poursuite de l'Amiral Graf Spee (5 octobre - 17 décembre 1939)

© Inconnu. Le porte-avions Béarn revêtu de sa peinture "razzle dazzle" probablement en 1939.

Le livre Histoire des porte-avions (Paris, Fernand Nathan, 1980) d'Antony Preston - qui commettait aussi l'Histoire des destroyers (Paris, Fernand Nathan, 1980) et Histoire des croiseurs (Paris, Fernand Nathan, 1981) - réserve quelques surprises à son lecteur français car le fait aéronaval tricolore y est traité. Et à cette occasion nous découvrons un épisode très peu connu où le porte-avions Béarn était engagé au combat.

23 juin 2015

Des cuirassés Polaris ?

Nous avons eu le plaisir de lire la prose du chef d'état-major de la Marine, l'Amiral Cabanier (1er juillet 1960 - 1er janvier 1968) dans la revue de l'ACORAM : Marine (n°43, avril 1964, pp. 41-46). Ce sont des extraits d'une allocution prononcée par le CEMM devant le Syndicat de la Presse maritime au cours d'un déjeuner (17 octobre 1963).

22 juin 2015

Renforcer la puissance navale française ? La Base Aéronavale Déplaçable

© Inconnu. Le hangar ouvert à bord de La Galissonnière (T56).



La surveillance des espaces maritimes de l'Archipel France (11 millions de km² de zones économiques exclusives) est un défi stratégique. La dévolution de nouvelles prérogatives étatiques dans ces espaces, compris entre la mer territoriale (12 nautiques depuis la ligne de base) et la limite des 200 nautiques, par la Convention des Nations unies sur le Droit de la Mer (CNDUM), obligent les États à augmenter leurs capacités de SURveillance MARitime (SURMAR).

18 juin 2015

Escorteur Océanique Lourd à Effet de Surface

Essais de l'AGNES 200 avec un Dauphin.
Dans les années 1970, un fort courant portait des solutions navales innovantes, voire en rupture, pour atteindre de fortes vitesses. La France détenait le record mondial de vitesse pour un navire militaire avec Le Terrible (classe Fantasque) qui atteignait 45,02 nœuds aux essais dans l'entre-deux-guerres. Les nouvelles solutions voulaient dépasser les 50 nœuds et plus, ce qu'elles firent pour certaines d'entre elles.

16 juin 2015

Quelle portée pour le porte-avions ?

© U.S. Navy. Un B-25 décolle depuis l'USS Hornet (CV-8) le 18 avril 1942. L'Hornet participera également à la bataille de Midway (5-7 juin 1942).
"À toutes les époques de la stratégie navale, la disposition d'une capacité d'éclairage, permettant de localiser les flottes adverses, a presque systématiquement été considérée comme cruciale. La gigantesque superficie des mers et océans et la faible taille comparative des flottes (en particulier lorsqu'elles étaient regroupées afin de faciliter les communications entre les bâtiments les composant) imposaient de pouvoir détecter puis pister l'adversaire. Les capacités d'éclairage et de reconnaissance - et les contre-mesures qui peuvent leur être apportées - ne relèvent pas uniquement de l'utilisation des capteurs installés sur les bâtiments d'une flotte qui, au demeurant, peut avoir intérêt à ne pas utiliser ses radars afin de ne pas se faire repérer par l'adversaire. Historiquement, des "piquets" (bâtiments isolés, sous-marins ou bâtiment de surface) ou des écrans ASM et antinavires ont été positionnés en avant de la masse de bataille afin de déterminer l'axe de progression adverse et le volume de forces hostiles. L'éclairage, cependant, est fortement consommateur de forces devant, dès lors, être extraites du corps de bataille principal, certaines sources indiquant que de 15 à 20% des bâtiments britanniques étaient affectés à cette fonction durant la première et la seconde guerres mondiales. Les forces d'éclairage ont considérablement évolué par l'utilisation de sous-marins ou des aéronavales, quoi que les bâtiments de surface restent également utilisés."
Joseph Henrotin, Les fondements de la puissance navale au XXIe siècle, Economica, 2011, pp. 327-328.