24 novembre 2015

Strategic Defence and Security Review 2015 : les attentes déçues de 2010 exaucées en 2015 ?

 © Inconnu. Les HMS Queen Elizabeth et Prince of Wales respectivement en achèvement à flot et en construction à Rosyth.
Le Prime minister David Cameron rencontrait le Président Hollande le 23 novembre matin, se recueillant devant le Bataclan, tout en dévoilant l'après-midi la Strategic Defence and Security Review (SDSR) de 2015, tant attendue de l'autre côté de l'English Channel. Les commentateurs britanniques reconnaissent dans les annonces deux priorités accordées à la puissance aérienne et aux forces spéciales. La Royal Navy n'est pas en reste car cette SDSR revient sur les attentes déçues en 2010. Cinq années de perdues ? 

Deux objectifs structurants de la politique de défense sont maintenus. Le premier est de disposer de forces armées capables le spectre complet des opérations. Le deuxième est d'attacher à cet objectif un investissement à hauteur de 2% du PIB du Royaume-Uni. Bien qu'il nous soit inconnu à cette heure si cet effort comprend ou non les pensions assumées par le Ministry of Defense.

© Ministry of Defense.

Heavy costs fort submarine COTS

C'était la décision peut-être la plus attendue : fallait-il renouveler la dissuasion nucléaire britannique ? Sous quel format ? Les cénacles de la Royal Air Force poussaient largement pour une restauration de la composante aéroportée, compensée par la disparition ou la suppression de la permanence à la mer de la composante océanique. L'une et l'autre des deux solutions étaient présentées comme moins coûteuses, forcément. 

Le statu quo l'emporte car les Sous-marins Nucléaire Lanceur d'Engins (SNLE ou SSBN en anglais) de la classe Vanguard seront remplacés nombre pour nombre dans le cadre du programme Successor. Il serait question d'un volume de 40 milliards de livres sterlling. Le coût unitaire des navires serait de l'ordre de 7 milliards de £. 

Nous ne pouvons que remarquer la chose suivante : eu égard aux informations circulant à propos de l'effort français en la matière, ces chiffres sont bien plus importants. Ce qui voudrait dire que Londres, assumant une dissuasion autonome, et non pas indépendante, dépense autant, si ce n'est plus, dans une seule composante. 

Le fait de rattacher les futurs SNLE anglais au CMC (Common Missile Compartment) pour mettre en oeuvre la même évolution du missile Trident 2D5 impose à la Royal Navy de suivre les ambitions américaines. Venant d'un objectif d'un coût unitaire de 7 milliards de dollars à 5 milliards, la marine britannique ne peut que naviguer dans ces eaux, sans manifestement pouvoir jouer sur le nombre de missiles embarqués. 

Quels sont les avantages financiers, industriels, économiques à respecter les traités liant le nucléaire britannique à la dissuasion nucléaire américaine ? 

7 Astute 

Toutefois, notons que l'effort du gouvernement en faveur de la sous-marinade est puissant. Les Astute auraient un coût unitaire de production oscillant entre 1 et 1,3 milliards de livres sterling. Si comparaison n'est pas raison, ils ont un tonnage et des capacités supérieures aux Suffren français, pour un effort financier en rapport. L'objectif de sept SNA sur la base de la classe Astute est affirmée.

Aussi, avec une telle somme investie dans les Astute et les Successor, la Royal Navy demeure à la pointe des technologies sous-marines grâce au partenariat liant Londres à Washington mais aussi au puissant investissement financier. Et il n'est pas interdit de penser qu'une classe pourrait compléter les Astute lors d'une prochaine SDSR.

Par contre, nous ne trouvons pas de traces sur le nécessaire tuilage entre ces deux programmes. S'il s'écoulait un laps de temps trop important sur les programmes Astute (septième unité livrée vers 2024-2025) et Successor, alors ils pourraient se reproduire la situation du début des années 2000. Les pertes de compétences liées au décalage entre les programmes Vanguard et Astute étaient tellement importantes que l'aide américaine avait été requise. 

Exercice tellement douloureux qu'il ne serait pas étonnant que la cadence de production soit ajustée ou bien, et paradoxalement, qu'une huitième unité soit commandée. 

Une nouvelle PATMAR !

À l'image de la SDSR de 2010, les décisions radicales tombent. La PATtrouille MARitime mise en œuvre par la Royal Air Force avait été abandonnée en 2010. Le programme Nimrod MRA4 avait été annulé en 2010, les avions ferraillé avant même l'entrée en service. Depuis, Londres requérait ponctuellement l'aide de la France et du Canada pour pallier cette carence quand des sous-marins, vraissemblablement russes, pénétraient dans les eaux britanniques et tentaient de pister les SNLE de Sa Majesté. 

