20 mai 2019

2020 : le HIL Marine ?

© Marine nationale. Quatre AS365 N3 Dauphin loués à NHV France pour la flottille 22S, 9 janvier 2019.
La succession des 37 hélicoptères Alouette III (SA-316B, SA-316B VSV et SA-319B) dont il ne subsiste qu'un reliquat maximum de 19 machines (7 SA-316B, 12 SA-319B) devrait être prise en charge par le programme HIL (Hélicoptère Interarmées Léger). Ne pouvant attendre les premiers "HIL Marine", le Chef d'État-Major de la Marine (CEMM), l'Amiral Christophe Prazuck, a retenu la solution de deux contrats de location pour les remplacer. La cible du futur deuxième contrat de location et l'âge des Dauphin suppose que ces derniers seront eux-aussi partiellement remplacés. Un jeu de chaises musicales se profilent à l'horizon comme une manœuvre bien réglée pour permettre l'arrivée en temps et en heure... du HIL.

Il s'agit de replacer l'Alouette III dans le concert des voilures tournantes de la Force Maritime de l'Aéronautique Navale (FMAN), c'est-à-dire les 133 machines perçues entre 1962 et 2011 :

Les 27 NH90 NFH Caïman Marine (13 NFRS (Naval FRench Support) dotés d'une ramper arrière et prévu pour les missions de liaison, transport et SAR, 14 NFRN avec autant de kits ASM que les NH90 NFH NFRS peuvent aussi intégrer) commandés par la Marine nationale pourvoit au remplacement d'une partie des 40 Westland/Aérospatiale WG-13 Lynx Mk.2/Mk.4 (1978 - 2022 ?) et des 29 SA-321G Super Frelon (1966 - 2010). Il y a une réflexion quant à l'accroissement du parc de NH90 NFH de trois unités à l'horizon de cette Loi de Programmation Militaire (LPM) 2019 - 2025, voire de la suivante (Vincent Groizeleau, "Caïman Marine : Retrofit des premières machines et projet d'accroître le parc", Mer et Marine, 28 juin 2018).

Les 14 premières machines reçues à des standards intermédiaires (step A et B) sont en cours de modification afin d'être portée au standard FRC (Final Radar Configuration) où elles bénéficient de leur pleine capacité opérationnelle, l'opération s'achevant en 2023. Sur les 22 NH90 NFH reçus fin 2018, les 5 derniers exemplaires doivent rejoindre la Marine nationale d'ici 2021.

Les 49 HIL dont la première machine devrait être livrée en 2028 permettront de remplacer les 16 AS.565SA Standard 2 Panther, les 11 AS365N/F/N3/N3+ Dauphin ainsi que les 37 hélicoptères Alouette III (SA-316B, SA-316B VSV et SA-319B) qui rejoignaient la Marine nationale dès 1962 et dont ils ne subsistent plus qu'un maximum de 19 machines dont certaines ont dépassé les 45 années.

En attendant le HIL, l'Amiral Christophe Prazuck, se voit contraint de trouver une solution temporaire tant pour les 19 Alouette III survivantes que pour les 8 Dauphin et 6 Panther qui auront atteint l'âge durant la période de la LPM (2019 - 2025). C'est pourquoi le CEMM explique devant le Sénat qu'il "milite pour leur remplacement anticipé et la location d'hélicoptères en attendant que le programme hélicoptère interarmées léger (HIL) arrive, au milieu des années 2020. Je suis ainsi prêt à louer des hélicoptères civils d'occasion pour faire le travail de liaison entre les bâtiments à la mer, aujourd'hui réalisé par les Alouettes III" (Audition de l'Amiral Christophe Prazuck, commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, 24 octobre 2017) Il déclare, toujours devant le Sénat, six mois plus tard, qu'il est "extrêmement satisfait de cette solution de transition" qu'est la location de voilures tournantes (Audition de l'Amiral Christophe Prazuck, commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, 11 avril 2018)

Le détail de l'opération s'affine puisque le chef d'état-major de la Marine donne à l'Assemblée nationale la cible d' "une quinzaine d’hélicoptères de gamme civile à l’horizon 2020" (Audition de l'Amiral Christophe Prazuck, commission de la Défense nationale et des forces armées, 14 février 2018) L'opération est confirmée et l'Amiral dévoile que "le coût de cette location [de la flotte intérimaire] correspond approximativement au coût du MCO de ces hélicoptères d'ancienne génération". Par ailleurs, au cours de la même audition, il révèle un changement de périmètres quant aux missions remplies par les NH90 et celles dévolues à cette flotte intérimaire qui remplacera "à la fois les Alouette III et les NH90 sur les plots de service public" (Audition de l'Amiral Christophe Prazuck, commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, 10 octobre 2018)

