07 juillet 2020

Alternance à la direction de la Marine ?

© Marine nationale. Mission Agapanthe 06 (24 février - 9 juin 2006). « PHOTEX » effectué à l'issue de l'exercice Red Shark (9 – 14 mars) mené avec la Marine royale saoudienne (القوات البحرية الملكية السعودية). Sont visibles, de gauche à droite, les : le pétrolier-ravitailleur Boraida (1984) de la classe Yunbu, le porte-avions Charles de Gaulle (2001 – 2038 ?), le SNA Saphir (1984 – 2019), le BCR Somme (1990 – 2025 ?), HMS Lancaster (1992) de la classe Duke ou Type 23, la FAA Cassard (1988 – 2019) et l'hélicoptère WG. 13 Lynx Mk 3/4 de la FASM Montcalm (1982 – 2017), non-visible sur le cliché.

     Les derniers bruits de coursives indiquent l'aboutissement d'un significatif aggiornamento à l'endroit de la direction de la Marine nationale, en lien avec l'occupation d'autres emplois militaires dont les trois qualifiés de « politiques » (conseiller militaire du Premier ministre, chef du cabinet militaire de la ministre des Armées et chef de l'état-major particulier du Président). Dans l'attente de la parution des décrets idoines, il est bien évidemment exclu d'affirmer. Néanmoins, des tendances sont perceptibles et peuvent, tout du moins, dessiner une possible « alternance ».

Les noms d'officiers généraux issus de la Marine nationale qui ont le plus circulé dans les papiers des journalistes car présentés, depuis fin 2019, comme étant appelés à occuper de nouvelles fonctions dans les mois suivants sont les vice-amiraux d'escadre Pierre Vandier et Jean-Philippe Rolland (Jean-Marc Tanguy, « Pierre Vandier se place en favori pour succéder à Bernard Rogel à l’Élysée », Le Marin, 11 février 2020). La crise sanitaire n'a pas donné lieu à de violents coups de barre, signe qu'il n'y a pas eu de désaveu, bien au contraire.

Le premier avait été nommée directeur adjoint du cabinet civil et militaire de la ministre des Armées et prenait ses fonctions au 1er septembre 2018, remplaçant le vice-amiral d'escadre Jean Casabianca (2 août 2015 - 31 août 2020), sous-marinier de son État. Le vice-amiral d'escadre Pierre Vandier avait été pressenti pour être nommé Chef de l'Etat-Major Particulier (CEMP) du Président au début de l'année 2020 mais il est finalement donné comme pouvant être prochainement nommé comme Chef d'Etat-Major de la Marine nationale (CEMM). L'Amiral Christophe Prazuck, actuel CEMM, est donné sur le départ à la fin du mois d'août 2020.


Le vice-amiral d'escadre Jean-Philippe Rolland, actuel ALFAN (AmiraL commandant la Force d'Action Navale), était annoncé pour devenir CEMM mais a été nommé par décret, en date du 4 juillet, CEMP avec une prise de fonction au 1er août 2020. Un surfacier, ayant eu l'heur de commander un porte-avions, succédera à un sous-marinier en la personne de l'Amiral Bernard Rogel à ce poste (6 juillet 2016 - 1er août 2020).


Une première conséquence, à l'endroit de l'équilibre entre les trois Armées, de ces mouvements prévisible et avéré est que sur les trois emplois militaires « politiques » (conseiller militaire du Premier ministre, chef du cabinet militaire de la ministre des Armées et CEMP), la Marine nationale conservera le troisième.


Le chef du cabinet militaire du Premier ministre est actuellement le général de corps d'armée Benoît Durieux depuis le 22 juillet 2017. Le dernier aviateur à avoir occupé ce poste était le général de brigade aérienne Olivier Taprest (14 août 2014 - 31 août 2016) et le dernier marin était le contre-amiral Alain Dumontet (1er août 1998 - 17 septembre 2002), surfacier.


En ce qui concerne le remplacement du vice-amiral d'escadre Pierre Vandier comme chef du cabinet militaire de la ministre des Armées, aucun « terrien » n'a occupé cette fonction depuis le général de brigade Bernard Thorette (15 juillet 1998 - 31 juillet 2002) et le dernier aviateur en date était le général de corps aérien Antoine Noguier (10 septembre 2012 - 31 juillet 2014).