Pour relever la crédibilité de la dissuasion océanique, Londres déclare vouloir passer commande de neuf Boeing P-8 Poseidon. Trois entreraient en service avant la fin de ce Parlement déclarait le Prime minister. Plus largement, les capacités aériennes au service des missions ISR (Intelligence, Surveillance, Reconnaissance) sont largement renforcées et les P-8 y contribueront, à l'image des Atlantique 2 français. 

C'est-à-dire que la Royal Air Force constitueront une architecture opérationnelle comparable à celles de l'Australie et du Japon, voire de la Corée du Sud et du Canada. Vers une one thousand ships navy ?

Dans ce cadre, quel avenir pour la détection magnétique des sous-marins ? Dans l'ancienne génération de PATMAR (P-3 Orion, Atlantic, Atlantique 2, etc), l'avion de patrouille maritime disposait d'un détecteur des anomalies magnétiques pour distinguer dans le champ électromagnétique terrestre la présence d'une grande masse de métal qui, en mer, risque fort d'être un sous-marin. 

Sur le P-8 de l'US Navy, ce senseur est déportée sur les drones mis en œuvre depuis la surface. Les Indiens, également acheteurs du P-8, demandaient l'installation d'un tel senseur sur l'appareil. Sauf erreur de notre part, les NH90 NFH avec kit ASM (Marine nationale) dispose d'un senseur MAD. Les Merlin HM2, non.  

La Marine nationale serait-elle mieux préparée à l'arrivée du P-8 que la Royal Air Force ? La question se pose, d'autant plus qu'il aurait été question de permettre à Londres d'acheter le trop plein d'Atlantique 2 dans le parc français afin de restaurer une capacité britannique dans le cadre du programme français de modernisation. L'achat de Poseidon, bien qu'ambitieux, cacherait quelques coûts annexes non-négligeables afin que la lutte anti-sous-marine britannique demeure cohérente. 

Carrier Strike Group hybride ? 

Il est annoncé dans la SDSR que la Royal Navy disposera bien des moyens humains et matériels pour mettre en service les Queen Elizabeth et Prince of Wales. Un renfort de plusieurs centaines d'hommes sera adjoint au format de la marine britannique à cet effet. Nous revenons loin des prétentions à ne faire entrer en service qu'un seul des deux navires entendues depuis 2009. C'est peut-être l'expérience française qui a pu convaincre le gouvernement britannique de l'intérêt de disposer d'une capacité aéronavale "permanente".

Le futur groupe aérien embarqué sera créée autour de 24 F-35B sur les 43 F-35 qui seront perçus par Londres d'ici à 2023. Il semblerait que le Gaé demeure sous la responsabilité de la Royal Air Force, ce que nous pensons comprendre.

La rumeur court sur un objectif de 138 F-35 à terme pour les forces armées britanniques. L'avenir nous le dira. Cependant, il serait question que la RAF s'équipe du F-35A. Il aurait peut-être été plus sage de préférer le F-35C. En cas de refonte CATOBAR des QE, il y aurait eu un vivier d'appareils. Et les F-35B auraient toujours pu armer une composante amphibie, voire un porte-aéronefs auxiliaire. 

Enfin, le HMS Ocean serait désarmé en 2018. Les Queen Elizabeth rempliraient également le rôle de porte-hélicoptères. Les commentaires anglais se plaisent à imaginer l'un gréé en porte-aéronefs, l'autre en porte-hélicoptères lors d'une même intervention. 

C'est une chose essentielle à retenir à notre sens : la permanence aéronavale s'entend de l'autre côté de la Manche comme la capacité à pouvoir mettre en oeuvre les deux navires à la mer simultanément, avec un groupe aérien embarqué et un groupe aéromobile.

La définition française est notablement différente puisqu'il s'agissait de pouvoir disposer d'un porte-avions en permanence après alerte. C'est pourquoi l'Amiral Louzeau réclamait dans les années 1980 la constitution de deux groupes aériens embarqués et de deux équipages suffisants pour armer les Clemenceau et Foch en même temps. 

FREMM et FTI

La flotte de surface de la Royal Navy semble connaître une situation analogue à celle de la Royale. Le programme Type 26 est maintenue à 13 unités, dont les huit premières seront en version ASM. 

Deux patrouilleurs hauturiers (classe River batch 2) seront commandés pour effectuer la soudure entre les précédents escorteurs et les futurs T26. 

Par contre, il est décidée que le batch des 5 dernières sera constituée d'une version plus légère et plutôt orientée sur l'Action Vers la Terre. 