Un premier appel d'offres pour quatre hélicoptères était émis en 2017, l'Amiral Christophe Prazuck ne pouvait que confirmer son résultat lors de son audition du mois d'octobre 2018 devant l'Assemblée nationale puisque c'est NHV France qui remporte cet appel avec quatre AS.365 N3 Dauphin. Ce qui permet de déduire que la "flotte intérimaire" dont l'appel d'offres ne peut qu'être très prochainement émis pour respecter l'objectif d'une réception des premières machines en 2020, correspond à la volonté de la Marine de "louer des H160 et des Dauphin pour assurer les tâches de service public de sauvetage jusqu’à l’arrivée des nouveaux hélicoptères." (Audition de l'Amiral Christophe Prazuck, commission de la Défense nationale et des forces armées, 17 octobre 2018)

La location de voilures tournantes dans la Marine nationale n'est pas nouvelle : les trois AS.365N Dauphin acquis en 1990 (19, 81 et 91) sont loués à la société Héli-Service qui assure également le service depuis ces machines. Ce n'est qu'en 1993 que la flottille 35F ajoute les trois hélicoptères à son parc et qu'elle les arme. Le rapport Giralami de la Cour des Comptes soulignera que la mise en œuvre par une entreprise civile du matériel appartenant au Ministère de la Défense est contraire au droit public.Plus tard, et pour éviter une rupture temporaire de capacités entre le retrait de service du SA-321G Super Frelon (1966 - 2010) et l'entrée en service de suffisamment de NH90 NFH Caïman Marine, deux contrats de location sont passés pour deux EC225 et deux AS.365 N2 et N3 (2009 - 2012), ce deuxième contrat représentant la somme de 26,5 millions d'euros pour - déjà - la société NHV.

Le programme HIL selon le rapport annexé à la LPM (2019 - 2025) doit bénéficier des premières commandes sur la période avec pour objectif un lancement du programme en 2022, les dernières intervenant en 2030 au plus tard. La Marine nationale attendrait ses machines au plus tôt en 2024, au plus tard en 2028 avec un barycentre en 2026. Dans l'attente, il a été retenu l'adoption de deux solutions intérimaires pour éviter des ruptures temporaires de capacités avec, d'un côté, la location d'hélicoptères AS.365 Dauphin et, de l'autre, la constitution d'une "flotte intérimaire" pour laquelle la monture visée n'est autre que le H160.

L'escadrille 22S mène différentes missions dont la principale est la formation via l’École de Spécialisation sur Hélicoptères Embarqués (ESHE) dont la création remonte à 1972. En outre, la 22S assure aussi des missions de sauvetage en mer (Search, Alert and Rescue (SAR) et de liaison à bord des bâtiments de soutien. A ces fins, la 22S met en œuvre sept SA-316B et détiendrait également sept SA-319B. Les SA-316B servent l'ESHE, ces machines étaient partiellement soutenues par la mise à disposition de la Marine nationale du supplément d'heures du contrat Hélidax sous la forme de deux EC120 en 2017 et 2018. Par ailleurs, cette solution palliative permettait de faire patienter l'arrivée de nouvelles machines.

C'est par le truchement d'un appel d'offres lancé en 2017 que la société NHV France, filiale de l'entreprise belge NHV (Noordzee Helicopters Vlaanderen), est retenue pour fournir quatre AS365 N3 Dauphin. Aux termes de l'appel d'offres, la société NHV doit pouvoir fournir 1800 heures de vol par année entre 2018 et le 31 décembre 2023 tout en assurant la maintenance des machines. Le montant du contrat attribué en février 2018 est de 31,3 millions d'euros.

La première machine rejoint la Base AéroNavale (BAN) de Lanvéoc-Poulmic au mois de mai, les trois autres suivent au cours des mois suivants. La dernière promotion de quatre Élèves Officiers Pilotes de l’Aéronautique Navale (EOPAN) formée et sur SA-316B et sur EC120 a reçu son brevet le 12 octobre 2018 après 10 mois de formation. C'est au mois de novembre qu'on débuté les formations de moniteurs et d'élèves sur AS365 N3.

La flottille 35F existe sous sa forme actuelle depuis sa recréation le 1er octobre 1999 grâce à la fusion de la 33F et de la 23S. Après avoir versé ses SA.321G Super Frelon à la 32F basée à Lanvéoc-Poulmic, la 35F assurait désormais les détachements de service public (Le Touquet, Cherbourg, La Rochelle et Hyères) en lieu et place de 32F. Devenue l'unique flottille dotée de Dauphin, la flottille est transférée sur la BAN d'Hyères en 2003.