La recherche de l'équilibre entre les trois Armées, autour de ces trois emplois, pourrait, selon une simple logique arithmétique, voir l'Armée de l'Air occuper une partie de ces emplois. Par ailleurs, il semblerait que l'actuel Chef d'Etat-Major des Armées, le général d'armée François Lecointre, soit lui-même appelé à être remplacé au cours des prochains mois. Le général d'armée aérienne Jean-Philippe Douin (9 septembre 1995 - 7 avril 1998) est le dernier officier général de l'Armée de l'Air à avoir été nommé à la plus haute fonction militaire.


Et le futur CEMA, s'il n'était pas le général d'armée
François Lecointre, aura à relever un des défis de la deuxième moitié de l'actuelle loi de programmation militaire 2019 - 2025, et non des moindres, qui sera de convaincre de l'intérêt, voire de l'urgence de respecter la programmation dont les fameuses « marches » de 3000 millions d'euros en 2023, 2024 et 2025 contre « seulement » 1700 en 2019, 2020, 2021 et 2022, sans oublier les travaux préparatoires à l'application de la clause de revoyure (article 7 de la LPM 2019 - 2025).

L'ensemble des enjeux qui attendent l'Armée de l'Air seraient, également, à même de justifier un accroissement relatif de son poids dans le dispositif institutionnel car certaines des phases les plus critiques du programme SCAF (Système de Combat Aérien du Futur) se produiront au cours des toutes prochaines années dont la conception, la fabrication et les essais d'un démonstrateur dont le premier vol devrait intervenir en 2026, sans oublier la cinquième tranche de production du Rafale mais également l'ensemble des volets spatiaux et, bien entendu, le renouvellement de la composante aéroportée à l'horizon 2035 tant par la plateforme - le futur NGF (Next Generation Fighter) - que par le vecteur : l'ASN4G (Air-Sol Nucléaire de 4ième Génération) qui pourrait bénéficier d'une première phase exploratoire par le démonstrateur V-max (Véhicule Manœuvrant eXpérimental) en 2021. Les sujets majeurs ne manquent pas.


Une deuxième conséquence, cette fois-ci au regard des équilibres internes entre les différentes forces constituées de la Marine, est qu'il se dessine une alternance entre les sous-mariniers et les surfaciers, voire à l'avantage des marins du ciel.


La direction de la Marine nationale, au prisme des officiers généraux de Marine nommés CEMM, avait été ravie par les sous-mariniers depuis la nommination de l'Amiral Pierre-François Forissier, le 4 février 2008. C'était une première depuis 14 années et la séquence Louzeau - Cotanea (1987 - 1994) que la Marine soit dirigée par un sous-marinier.


Et la dynamique initiée par l'Amiral Pierre-François Forissier se poursuivait par sa succession assurée par un autre sous-marinier, l'Amiral Bernard Rogel (12 septembre 2011). Et son successeur n'était pas stricto sensu un sous-marinier, malgré un passage sur deux de ces bateaux au cours de ces carrières, mais l'Amiral Christophe Prazuck (13 juillet 2016) est monté dans la suite des deux précédents CEMM. La parenthèse s'étalait dans le temps - 8 à 12 années - et dans l'espace avec non pas un retour à la vie civile de l'Amiral Bernard Rogel mais une extension de sa carrière avec son passage à l'Élysée et aux côtés du Président.


Et il est à remarquer, dans cette perspective de l'équilibre entre les forces constituées de la Marine nationale, que l'Inspecteur général de la Marine est souvent, à de rares exceptions observables, issue d'une force dont les priorités stratégiques sont alors à un niveau stratégique pouvant être considéré comme relativement plus bas par la pratique opérationnelle, voire l'intensité des enjeux programmatiques, si ce n'est les deux à la fois. Raison pour laquelle le bruit de coursive donnant, une hypothèse parmi d'autres, l'actuel Amiral commandant la Force Océanique Stratégique (ALFOST) comme prochain Inspecteur général de la Marine, en remplacement donc du VAE Denys de Bonnaventure, est remarquable à plus d'un titre (Jean-Dominique Merchet, « Elysée : l’amiral Rolland nommé chef d’état-major particulier », L'Opinion, blog Secret Défense, 5 juillet 2020).


