22 octobre 2020

La 𝘗𝘦𝘳𝘭𝘦 brûlée, la 𝘗𝘦𝘳𝘭𝘦 ravagée, la 𝘗𝘦𝘳𝘭𝘦 martyrisée, mais la 𝘗𝘦𝘳𝘭𝘦 à réparer !

© Naval group - François Garnier. Extrait du documentaire Opération Scorpène Malaisie (2007) dont ce cliché pourrait préfigurer une future scène de l'année 2022 ou 2023.

      Nous avons peut-être été tous les spectateurs bien involontaires de l'année la plus « folle » de toute l'histoire de la sous-marinade française avec deux dénouements à l'américaine, c'est-à-dire avec une « happy end » : non seulement les essais du Suffren (2021 - 2054 ?) semblent s'être déroulés conformément au programme des essais depuis sa première plongée (29 avril 2020) et le bateau est en passe d'être livré à la Marine nationale, conformément au calendrier, mais la Perle (1993 - 2027 ?) ayant souffert d'un grave incendie de près de quatorze heures le 12 juin sera réparée et donc sauvée pour servir jusqu'à l'orée de l'année 2029. La ministre des Armées - Mme Florence Parly - avec une rare maîtrise de la communication politique, aura illuminé les trois premières journées de la première édition numérique du salon EuroNaval 2020 par une grande annonce concernant presque toutes la Force Océanique Stratégique (FOSt) : entrée en phase de réalisation du programme SN3G, premier tir d'un MdCN par le Suffren et la Perle sera réparée.

     L'incendie de la Perle, ce 12 juin 2020, et pendant près de douze heures, aura laissé planer le pire quant au sort du Sous-marin Nucléaire d'Attaque (SNA) alors au cœur de son Arrêt Technique Majeur (ATM) : c'est-à-dire quand le bateau est mis entièrement à nu et que ses principaux organes ont été débarqués du bord. La Perle avait été remise à Naval group fin novembre 2019 pour ce qui devait alors être le dernier ATM d'un SNA de classe Rubis. D'une durée de 18 mois, le chantier devait s'achever en mai 2021 (Vincent Groizeleau, Ultime arrêt technique majeur pour un SNA du type Rubis, Mer et Marine, 17 janvier 2020). Le retour à la mer était semble-t-il prévu pour le deuxième semestre 2021 dans l’optique d’un retour en opérations dès 2022.

Tous les ponts de la partie avant du sous-marin ont été emportés par l'incendie. Les premières inquiétudes se portaient quant à la potentielle perte des qualités mécaniques de la coque résistante qui si elle demeurait intacte en apparence pouvait tout aussi bien ne plus supporter les cycles de descente à l'immersion opérationnelle (300 mètres) et de remontée à l'immersion périscopique. Et plusieurs des travaux menés auront porté sur une fine auscultation de la coque afin d'en déterminer l'état.

Mais d'autres inquiétudes, apparues le jour-même de l'incendie, touchaient à une problématique bien plus pernicieuse et peut-être terriblement plus dangereuse pour la Perle (1993 - 2027 ?). Bien que l'ensemble des équipements du bateau ait été débarqué, il restait à bord ce qui est par destination inamovible : les réseaux de câbles électriques, les tuyaux, toutes les servitudes. Ces veines, artères et nerfs sont peut être les plus difficiles et à investiguer et à remplacer.

Car comment concevoir le chantier de reconstruction de toutes les servitudes d'un bateau mis sur cale le 27 mars 1987 et lancé le 22 septembre 1990 ? Les catalogues des industriels de 2020 portent-ils toutes les références permettant d'engager sereinement et rapidement le chantier ?

C'est pourquoi, et dès le jour funeste du 12 juin 2020, l'idée a semble-t-il germé un peu partout dans les conversations : et pourquoi pas découper l'avant de la Perle (1993 - 2027 ?) pour le remplacer par celui du Saphir (1984 - 2019) ? C'était presque prendre le pari que nonobstant l'état de la coque résistante de la partie avant de la Perle, le fait de procéder à pareil chantier paraissait régler tous les problèmes d'un seul coup.