Les missions de la flottille se répartissent presque comme les machines : les missions de sauvetage à la mer au profit du Groupe Aérien embarqué (GAé) sont menées grâce aux trois AS. 365F. Celles de sauvetage à la mer relevant du service public sont assurées par les six AS.365N Dauphin et deux AS.365 N3+ Dauphin. Les cinq SA-319B Alouette III assurent des missions de liaison et de soutien d'une force à la mer, depuis l'hélitreuillage au profit de sous-marins jusqu'aux embarquements à bord de Bâtiments de Commandement et de Ravitaillement (BCR) et des frégates de surveillance de la classe Floréal.


Hélicoptères 
Modèles 
N° machines 
Admission au service actif 
Cap des 30 ans 





AS365N/F/N2/N3/N3+ Dauphin 

AS.365F 
313 
1990 
2020 
318 
1990 
2020 
322 
1991 
2021 


AS.365N 
17 
1992 
2022 
19 
1996 
2026 
24 
1993 
2023 
81 
1994 
2020 
91 
1995 
2020 
157 
2004 
2024 
AS.365 N3 
510 
2009 
2012 (fin contrat location) 
AS.365N2 
540 
2009 
AS.365 N3+ 
872 
2011 
2041 
928 
2011 
2041 







AS. 565SA Standard 2 Panther 







AS. 565SA 
355 
1994 
2024 
362 
1994 
2024 
403 
2009 
2039 
436 
1995 
2025 
452 
1993 
2023 
466 
1994 
2024 
486 
1995 
2025 
488 
1996 
2026 
503 
1997 
2027 
505 
1997 
2027 
506 
1997 
2027 
507 
1997 
2027 
511 
1997 
2027 
519 
1997 
2027 
522 
1997 
2027 
524 
1998 
2028 
Tableau n°1 - Synthèse des données de French Fleet Air Arm et HélicoPassion.

C'est bien la flottille 35F qui devrait bénéficier de la constitution d'une flotte intérimaire puisque à l'échéance de l'année 2025, soit le terme de l'actuelle période de la LPM, 8 des 11 Dauphin auront atteint l'âge (dont 4 dès 2020) tandis que si les 5 SA-319B peuvent continuer à voler jusqu'en 2026 dans le respect des règles de navigation aérienne, le coût de leur maintien en condition opérationnelle est d'ores et déjà prohibitif.

Il se dessine alors une manœuvre à trois temps :

Premier mouvement, la future flotte intérimaire d'une quinzaine de H160 devrait permettre de renouveler presque entièrement la 35F puisqu'il y a 13 machines à remplacer au cours de la période, voire 14 en comptant celle qui aura 30 ans en 2026. Ne resterait plus au cours de l'exécution du contrat de location que les les deux AS.365 N3+. Il ne serait pas illogique qu'il soit versé à la 22S afin de profiter d'une rationalisation des filières avec une machine par flottille.

Cette mise en service du H160 civile en attendant le HIL ne poserait que peu ou pas de problèmes puisque les missions assurées par la 35F ne nécessitent pas une plateforme militaire mais bien un hélicoptère adapté aux contraintes de l'environnement marin. Le H160 étudié pour emploi dans les industries pétrolière, gazière et para-pétrolière a une cellule conçue pour répondre à toute ou partie de ces contraintes. Il se pose la question de savoir si la location ouvrira la voie à une option d'achat quand les crédits budgétaires le permettront avec en conclusion un passage aux ateliers pour porter ces H160 à un standard militaire... ou non. Lesdites missions de service public n'exigent pas une plateforme militaire mais bien aéromaritime.

Deuxième mouvement. Au cours de la décennie 2020, cette flotte intérimaire permettrait des économies d'échelle de grande ampleur : un cinquième des voilures tournantes de la Force Maritime de l'Aéronautique Navale serait la plateforme civile à partir de laquelle sera développe le HIL, dont sa version navale. Une filière entière autour du H160 émergera.

Cet environnement préparerait non seulement l'arrivée des premiers HIL afin de remplacer les 16 AS. 565SA Standard 2 Panther qui auront atteint l'âge entre 2024 et 2028. La version navale, à développer, bénéficiera du retour d'expérience des H160 employés dans la Marine. Et l'existence d'une filière H160 faciliterait à de multiples niveaux la conversion de la 36F sur le HIL-M tout en ouvrant la porte à une accélération entre la réception des machines (idéalement entre 2024 et 2028) et leur admission au service actif.

Troisièmement, c'est une conséquence possible du choix d'une plateforme de 6 tonnes pour le HIL en lieu et place d'hélicoptères de 3 à 4 tonnes dont l'état-major de la Marine a manifestement mesuré toutes les opportunités à en tirer. L'Amiral Christophe Prazuck a précisé que cette flotte intérimaire ne sert pas seulement un objectif quantitatif mais aussi qualitatif. En effet, "cette flotte intérimaire qui remplacera "à la fois les Alouette III et les NH90 sur les plots de service public" (Audition de l'Amiral Christophe Prazuck, commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, 10 octobre 2018) devrait donc libérer les NH90 d'assurer les missions de sauvetage à la mer, lesquelles ne reposeraient que sur les H160 et ce, progressivement, à partir de 2020.