C'est pourquoi les mouvements prévisible et avéré sont l'indice d'une possible alternance entre la séquence sous-mariniers et une possible dynamique aéronavale à la direction de la Marine nationale, d'où l'évocation d'une « alternance ».


Le VAE Pierre Vandier pourrait devenir le pilote de l'aéronautique navale à occuper le poste de CEMM depuis l'Amiral Alain Oudot de Dainville (15 juin 2005 - 3 février 2008). Et les marins du ciel n'ont occupé le poste de CEMM que de manière épisodique, au contraire des surfaciers et des sous-mariniers qui ont plusieurs fois instaurés de véritables séquences.


L
es vice-amiraux d'escadre Pierre Vandier et Jean-Philippe Rolland sont, pour le premier, marin du ciel, et pour le deuxième, surfacier. Mais ils ont en commun d'avoir commandé tous les deux un porte-avions. Cette liaison possible entre les deux hommes n'est pas des moindres puisque ce sont les sous-mariniers de la séquence précédemment évoquée (2008 - 2020) qui ont préparé l'ensemble du dossier de la succession du porte-avions Charles de Gaulle (2001 - 2038 ?).

La séquence des noms des missions du groupe aéronaval - Bois Belleau (novembre 2013 - février 2014), Arromanches (dans le cadre de la mission Chammal (2014 - 2020 ?), trois campagnes (2015 - 2016), Clemenceau (mars - juillet 2019) et Foch (janvier - avril 2020) - débutaient (bataille de Belleau wood, débarquement du 6 juin 1944 par le port artificiel d'Arromanches), aux dires mêmes de la Marine, en l'honneur de la relation franco-américaine. Néanmoins, ce registre symbolique n'apparaissait plus explicitement dès la mission Clemenceau dont le dossier de presse vantait l' « effort de coopération et de partenariat avec l'Orient, chemin que Georges Clemenceau avait lui-même emprunté ».

Néanmoins, il est tout de même remarquable que chacun de ces noms de mission jusqu'à la dernière dont le choix n'était pas justifié correspondait à des noms de baptême de porte-avions français, première coïncidence, et en plus, dans leur ordre d'admission au service actif dans la Marine nationale, deuxième coïncidence. Corrélation n'est pas causalité mais l'occasion est trop belle de proposer l'interprétation suivante que chacune de ces missions portait leurs messages stratégiques au service d'un seul but : assurer la succession du porte-avions Charles de Gaulle (2001 - 2038 ?) depuis que cet objectif a été défini par l'Amiral Bernard Rogel (12 septembre 2011 - 12 juillet 2016) en 2013.

Le Président de la République, selon le calendrier présenté au salon EuroNaval 2018, et confirmé lors de l'interview donnée à bord du porte-avions Charles de Gaulle (2001 - 2038 ?) le 14 novembre 2018 au journal télévisé de 20h00 de TF1, s'était engagé à rendre sa décision au sujet du programme PANG (Porte-Avions de Nouvelle Génération), à l''aune des conclusions des quatre études rendues en février 2020, à la moitié de l'année 2020, soit approximativement le milieu du mois de juin de cette année. Si décision a été prise, elle n'a pas encore été communiquée.


C'est pourquoi les nominations avérée et supposée des vice-amiraux d'escadre Jean-Philippe Rolland (CEMP) et Pierre Vandier (CEMM) est peut être en mesure de préfigurer une séquence aéronavale en tant que première priorité pour la direction de la Marine nationale.


En cas de décision favorable du Président de la République au sujet de la succession du Charles de Gaulle (2001 - 2038 ?), la mise sur cale de la future unité devrait se dérouler en 2026, et elle était même espérée dès 2025 avant que ne se produire la crise sanitaire, alors que toutes ses conséquences ne sont pas encore identifiées.

Toutefois, la ministre des Armées, Mme Florence Parly, avait confirmé, à l'occasion de la cérémonie du 18 mai en l'honneur de la découpe de la première tôle du Bâtiment Ravitailleur de Forces (BRF) n°1 - baptisé Jacques Chevallier (2022 ?) -, que le calendrier visait toujours, et ce comme depuis la formalisation du programme, un début des essais à la mer en 2036 afin de pouvoir admettre au service actif le PANG, au plus tard, en 2038 avec un certain nombre de marges de sécurité.

