Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





14 mai 2019

Plan naval et contrôle de l'action publique

© Gallica. Le ministre de la marine Georges Leygues avec les rescapés du sous-marin Prométhée en juillet 1932.

Loi navale, plan, statut ou programme naval ont disparu du domaine législatif pour se restreindre progressivement du champ réglementaire jusqu'à l'infra-réglementaire. Le contrôle parlementaire de l'action publique menée par le gouvernement est sur ce point précis en recul depuis le XIXe siècle : c'est-à-dire que la question navale, comme l'une des questions militaires, a été dépolitisée et réduite au "fait du prince", non pas de celui gouvernant la cité mais de celui portant la casquette du chef de l'administration concernée. Selon Charles de Gaulle, "la défense ! C'est la première raison d'être de l'État. Il n'y peut manquer sans se détruire lui-même" (discours de Bayeux, 1952) : pourquoi ne pas refaire de l'édification des armées une question politique débattue au Parlement ?

24 avril 2019

Frégates classe La Fayette : entre deux rangs

© Marine nationale.
Le cas des cinq frégates de classe La Fayette est particulièrement atypique depuis 2008 et devrait continuer à l'être jusqu'à, environ, l'année 2025. Elles pourraient continuer à servir bien au-delà de la barre fatidique des 30 années de service, bien que la Marine nationale ne se soit pas exprimée sur le sujet et que les documents de la programmation versés au grand public ne fasse pas cas de l'avenir de ces bateaux.

19 avril 2019

Navire de Combat du Futur ?

© Naval group. "Naval Group Latest Innovations at Euronaval 2018", Xavier Vavasseur, Navy Recognition.

C'est à l'occasion du salon EuroNaval que les anciens arsenaux, aujourd'hui Naval group, montraient à certains visiteurs dans leur salle d'exposition les avancées des travaux menés et la manière dont ils se représentent le bâtiment de combat du futur. Le "Surface ship design lab" dévoilait deux esquisses virtuelles de bâtiments de 2000 - ayant les traits du Sea patrol - et 4000 tonnes. Du nom de baptême Ocean avenger, ce trimaran de 4000 tonnes semble être le résultat d'un ensemble de travaux dont le premier avatar était le Swordship.

17 avril 2019

"Forces Aériennes Stratégiques - Histoire des deux premières composantes de la dissuasion nucléaire française" de Serge Gadal


Serge Gadal livre dans son Forces Aériennes Stratégiques - Histoire des deux premières composantes de la dissuasion nucléaire française (Paris, Économica, 2009, 397 pages) une histoire stratégique des FAS (Forces Aériennes Stratégiques) qui mérite lecture, malgré quelques défauts, tant pour une première approche que pour certains points abordés qui sont très bien exposés comme, par exemple et à tout hasard, le programme de simulation nucléaire.

16 avril 2019

European Patrol Corvette

© Naval group. Sea Patrol présenté à EuroNaval 2018.
Le plan Poséidon (Vincent Groizeleau, "La JV de Naval Group et Fincantieri devrait vite voir le jour", Mer et Marine, 10 avril 2019) devant rapprocher les chantiers navals italiens de Fincantieri de ceux français de Naval group (cf. supra : le Sea Patrol présenté à EuroNaval 2018) devrait se décliner selon une société commune dont le capital sera détenu à parts égales par les deux protagonistes et trois comités conjoints. L'un d'eux sera dédié aux projets binationaux et aux offres communes pour des programmes étrangers. Après l'abandon de la European Light Frigate (ELF) de 4500 tonnes en raison, notamment, d'un fort rejet français, l'un des premiers projets binationaux serait la European Patrol Corvette (EPC) de 3000 tonnes qui intéresserait bien plus la programmation des Marina militare et Marine nationale.

15 avril 2019

Sea Fire 500 : défense aérienne de la Flotte à l'ère hypersonique

© Xavier Vavasseur - Naval news.
La ministre des armées, Florence Parly, a visité le centre d'expertise des radars militaires de Thales à Limours où elle a pu y découvrir le premier panneau fabriqué du tout premier radar française à faces planes dont la construction avait débuté en mai 2018. Ce matériel partira la semaine prochaine pour la presqu'île de Saint-Mandrier où se situe le Site d’Expérimentations de Systèmes de Défense Aérienne (SESDA) où sont situés les plates-formes d’intégration à terre des systèmes de combat naval (le quatrième SMART-S Mk 2...) et des moyens d’évaluation de performances radar et guerre électronique. Le radar Herakles avait bénéficié de quatre années d'essais dans ce centre, le Sea Fire 500 se dirige vers un calendrier pratiquement identique (2019 - 2023 ?). Le premier radar devant devenir opérationnel sera livré à Lorient fin 2020. Quelques données opérationnelles quant à ce programme ont été annoncées. Par comparaison avec son nouvel équivalent américain - l'AN/SPY-6 - et par l'un des projets de la société à participations croisées de Fincantieri et Naval group : l'avènement de la défense aérienne de la flotte à l'ère hypersonique est acté.

05 avril 2019

P75(I) : lien avec les futurs SNA ?

© Naval group.
Le programme de l'Indian Navy pour l'acquisition et la construction nationale de six sous-marins dans le cadre du programme P75(I), prenant la suite du P75, commencerait à dévoiler quelques capacités opérationnelles visées par le cahier de charge. Elles annoncent des bateaux d'un fort tonnage pour un programme qui deviendrait ainsi l'anti-chambre d'un autre grand programme de sous-marins indiens, plus discret mais très convoité par l'un des plus petits clubs au monde : le programme de Sous-marins Nucléaires d'Attaque (SNA) indiens.

04 avril 2019

Classe Dreadnought : désacralisation du SNLE ?

© BAE Systems.
L'actuel système Trident mis en œuvre par la Royal Navy débutera son renouvellement depuis la fin des années 2020 jusqu'au cours des années 2030. Baptisé programme Successor, il accouchera de quatre nouveaux Sous-marins Nucléaires Lanceur d'Engins (SNLE) rassemblés au sein de la classe Dreadnought (Dreadnought (2028), Valiant (2030 ?), Warspite (2032 ?) et Dreadnough n°4 (2034 ?), un nom vieux de 450 ans dans la Royal Navy. Ils emporteront dans un premier temps des missile Mer-Sol Balistique Stratégique (MSBS) Trident 2D5. Mais la plus grand originale tiendrait plutôt quant à l'emploi des armes tactiques à bord.