     L'Amiral Christophe Prazuck, chef d'état-major de la Marine nationale (13 juillet 2016 - 31 août 2020), s'adressait dans une vidéo (Twitter, Facebook) aux marins le 16 juin 2020. Il déclarait alors qu'il « faudra maintenant des semaines d’expertises techniques pour comprendre l’ampleur des dégâts et probablement des mois pour en tirer les conséquences. Donc, pas de jugement à l’emporte-pièce, pas de désarroi ». Il s'agissait au terme de ces investigations de pouvoir proposer des options à la ministre des Armées afin de pouvoir statuer quant au sort de la Perle (1993 - 2027 ?). Florence Parly avait demandé un rapport d'étape des différentes actions engagées sur ce dossier pour la fin juillet 2020. La ou les décisions étaient alors attendues pour l'automne.


     L'annonce du 22 octobre 2020 par la ministre des Armées, Mme Florence Parly, était préparée, la veille, sur le réseau social Twitter par la publication coordonnée d'un tweet de son propre compte afin de prévenir qu'elle prononcerait une déclaration le jeudi 22 octobre à 11h45 au sujet de la Perle (1993 - 2027 ?) et le compte du ministère des Armées d'accompagner la déclaration par un autre tweet, citant la ministre, et précisant par un mot-dièse que cette déclaration était faite dans le cadre de l'édition numérique du salon EuroNaval 2020.

À moins de nous livrer le pire exercice de communication politique depuis des temps funestes, et avec un pareil décor : la ministre pouvait-elle annoncer autre chose qu'une décision aux conséquences heureuses ?

C'est donc au terme d'un quasi « show » que la ministre des Armées annonce que la Perle
(1993 - 2027 ?) sera bel et bien réparée. Et engage donc un chantier de six mois, nécessitant 300 personnes, qui n'a peut être pas d'égal dans l'histoire de la construction sous-marine française mais peut-être un équivalent avec la cannibalisation du Q244 afin de construire le Gymnote (1966 - 1986). Et relever un tel défi à l'occasion de la troisième journée du salon EuroNaval 2020, plus important salon naval de l'hydrosphère, permet de prendre le monde à témoins que d'un accident ne naîtra pas une catastrophe mais un exploit, confirmant l'excellence de la construction sous-marine française : à quelque chose malheur est bon. Un tour de force digne d'Apollo XIII ?

« C'est d'abord aux marins que je m'adresse pour leur dire que la « Perle » est réparable. »

Florence Parly, ministre des Armées, 22 octobre 2020.


Mais une fois les fastes et l'éclat de la communication passés, il s'agissait d'apprendre que l'avant de la Perle est irrémédiablement perdu et que les qualités mécaniques de deux des quatre tranches de la partie avant sont perdues par la faute de l'incendie de douze heures. L'Autorité de sûreté nucléaire de la défense (ASND) a donné son accord, eu égard à l'état des deux tranches arrières constituant la moitié arrière du bateau, à la remise en service de la chaufferie nucléaire (
Vincent Groizeleau, « Comment va se dérouler la réparation du SNA Perle ? », Mer et Marine, 23 octobre 2020).

Que serait-il advenu de la Perle (1993 - 2027 ?) s'il n'y avait pas eu le Saphir (1984 - 2019), désarmé seulement depuis 2019 ? S'agirait-il de lancer une réflexion quant aux rechanges de grande prévoyance ?

Le futur chantier semble se présenter comme un convoyage de la Perle (1993 - 2027 ?) vers le ventre maternel. Vincent Groizeleau (« Quels moyens pour ramener le SNA Perle à Cherbourg ? », Mer et Marine, 30 septembre 2020) s'interrogeait quant aux différentes solutions qui se présentaient pour amener la coquer meurtrie qui ne peut plus se mouvoir par ses propres moyens. C'est la société hollandaise RollDock à qui devrait échoir la responsabilité d'amener ce colis lourd qu'est la Perle jusqu'à Cherbourg (Vincent Groizeleau, « Comment va se dérouler la réparation du SNA Perle ? », Mer et Marine, 23 octobre 2020).