Cela suppose qu'un certain nombre de jalons préparatoires à ces différentes étapes critiques du programmes auront à être préparés avec une attention toute particulière de la direction de la Marine nationale. Le terme de ce soutien du programme en sa phase de réalisation n'est pas aisé à déterminer.

Et il se remarque que les deux séquences de sous-mariniers à la direction de la Marine nationale (1987-1994 et 2008-2020) correspondent toutes les deux à une proposition majeure et une proposition mineure.

Durant la première (1987 - 1994), la Marine aura eu à gérer l'entrée en phase de réalisation du programme SNG peu après la mise sur cale du Triomphant (9 juin 1986) et jusqu'à son lancement (26 mars 1994). À cette proposition majeure devait succéder la mineure qui devait être la mise sur cale du PAN n°2, officieusement baptisé Richelieu. Finalement, la mineure aura été constituée de la fin du programme SNA 72 et des études préliminaires du SMAF (Sous-marin d'Attaque Futur).

Durant la deuxième (2008-2020), la Marine avait la responsabilité de l'entrée en phase de réalisation du premier SNA issu du programme Barracuda, c'est-à-dire le Suffren qui a été mis sur cale peu avant (19 décembre 2007). Proposition majeure de la période qui s'achève avec le début des essais à la mer du même Suffren (27 avril 2020) et ce, jusqu'à sa livraison à la Marine avant, et très probablement, le terme des responsabilités de l'Amiral Christophe Prazuck.

La proposition mineure est alors double puisque si le PANG est dépositaire d'une exposition publique des plus importantes, la même période couvrait les premières étapes du programme SN3G (SNLE de 3ième Génération) précédent l'entrée en phase de réalisation du programme, désormais arrêtée pour l'année 2023 et ce, très probablement en raison de l'accumulation de l'équivalent de trois années de retard par la phase d'industrialisation du programme Barracuda.

Il ne serait alors pas étonnant d'observer une prochaine alternance à l'occasion soit de la mise sur cale d'un éventuel PANG, si le Président de la République en décidait ainsi, ce qui se produirait alors en 2026, voire 2025 comme espéré, ou bien à aux alentours de la mise sur cale du SN3G n°1 ou bien à l'orée de son lancement quelques années plus tard afin d'engager l'intensité des différents chantiers du renouvellement de la composante océanique.


Chef d’Etat-Major

de la Marine

(CEMM)

Inspecteur

général

de la Marine

Chef d’Etat-Major

des Armées

(CEMA)

Chef de l’Etat-Major Particulier
(CEMP)

 

 

 

PH75

 

Jean René Joseph
LANNUZEL
(1921 - 1997)

 

 1er août 1976
-
31 juillet 1982

Amiral
DAILLE
(1er octobre 1975)

 

Général d’armée
MERY
(1er juillet 1975)

 

Général de division
VANBREMEERSCH
(24 juin 1975)

Amiral
LE FRANC
(7 février 1977)

 

 

PA78

Amiral
TARDY
(29 janvier 1979)

Général de division
VANBREMEERSCH
(20 juillet 1980)

Général de corps d'armée
de MONTAUDOUÏN
(26 juin 1979)

Amiral
de GAULLE
(1er novembre 1980)

 
Général d’armée

LACAZE
(1er février 1981)


Général de corps aérien

SAULNIER
(21 mai 1981)

 

 

PA82

Amiral
de CASTELBAJAC
(29 décembre 1982)

 

Yves
LEENHARDT
(1926 - 2011)

1er août 1982
-
29 janvier 1987


Amiral

BRAC de la PERRIÈRE
(1er mars 1984)

 

Général d’armée aérienne
SAULNIER
(21 août 1985)

 

Général d’armée
SCHMITT
(14 novembre 1987)

 

Général d'armée
FORRAY
(28 mai 1985)

 
Amiral

BEAUSSANT
(1er septembre 1986)

 Bernard
LOUZEAU
(1929 - 2019)

30 janvier 1987
-
19 novembre 1990

 