Les 27 NH90 NFH (2021), voire 30 par la suite, serviraient pour l'essentiel à bord des frégates de premier rang et du porte-avions Charles de Gaulle. La hausse de leur disponibilité alliée à une éventuelle légère hausse du nombre d'exemplaires et à une restriction du périmètre opérationnel, permettront peut être d'étendre le nombre de bâtiments susceptible de recevoir un NH90 NFH (avec kit ASM ?).

Les 15 frégates de premier rang représentent un effort moyen de 5 frégates en permanence à la mer et autant d'hélicoptères. Le porte-avions demande, environ, deux machines pour la moitié de l'année ("un demi-porte-avions"), soit une machine à plein temps. En faisant fi des autres missions, et en supputant que le tiers des NH90 NFH est disponible en permanence, il y a un besoin d'embarquer 6 NH90 NFH en permanence pour 9 supposés toujours disponibles. Il existerait donc une marge pour soutenir une augmentation du format des frégates de premier rang de 15 à 18 bâtiments. Si l'axe d'effort est la lutte anti-sous-marine alors c'est le nombre de kits ASM qu'il conviendrait d'augmenter avec ou sans machine supplémentaire pour non seulement équiper les FREMM mais aussi toutes les frégates avec un ou plusieurs hélicoptères... depuis les BPC ?

Dans l'hypothèse d'une commande supplémentaires de NH90 NFH, il ne serait pas surprenant que la Marine nationale cherche à étendre la flotte des 14 NFRN afin de restreindre quelques uns des 13 NFRS, c'est-à-dire ceux dotés d'une porte de débarquement, au service des forces spéciales de la Marine. La LPM (2019 - 2025) vise 10 NH90-TTH « forces spéciales » dont 6 livrés en 2025 au plus tard.

Au terme de cette manœuvre à trois temps, il apparaît que cette flotte intérimaire dont la machine souhaitée est le H160 devrait permettre d'introduire la plateforme civile à partir de laquelle sera développée le HIL, notamment sa version navale. Ceci permettant d'espérer une commande au moment opportun de la période (2019 - 2025) afin de remplacer les AS. 565SA Standard 2 Panther en temps et en heure. Mouvement ingénieux mais au pas point de faire taire quelques questions.

Cette flotte intérimaire peut laisser deviner sous certains aspects une location avec option d'achat, ce qui ne manquerait pas de rappeler quelques débats quant aux solutions innovantes telle que celle-ci. Sous un autre jour, la Marine nationale pourrait être questionnée quant à l'opportunité (manquée ?) de ne pas avoir recouru bien plus tôt à cet outil pour permettre aux Alouette III de rejoindre enfin un musée. Si l'expérimentation Hélidax peut expliquer le temps d'une acculturation à ces procédés pour l'institution, par exemple dans l'Aviation Légère de l'Armée de Terre, il n'en va pas de même pour la Marine qui a de l'expérience en la matière depuis 1990. Expérimentations de location d'hélicoptères qui n'ont pas marqué la Marine nationale en matière de maintien en condition opérationnelle puisque le fait d'être confronté à un unique interlocuteur pour leur soutien plutôt qu'à une multitude d'intervenants n'a pas présenté pour l'institution d'avantages significatifs dont il aurait fallu s'inspirer entre 1990 et 2012. Ce qui reviendrait à demander si les Alouette III n'ont pas joué les prolongation jusqu'à la déraison afin de justifier la cible du HIL-Marine (19 Alouette III + 11 Dauphin + 16 Panther = 46).

1 commentaire:

  1. Bsr !
    Intéressant article !
    Pour ma part, le HIL - et sa version H160 - ne sont en aucun cas les remplaçants des alouettes - dauphin et panther mentionnés .
    En fait , il n'ya que 2 Types de remplaçants, selon la vision et les moyens financiers- techniques dont nous diposons pour la dotation ENTIERE de notre MARINE.
    A savoir :
    - Option A : REMPLACER 30 des 46 machines par des EC 130"M" ... ET LE SOLDE - 16 - PAR DES NFRN supplémentaires.
    - Option B : REMPLACER 40 des 46 machines par des EC225 navalisés et modernisés ASM, et modernisée ASF dans une moindre mesure .. avec un changement d'affectation et de mission pour les NFH 90... et certains NFRN!... et 6 NFH supplémentaires. Pour la partie transport , la cabine des EC225 permet beaucoup sans se poser de questions. --- Les 2 cellules répondent à tous les besoins .... Ce que ne font aucunement les EC130 M, le H160 et HIL .
    Personnellement , cette option B a ma préférence, car le cumul des 2 cellules et 3 versions, répondent à l'ensemble de nos besoins!

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