Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





31 janvier 2019

Bâtiment Ravitailleur de Forces (BRF) : caractéristiques nautiques et opérationnelles


Le ministère de la Défense diffuse par le biais de son compte Twitter une infographie détaillant les principales caractéristiques du Bâtiment Ravitailleur de Forces* à l'occasion de la mise en avant des contrats renouvelant les matériels des armées. Le programme FLOTLOG (FLOTte LOGistique) aboutira bel et bien à un bâtiment logistique de 31 000 tonnes à pleine charge. C'est bien plus important que les 17 800 et 17 900 tonnes à pleine charge des Durance. Et le record des plus gros pétrolier-ravitailleurs détenus par La Seine et la Saône (23 800 tonnes), La Charente (26 000 t) et l'Isère (26 700 t) est battu.

30 janvier 2019

Frégate de Défense et d'Intervention

© Naval group. Vincent Groizeleau, "Les premières FTI moins équipées que les dernières", Mer et Marine, 6 décembre 2018.
La nomenclature amendée des appellations des bâtiments de la Flotte telle que présentée dans le Dossier d'Information Marine (DIM) 2019 recèle quelques inflexions ou précisions remarquables. Les Pétrolier-Ravitailleurs (PR) et Bâtiments de Commandement et de Ravitaillement (BCR) seront remplacés par des Bâtiments Ravitailleur de Forces (BRF). Les Bâtiments de Projection et de Commandement (BPC) deviennent des Porte-Hélicoptères Amphibies (PHA). Les Frégates de Taille Intermédiaire (FTI) ne sont plus, vive les Frégates de Défense et d'Intervention (FDI) ! Cette nouvelle appellation ravira à n'en point douter nos amis britanniques très friand de notre savoir-faire pour créer des catégories de frégates.

29 janvier 2019

Porte-hélicoptères amphibie

© Marine nationale. Rare réunion des Mistral, Tonnerre et Dixmude à l'occasion d'un Gabian en 2015.
La nomenclature amendée des appellations des bâtiments de la Flotte telle que présentée dans le Dossier d'Information Marine (DIM) 2019 recèle quelques inflexions ou précisions remarquables. Les pétrolier-ravitailleurs et bâtiments de commandement et de ravitaillement ne sont plus en premier lieu des ravitailleurs de vracs liquides mais sont voués à ravitailleur des forces. Les Bâtiments de Projection et de Commandement (BPC) changent eux-aussi d'appellation et deviennent des Porte-Hélicoptères Amphibies (PHA).

28 janvier 2019

Bâtiment Ravitailleur de Forces

© Fincantieri.
La nomenclature amendée des appellations des bâtiments de la Flotte telle que présentée dans le Dossier d'Information Marine (DIM) 2019 recèle quelques inflexions remarquables. L'une des plus importantes touche au programme FLOTLOG (FLOTte LOGistique). Il n'est pas étonnant que le nom du programme ne soit pas conservé. Le type Durance (5 unités) se compose des deux pétrolier-ravitailleurs Durance (1975 - 1999) et Meuse (1980 -  2015), constituant une sorte de première classe ou sous-classe, tandis que les Var (1984 - 2023 ?), Marne (1987 - 2025 ?) et Somme (1990 - 2029 ?) sont la "sous-classe BCR" (Bâtiment de Commandement et de Ravitaillement ). Hormis la Durance, les quatre autres unités seront remplacées par les Bâtiment Ravitailleurs de Forces* (BRF).

14 janvier 2019

"Les cuirassés "échantillons" - Tome 1 : Brennus, Carnot, Charles Martel" d'Alain Croce et Gérard Garier





 
Après l'appel à souscriptions pour l'impression de l'ouvrage Les escorteurs rapides par Robert Dumas et Bertrand Magueur, les éditions LELA Presse en proposent une nouvelle. Et il ne s'agit rien de moins que de "boucler" la longue liste de parutions au sein de la même maison consacrée aux cuirassés français de 1900 à 1914. MM. Alain Croce et Gérard Garier proposent rien de moins que de s'intéresser aux vilains canards de la ligne de file : les cuirassés "échantillons".
 

19 décembre 2018

Cuirassé de 21 000 tonnes projet C

© 2007- 艦艇写真のデジタル着彩 Atsushi Yamashita.
Ces quelques commentaires au sujet de ces projets de bâtiment de ligne, cuirassés et croiseurs de bataille confondus, doivent aboutir à la formalisation du bâtiment type qui fondera toute la philosophie des dernières unités françaises de ce genre. Mais là où il s'agissait de trouver avec le croiseur protégé le "graal" fondant quelques choix perdurant encore de nos jours par bien des aspects, l'attention se porte vers un point de divergence. Ce n'est pas le cuirassé de 40 000 tonnes portant du 450 mm, encore moins le 35 000 tW qui sont des occasions manquées de mettre sur cale rapidement une ligne de bataille permettant à la France de faire jeu égal avec les premières puissances. Non, c'est le projet C de la classe Courbet dès 1908 (John Jordan et Philippe Caresse, French Battleship of World Ware One, Annapolis, Naval Institute Press, 2017, 320 pages) qui est le point de divergence : sa non-adoption signe le déclasse total du corps de bataille français.

17 décembre 2018

Curieux graphique

Le magazine Clos bleus publiait au tout début du mois de septembre 2018 un numéro particulier (Plan Mercator - Projection vers 2030) consacrait au "plan Mercator" énoncé par le Chef d'Etat-Major de la Marine nationale (CEMM), l'Amiral Prazuck (12 juillet 2016 - ...). Le CEMM avait lui-même présenté le plan Mercator le 20 juillet 2018, celui-ci prenant la relève de Horizon Marine 2025 présenté fin 2014. La publication pointée ci-dessus contient ce graphique (p. 13) fort curieux. Alors que le nombre de questions qu'il provoque conduisait plutôt à entériner qu'il puisse s'agir d'un "loupé", de nouvelles informations au sujet du programme FMAN/FMC invitent à le reconsidérer.

11 décembre 2018

Cuirassé de 29 600 tonnes



John Jordan et Robert Dumas (French Battleships - 1922-1956 (Londres, Seaforth Publishing, 2009, 224 pages) révèlent l'existence de l'étude d'un bâtiment de ligne de 29 600 tonnes. Elle est demandée par l'Amiral Louis Hyppolite Violette (1er janvier 1928 - 16 février 1931) alors Chef d'Etat-Major de la Marine (CEMM). Les documents la portant n'ont pas encore été versés aux archives consultables. Cela n'interdit pas quelques supputations sur l'utilité de cette étude et sa place dans la ligne de file des avant-projets et projets français de cuirassés et de croiseurs de bataille.