© RollDock (?). Le RollDock Storm transportant l'un des sous-marins du projet 636.3 acquis auprès de la Russie en 2009 (Hà Nội (2014), Hồ Chí Minh (2014), Hải Phòng (2015), Khánh Hoà (2015), Đà Nẵng (2017) et Bà Rịa-Vũng Tàu (2017).

 

Dès janvier 2021, La Perle sera convoyée entre Toulon et Cherbourg où elle sera libérée « au large » où les moyens portuaires de la base navale la prendront en charge afin de la conduire jusqu'au Dispositif de Mise à l'Eau (DME), c'est-à-dire l'ouvrage de la zone Cachin. Ce dernier permet habituellement de recevoir les nouveaux sous-marins sortant de la nef Maxime Laubeuf afin de leur permettre de rejoindre leur élément.

Et contrairement à sa naissance (27 mars 1987 - 22 septembre 1990), il était peu probable que le SNA rejoigne la cale n°3 et son plan incliné qui a vu naître tous les sous-marins nucléaires français depuis Le Redoutable (1971 - 1991). Son plan incliné n'est peut être plus compatible avec les méthodes de travail de Naval group et la cale n'est plus utilisée depuis la construction des SN2G de la classe Le Triomphant (1986 - 2008).

Le chassé-croisé sera historique à plus d'un titre puisque le DME aura alors connu tous les sous-marins nucléaires français puisque dans le cadre de sa transformation en musée Le Redoutable avait été tiré jusqu'à lui et la plateforme montée pour découper la tranche portant le compartiment chaufferie nucléaire et le remplacer par un des anneaux du Turquoise.

Simultanément, et donc toujours, peu ou prou, en janvier 2021, les travaux débuteront sur le Saphir : ce qui revient à dire que celui-ci empruntera également le DME afin d'être hissé à terre. Il devrait rejoindre la nef Maxime Laubeuf ou bien l'un des bâtiments de Naval group par l'entremise des marcheurs afin que sa moitié avant, jugée apte pour une dizaine d'années de service à la mer, soit séparée de sa partie arrière quant à elle jugée inapte à la reprise de la navigation pour plusieurs années et infirmant la possibilité d'une remise en service (Philippe Chapleau, « SNA Perle: la facture s'élèvera à au moins 120 millions d'euros dont 70 pour les Armées », Lignes de Défense, 22 octobre 2020).

Observerons-nous la nef Maxime Laubeuf abriter simultanément ou alternativement la Perle et le Saphir du programme SNA 72 aux côtés des Duguay-Trouin et Tourville du programme Barracuda ? Quatre SNA sous la même voûte ?

Les travaux sur les
Perle et le Saphir s'étaleront entre janvier et juin 2021 et seront assurés par une vingtaine de soudeurs cherbourgeois de Naval group pour le premier SNA tandis qu'une deuxième équipe, venant de Toulon et de la division services, rejoindra le Cotentin pour le deuxième SNA. Manière de dire que le programme Barracuda ne sera pas déshabillé au profit du programme SNA 72. Les travaux de jonction entre l'avant du Saphir et l'arrière de la Perle seront menés en juin 2021 (Philippe Chapleau, « SNA Perle: la facture s'élèvera à au moins 120 millions d'euros dont 70 pour les Armées », Lignes de Défense, 22 octobre 2020).

Et à la manière de l'illustration proposée pour ce billet, la Perle (1993 - 2027 ?) devrait quitter pour la première et dernière fois la nef Maxime Laubeuf en juin 2021 afin de rejoindre une deuxième fois l'ascenseur à sous-marins. Il s'agit de comprendre que le sous-marin rejoindra la même année Toulon afin d'y achever son arrêt technique majeur et que, donc, il ne sera pas apte à naviguer par ses propres moyens : un deuxième convoyage comme colis lourd devrait être assuré, probablement par la même société, RollDock.

