Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





19 avril 2018

Le sous-marin d'attaque dans la Revue stratégique de Défense et de Sécurité nationale

© Naval group. Le Suffren à Cherbourg en août 2017 selon la légende de la photographie publiée dans Emmanuelle et Vincent, « Les Suffren arrivent !», Sous-marins - Les seigneurs de la guerre navale, Défense et Sécurité internationale, hors-série, avril - mai 2018, nº59.
La Revue Stratégique de Défense et de Sécurité Nationale (RSDSN) confirme la place des SNA au sein de la stratégie militaire française. Et, contrairement aux craintes nombreuses qui virent le jour depuis l'année 2007, le format de la sous-marinade ressort conforté à six SNA dans la Loi de Programmation Militaire (2019 - 2025) - ou LPM. Plus généralement, la revue stratégique et sa transposition dans la loi de programmation militaire réduit le sous-marin d'attaque à son rôle de gardien des "sous-marins stratégiques" sans oser critiquer la prolifération sous-marine mondiale et exposer le point de vue français quant aux confrontations dans l'espace sous-marin. La liberté de navigation demeure un point cardinal de la stratégie militaire française, tout particulièrement pour l'entrée en premier sur un théâtre et la sanctuarisation de la composante océanique de la dissuasion, mais la revue jette un voile pudique sur la dispute de l'espace sous-marin.

18 avril 2018

SN3G : présentation de la maquette à Euronaval 2018 ?


Le FMOD (Futur Moyen Océanique de Dissuasion) cédait définitivement la place au SN3G. Des quelques bribes d'informations dévoilées par les décideurs, il est possible de dessiner le contour de l'enveloppe dans laquelle les nouveaux bateaux de la dissuasion océanique sont conçus. Le fait que ce programme majeur pour la Défense nationale ait été consacrée autant dans la Revue stratégique que dans la loi de programmation militaire (2019 - 2025) en son rapport annexé laisse peut être entrevoir l'apparition d'une future maquette au salon Euronaval 2018, maintenant que l'utilité du SN3G n'est plus disputée entre responsables politiques.

17 avril 2018

Bâtiment de Guerre Des Mines : avant-projet

© MBD Design.
Le programme SLAMF (Système de Lutte Anti-Mines du Futur) progresse. La Loi de Programmation Militaire (2019 - 2025) - ou LPM - contient la commande des deux premiers bateaux. Ils sont attendus avant 2025 pour une cible dimensionnée à quatre unités (après 2025). Naval group procède actuellement au recrutement du directeur du programme BGDM (Bâtiment de Guerre Des Mines) ou MVCMV (Mine Counter Measure Vehicle) parmi les candidats retenus alors que l'annonce, publiée au début du mois de mars, n'est déjà plus en ligne.

29 mars 2018

FACDAR Alsace : les premiers blocs

© Naval group.
La ministre de la Défense - Mme Florence Parly - s'est déplacée à Lorient pour une visite à l'endroit de la FORFUSCO (FORce maritime des FUSiliers marins et COmmandos) avant de se rendre sur le site de Naval Group et tout particulièrement dans la forme de construction de la frégate Alsace. La septième unité du programme FREMM (Frégate Européenne Multi-Missions devenue FREgate Multi-Missions) est la première FACDAR (FREMM ASM à Capacités de Défense Aérienne Renforcées). La sous-classe Alsace - Alsace (2021 - ...) et Lorraine (2022 - ...) - est très attendue pour prendre la suite des Cassard (1985 - 2021) et Jean Bart (1988 - 2022).

16 mars 2018

Syrie : première utilisation du MdCN ?

© Marine nationale - L. Bernardin. Premier tir de MdCN depuis la FREMM Aquitaine en mai 2015.
L'enchaînement des actions militaires en Syrie de la part des protagonistes voit les anti-chambres des chancelleries envisager ouvertement un nouvel emploi coercitif de la force depuis les frappes ordonnées par le président Donald J. Trump (59 missiles Tomahawk, 6 avril 2017). Dans cette perspective, et à nouveau depuis le mois d'août 2013, une action militaire française en coalition, voire autonome - dixit le CEMA -, est de nouveau évoquée. Quelle participation navale est-elle envisageable ?

03 mars 2018

القوات البحرية الملكية المغربية : création d'une force sous-marine ?

© Inconnu. Un sous-marin russe non-identifié (projet 877 EKM ? 636.3 ?) amarré à des quais de la ville autonome de Ceuta (territoire espagnol en Afrique du Nord), date non-précisée.

 

     La Al kowat al bahreya al mamlaka al maghribeya (القوات البحرية الملكية المغربية ou Marine Royale Marocaine en français) bénéficie d'une progressive montée en puissance jusqu'à la mise en place de ce qui peut apparaître comme un groupe d’action Anti-Sous-Marine (ASM), plutôt cohérent et robuste. C'est pourquoi l'intention prêtée à la Marine Royale Marocaine de réfléchir à l’introduction de sous-marins dans ses rangs peut tout aussi bien être perçu comme un « game changer » que comme un facteur d'instabilité dans la région du détroit de Gibraltar tandis que la Chine monte (économiquement mais aussi militairement) en puissance dans le bassin occidental de la mer Méditerranée.

02 mars 2018

Forțele Navale Române : trois nouveaux sous-marins

© Inconnu. Le Delfinul en 2011.

     La Forțele Navale Române (FNR - Force Navale Roumaine) voit sa force sous-marine se réduire à seulement une seule unité depuis les années 1980. Le Delfinul est de nouveau opérationnel après une éclipse de 22 ans. Il est question depuis - au moins - l'année 2012 que la FNR acquiert de nouveaux bâtiments. Cela ferait d'elle la première force sous-marine en mer Noire qui ne soit ni russe (6) ni turque (panachage des 13 unités).

 

01 mars 2018

Koninklijke Marine : des Dolfijn au Walrus replacement

     L'Onderzeedienst (Service sous-marin) n'a pas bénéficié de la mise sur cale d'un sous-marin depuis 1992. Les quatre bateaux de la classe Walrus quitteront le service entre 2027 et 2031. Ils seront les derniers représentants la construction sous-marine hollandaise depuis les Dolfijn. Le programme de renouvellement s'est orienté vers l'acquisition de quatre nouveaux sous-marins pour succéder aux Walrus, après avoir écarté d'autres options comme une capacité sous-marine dronisé ou des sous-marins « côtiers ».