A terme, la Royal Navy disposera de :
  • six destroyers Type 45 (d'ores et déjà en service) ;
  • huit frégates Type 26 ASM ; 
  • cinq Type 26 Global Combat Ship
Ce qui augure tout de même de 19 escorteurs, un format supérieur aux 15 frégates de premier rang de la Marine nationale, avec une défense aérienne bien plus développée. Mais en tenant compte des frégates de deuxième rang françaises (LaFayette et Floréal), la situation est plus équilibrée. La Marine nationale disposant à terme de plus de navires dédiées à la lutte ASM (une partie des FLF modernisées, les FTI en sus des FREMM et des capacités secondaires des Forbin).

Flotte logistique 

C'est un très fort format logistique qui est maintenue. En plus des quatre Tide (équivalent des FLOTLOG) qui rejoindront la Royal Fleet Auxiliary, Trois Fleet Support Ships seront également commandés. Avec neuf unités logistiques, le futur Carrier Strike Group hybride tout comme le groupe de guerre des mines anglais seront puissamment soutenus à la mer, en plus de l'ouverture d'une base dans le Golfe Persique. 

Après cette très rapide lecture de la SDSR 2015 mais aussi des commentaires à son sujet, il nous semble bien que les capacités de la Royal Navy sont nettement renforcées. La future capacité aéronavale sera bien plus cohérente, bien escortée et tout aussi bien soutenue à la mer. La dissuasion océanique est confirmée et renforcée. Ces capacités pourront évoluer dans le temps. La modernisation des Daring (Type 45) sera à suivre avec attention car si installation de SM-3 et d'Aster block 1 NT, Londres pourrait tenir son rang dans le Pacifique à côté des alliés navals des États-Unis. 


5 commentaires:

  1. De fait, ces annonces sont importantes. Cela dit,

    Du côté des sous-marins, le paradoxe reste. Des SNLE, oui, mais des SNLE soumis à l'autorité Américaine.
    Concernant les SNA Astute, je suis étonné du prix indiqué, les premiers ayant plutôt couté près de 2Md€ pièce chacun. Mais de fait, ils sont plus lours et mieux armés que les Barracuda Français. En revanche, sont-ils mieux équipés? Je ne sais pas. Et au regard de quelle mission en particulier?
    L'acquisition d'une nouvelle capacité PATMAR est aussi une bonne nouvelle. Cela leur évitera la honte aujourd'hui renouveler de nous appeler à l'aider pour aider leurs SNLE à quitter Falsane sans être suivi par les Russes. En revanche, le P-8 Poséidon est couteux, et le nombre de 9 est plutôt faible au regard de leur frontière maritime. Alors, comment faire? J'ai l'impression que cette capacité est limitée à la protection des SNLE et pas à la surveillance de leurs eaux. Bref, il serait presque trop facile pour un sous-marin de déposer des commandos en toute discrétion.

    Concernant le GAE, le panachage F-35A/F-36B est connu depuis bien longtemps. Oui, le F-35C a de nombreux avantages, mais il est aussi plus couteux. Et je ne pense pas que les British se décident un jour à payer 3Md€ pour convertir leurs CATOBAR en vrai porte-avions, sauf circonstances exceptionelles.
    "la permanence aéronavale s'entend de l'autre côté de la Manche comme la capacité à pouvoir mettre en oeuvre les deux navires à la mer simultanément, avec un groupe aérien embarqué et un groupe aéromobile.". Je vois que vous aussi vous lisez DSI HS. C'est un fait, les Anglais ont cette vision, mais cette vision pers toute concrétisation possible dès que l'un des 2 navires est en entretien, ou dès qu'il faut durer dans le temps. En effet, cela limite les activités aéro-amphibies à 6 mois, 12 mois en sacrifiant l'équipage.

    Enfin, et c'est une tradition chez eux, il y a une flotte logistique digne de ce nom. Là, pour le coup, nous devrions prendre des leçons car nous sommes vraiment nuls. Avec une flotte comme la notre, il ne serait pas abusé d'avoir 6 pétroliers ravitailleurs, 6 navires Ro-Ro et 3 navires logistiques (qui soient à la fois navire atelier, navire base pour des sous-marins diesels? et navire base pour des opérations de guerre des mines)

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  2. Les premiers étaient bien plus coûteux, oui, en raison des difficultés indiquées. Les coûts unitaires de production ont progressivement décliné. Les Astute déplacent 7800 tonnes en plongée, peuvent filer 30 noeuds, transportent environ dix armes de plus, etc. Oui, il y a une nette différence capacitaire. En matière de lutte anti-sous-marine, ils sont au-dessus, par exemple.

    Concernant la refonte CATOBAR, j'ai largement expliqué sur ce blog pourquoi il n'appartient qu'à moi de croire que le gouvernement anglais a menti sur les chiffres avancés en 2009/2010. 3 milliards de livres pour refondre deux navires, alors à peine en construction et alors qu'ils sont prévus pour une telle refonte à mi-vie ? C'est le prix d'un Cavour pour chaque refonte. J'ai toujours trouvé cette ardoise démentielle. A comparer avec les refontes SLEP des porte-avions US, autrement plus ambitieuses.