La Perle devrait pouvoir être livrée à la Marine nationale, au terme de son ATM achevé à Toulon : à la fin du premier semestre de l'année 2022 ? Cela permettrait à l'équipage de conduire le programme d'essais suivant l'achèvement du chantier et de pouvoir reprendre les opérations en mai ou en juin 2023, date avancée par le ministère (Philippe Chapleau, « SNA Perle: la facture s'élèvera à au moins 120 millions d'euros dont 70 pour les Armées », Lignes de Défense, 22 octobre 2020).

Quel autre sous-marin français aura connu une remise sur cale dans son chantier de construction ? Le SNA sera-t-il relancé de manière triomphante, avec une belle cocarde tricolore signant, là, la fin du cauchemar ?

Toutefois, il restera une question symbolique : sera-ce toujours la Perle (1993 - 2027 ?) ? Un nouveau bateau ? L'enfant incestueux de la Perle et du Saphir (1984 - 2019) ? Le cœur du bateau réside dans la propulsion, même s'il en a perdu la tête. Par ailleurs, le Saphir ayant été désarmé : reste-t-il une simple coque à déconstruire ? Mais si l'avant reprend vie par une audacieuse greffe, ne vit-il pas encore ? Serait-ce plus simple de dire que c'est un nouveau bateau ? Ce serait dire que la Perle n'est plus. La Perle, première greffée de la construction sous-marine française ?

Enfin, cet heureux dénouement permet d'apporter un premier ou deuxième début de réponse à la problématique opérationnelle. Depuis le début des opérations de désarmement du Saphir (1984 - 2019), il demeure cinq SNA de la classe Rubis dont quatre sont injectés dans le cycle opérationnel puisque depuis le début de l'ATM de la Perle, ce bateau n'y est plus. Le Suffren (2021 - 2054 ?) a débuté ses essais à la mer le 29 avril 2020 mais son admission au service actif ne serait prononcée qu'aux environs de l'été 2021.

L'incendie de la Perle (12 juin 2020) contrariait un calendrier d'ores et déjà sous tensions puisque des doutes émergeaient en 2019 quant à la capacité des industriels dont le premier d'entre eux est Naval group de tenir les délais et donc l'objectif assigné par la Loi de Programmation Militaire 2019 - 2025 : la livraison des Suffren (2020), Duguay-Trouin (2022), Tourville (2023) et De Grasse (2025) sur la période.

Dans le même temps, il était prévu que le Rubis débute ses propres opérations de désarmement en 2020 et qu'il soit suivi très probablement par les Émeraude (1988) et Casabianca (1987) entre 2022 et 2025 tandis que l'Améthyste (1992) et, justement, la Perle (1993) devaient être retirés du service et en 2027 et en 2029.

Le désarmement du Saphir (1984 - 2019) devait être contre-balancé par l'admission au service actif du Suffren (2021 - 2054 ?).

Il avait été évoqué une possible prolongation du Rubis au-delà de la fin d'année 2020 afin de soutenir l'activité dès 2021. Il était question d'une brève IE à effectuer en 2020 pour ce dernier devant lui permettre de pouvoir naviguer jusqu'en décembre 2020 quand il avait vocation à rejoindre la Flotte du Nord (Cherbourg), aux côtés du Saphir désarmé en juillet 2019. Finalement, le Rubis sera prolongé, une fois de plus, grâce à un ultime arrêt technique, une fois encore, permettant vraisemblablement de le faire naviguer de décembre 2020 jusqu'à décembre 2021. Le Rubis (1983 - 2021) aura 38 ans (Vincent Lamigeon, « Comment l'armée va sauver le sous-marin Perle », Challenges, 22 octobre).

Et il était aussi avancé une possible prolongation d'un autre Rubis en la personne du Casabianca dès 2019 (Vincent Groizeleau, « SNA du type Rubis : Le prolongement d'un second bâtiment à l'étude », Mer et Marine, 8 janvier 2019) et donc bien avant l'incendie du 12 juin 2020. Rien n'a été dit depuis mais cette prolongation là paraît être difficilement dispensable car le Duguay-Trouin (2022 - 2052) ne sera pas au rendez-vous de son lancement initialement prévu en 2021.