Amiral

DENIS
(17 avril 1988)

 
Général de corps aérien

FLEURY
(31 juillet 1987)

 

PA88

Amiral
MERVEILLEUX DU VIGNAUX
(25 août 1989)

Vice-Amiral
LANXADE
(17 avril 1989)

 

 

PAN
n°1

 

PAN
n°2

Alain
COATANEA
(1933)

20 novembre 1990
-
30 juin 1994

 

Amiral
CALMON
(1er décembre 1992)

 

Vice-Amiral
LANXADE
(24 avril 1991)

 

Général de division
QUESNOT
(24 avril 1991)

 

 

Jean-Charles
Lucien Fernand

LEFEBVRE
(1938 - 2020)

 1er juillet 1994
-
1er mai 1999

Amiral
TURCAT
(30 avril 1994)

 

Général d’armée aérienne
DOUIN
(9 septembre 1995)

 

 Vice-Amiral
DELAUNAY
(8 septembre 1995)

Amiral
GAZZANO
(20 février 1996)

 
Amiral

MOYSAN
(1er janvier 1998)

 


Général d’armée
KELCHE
(9 avril 1998)

 

 



 

Général de division
BENTÉGEAT
(27 avril 1999)

 

Jean-Luc François
DELAUNAY
(1940)

 2 mai 1999
-
30 juin 2001

 

Amiral
ROY
(1er février 2000)

Jean-Louis
BATTET
(1944)

 1er juillet 2001
-
14 juin 2005


Amiral

BERAU
(1er avril 2002)

 

Général de corps d’armée
GEORGELIN
(16 octobre 2002)

 

 

PA2

 Amiral
MOULIN
(4 décembre 2003)

Général de division
BENTÉGEAT
(30 octobre 2002)

 

Alain
OUDOT de DAINVILLE
(1947)

 15 juin 2005
-
3 février 2008

Amiral
COLDEFY
(15 juillet 2005)

  

Général de corps d’armée
GEORGELIN
(4 octobre 2006)

 

Vice-Amiral
GUILLAUD
(4 octobre 2006)

 

Amiral
SCOTT DE MARTINVILLE
(1er septembre 2006)

Amiral
DUPONT
(1er septembre 2007)

 

Pierre-François
FORISSIER
(1951)


4 février 2008
-
11 septembre 2011


Amiral

PÉNILLARD
(15 septembre 2008)

 

 

 

 

Amiral
GUILLAUD
(25 février 2010)

 

 

 

 

Général de corps d’armée
PUGA
(5 mars 2010)

Amiral
LAUNAY
(1er septembre 2009)

Bernard Emile Marc
ROGEL
(1956)

 

12 septembre 2011
-
12 juillet 2016

Amiral
CHOMEL DE JARNIEU
(31 mars 2012)

 

 

NPA

Amiral
MAGNE

(2 septembre 2013)

 

 

 

 

 

 

Général d’armée
de VILLIERS
(15 février 2014)

Amiral
VERWAERDE
(1er juillet 2014)

Amiral
CHAPELET
(1er août 2015)


Christophe

PRAZUCK
(1960)

13 juillet 2016
-
août 2020 ?

Amiral
de TARLÉ
(1er septembre 2016)

 

 
Amiral
ROGEL
(6 juillet 2016)

Amiral
BÉRAUD
(24 décembre 2018)


FPA

Amiral
DENYS DE BONNAVENTURE
(1er septembre 2019)

 

 

 

Général d’armée
LECOINTRE
(20 juillet 2017)

 

PANG

VAE
Pierre

VANDIER
(1967)

août 2020 ?


Amiral
MORIO DE LISLE


août 2020 ?

 

Amiral
ROLLAND

(1er août 2020)

Légende :

Marins du ciel

Surfaciers
Sous-mariniers

Commandos

: a commandé un porte-avions.


1 commentaire:

  1. Le poste d'inspecteur général sera certainement réservé au major général de la Marine , soit le VAE Gourlez de la Motte.
    A chaque changement de CEMM, le major général change également, et si celui-ci ne devient pas CEMM, alors il devient inspecteur général de la Marine.
    Le poste de major général est toujours suivi d'un poste à 5 étoiles .

    RépondreSupprimer