    Ma foi, il n'y a heureusement pas seulement dans DSI qu'on peut lire les acceptions de la permanence aéronavale, mais aussi chez les CEMM ou encore chez Coutau-Bégarie ! ;)

    Pour notre part, il me semble que le programme FLOTLOG fournira des navires et ravitailleurs et logistiques et navire-aterliers. Dès lors, nous aurions peut-être besoin d'une à deux unités de plus pour plus de souplesse. Nous avons un contrat d'affrètement pour les navires Ro-Ro.

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    1. Les premiers étaient plus couteux. Mais pour arriver à un prix moyen de 1,3Md£/Astute, cela veut dire que le prix moyen des suivants était de 925M£, et si le prix moyen était descendu à 1Md£/Astute, cela donne un cout de 400M£ pour chacun des 4 derniers sous-marins. Vous y croyez, vous?

      Ils transportent plus d'armes. Ma question est, ces sous-marins sont-ils réellement mieux équipés? Je veux dire, leur équipement or armes offensives est-il réellement supérieur (je parle donc des capteurs et des équipements qui font la réelle efficacité d'un sous-marin pour telle ou telle mission)? Et supérieur pour quelles missions? Le renseignement? La prise en chasse discrète? La détection?

      Oui, le gouvernement a probablement menti sur le chiffre. Mais il est certain que mettre des catapultes sur ces navires coutera très cher car il faut pour cela acheter les catapultes (au moins 4), les poser et adapter la structure (les volumes sont provisionnés pour le moment, mais ce ne sont que des volumes), installer la source d'énergie nécessaire aux catapultes (que ce soit à vapeur ou EM), changer le bloc de pont avant afin d'avoir un pont plat, ... Cela ne coutera pas forcément 3Md£, mais ce sera nécessairement très cher, sans compter le fait qu'il faudra réapprendre à travailler avec ces nouveaux outils.

      Le programme FLOTLOG est pour le moment réduit à une feuille de route malheureusement. Je suis d'accord, nous louons des Ro-Ro, mais ceux-ci sont couteux à louer (merci les assurances), d'où l'intérêt d'en posséder en propre et de garder la capacité d'en louer lorsque l'on a une pointe d'activité

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  3. Attention : j'ai bien écrit que le coût unitaire de production oscillerait entre 1 et 1,3 milliards de livres sterling. Jamais je n'ai parlé d'un coût moyen ni rapporté cette somme à l'ensemble du programme. Actuellement, le CPU serait de.

    Ces sous-marins de classe Astute sont mieux équipés... en tout. Il n'est même pas dit que les Suffren reçoivent finalement leurs sonars actifs anti-mines. Ils ont bien plus de senseurs, d'effecteurs pour toutes les missions incombant à un SSN anglais.

    Le système anglais s'appelle le EMCAT. C'était le dessin CVF-FR qui utilisait dans la vapeur. Dans les deux cas, les dessins du navire sont prévus pour. D'où l'énorme incompréhension d'avoir des coûts aussi astronomiques alors qu'on ne parle absolument pas d'une refonte SLEP ou de la refonte piste oblique & cie d'un Essex !

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    1. "Ces sous-marins de classe Astute sont mieux équipés... en tout"
      Cette affirmation me parait un peu hasardeuse. Par exemple, la suite sonar Thales Underwater 2076 de l'Astute est similaire à la suite sonar Thales UMS-3000 posée sur les SNLE français et les Barracuda. Cette dernière est d'ailleur une technologie 100% Française.
      Ces 2 types de SNA ont des mats optroniques et des systèmes ESM/CESM. Seul le barracuda semble garder en secour un traditionnel périscope.
      En quoi les Astutes sont-ils réellement supérieurs à part en emport de torpilles? On aimerai un peu plus que ... "en tout"
      Et à moins d'être un expert de chez Thalès ayant le droit de divulger de l'info, je ne vois vraiment pas ce qui permet d'affirmer une telle chose.

      ps: pour info, les Astutes n'emportent pas encore de Harpoon, même si des essais ont été menés, alors que les SNA Français emportent des Exocet depuis longtemps.
      ps2: l'EMCAT est un prototype. Personne ne sait à quoi ressemblerait la version opérationnel. Ce qui me fait dire une fois de plus que si les volumes sont provisionnés, ceux-ci ne sont pas amménagé. Mais nous avons l'air d'accord sur ce point.
      Pour le coût, la construction d'une catapulte est très onéreuse (100M$/unité? Encore plus) car elle prend du temps et requiert un grand savoir faire. Et la pose d'un module aussi complexe est toujours onéreuse. Surtout lorsqu'il faut aussi y ajouter une génératrice dédiée pour fournir l'énergie.

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