Ces deux mesures seront peut être d'autant plus utiles et à renforcer dans la mesure où le chantier de réparation de la Perle exigera six mois de travaux, sans qu'il ne soit clairement explicité s'il s'agit de six mois au sein du calendrier initial ou bien six mois en plus de celui-ci, repoussant le retour de la Perle à la mer à la fin du deuxième semestre 2022 ou bien au premier de l'année 2023.

Graphique n°1 - Présentation de l'évolution de la trame SNA selon les ASA et RSA entre 1980 et 2060

Par ailleurs, le PDG de Naval group - M. Pierre-Éric Pommellet - déclarait le 21 octobre depuis son compte sur le réseau social LinkedIn que « ce succès [le premier tir d’un MdCN depuis un sous-marin français en la personne du Suffren (2021 - 2054 ?)] nous engage pleinement pour livrer à la Marine nationale et dans les délais prévus, tous les sous-marins de la série Barracuda. » Ce qui tend à faire accroire l’idée que les doutes de l’année 2019 ne sont plus d’actualité.

Ainsi se dessine le cadre et les calendriers des différents programmes et chantiers afin de soutenir l’activité de la sous-marinade française dès 2021 et jusqu’en 2025 afin d’éviter le creux identifié sur la période 2021-2023.


« Happy-end » ?

 

6 commentaires:

  1. Comme on dit dans les projets techniques: ce n'est que le début!
    Au boulot tout le monde. Et proprement.

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  2. Croisons que les doigts pour ce chantier se passe sans accroc. Et peut-être que l'on pourrait dans la même occasion y intégrer un sas pour les futurs drones ? Signalons la présentation du nouveau submersible autonome de l'IFREMER capable de descendre jusqu’à 6000 m. On va finir par avoir autant de drones dans les mers que dans les airs
    https://www.20minutes.fr/sciences/2892059-20201023-ulyx-nouveau-sous-marin-francais-autonome-surpuissant-permet-explorer-profondeurs

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    1. Peut être pas autant, mais un certain nombre:
      https://mars-attaque.blogspot.com/2019/03/marine-nationale-propos-de-drones.html

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  3. salut, j'ai aussi lut sur d'autres site internet que certains parlaient de réutiliser des parties du sna turquoise et diamant jamais achevé, bien que je doute de la véracité de ces sources, quelqu'un sait ce qu'il est advenu de ces deux coques? elles ne sont pas stocké depuis 30 ans quand même! Ca pourrait faire un bon article ca ce qu'il leur est arrivé a ces deux coques! Surtout que j'ai pas mal cherché sur google et j'ai rien trouvé et j'ai voulu aller voir sur google earth si on voyait pas les coques stocké a l'air libre mais tout est flouté!

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    1. Monsieur, Madame,

      Bonjour, pour avoir partiellement visité le site chergourgeois de Naval group, il ne m'avait pas été donné l'occasion d'apercevoir des anneaux de coques de SNA à l'air libre, bien que j'avais ce questionnement à l'esprit.

      Il est certain qu'un ou plusieurs anneaux de la coque du "Turquoise" avaient été usinés puisque l'un d'eux avait été soudé au "Redoutable". Par contre, je rappelle que le "Diamant" n'a pas reçu de numéros de coque de chantier : pas de QXXX. Il est douteux que ce bateau ait dépassé le stade des approvisionnements.

      S'il restait encore des anneaux de coque, ils sont peut être stockés dans l'un des très nombreux du site dont les anciennes cales couvertes n°1 à 4 qui ne servent plus aux activités de construction.

      Bien navicalement,

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  4. Encore une fois, nous voyons la faiblesse de notre outil militaire, si nous avions terminé le programme initial, soit 8 SNA nous ne serions pas dans cette impasse aujourd'hui, à tirer toujours sur la même ficelle pour tenter de raccorder les deux boûts. En cas de conflit nous serions marrons face à nos adversaires, par exemple le grand turc, mais nous avons l'habitude toujours d'appeler les autres à notre secours.

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