17 novembre 2020

Armada del Ecuador - escuadrón de submarinos : renouvellement en 2028 ?

© Armada del Ecuador. Date et sous-marin inconnus.

     L'Armada del Ecuador (1809) détient et entretient deux sous-marins - à savoir les SS-101 BAE Shyri et SS-102 BAE Huancavilca - depuis 1978 au sein d'un continent sud-américain dont neuf des quatorze États sont dotés d'une force sous-marine. Quito ne s'est pas encore exprimé au sujet d'un projet de remplacement de ses sous-marins qui représentent 26% (2780 tonnes) de ses bâtiments de combat (~10 410 tonnes). Cependant, les modernisations, leur emploi au combat et l'importance des dépenses militaires équatoriennes ne permettent pas de douter que la sous-marinade équatorienne, fêtant sa 45ième année, aura l'occasion de célébrer de nombreux autres anniversaires après 2028.

L'histoire de l'arme sous-marine équatorienne est bâtie à partir du souvenir de MM. José Raymundo Rodríguez Labandera, ancien élève de l'école nautique de Guayaquil, et José Quevedo qui sont réputés pour avoir fait naviguer sous les eaux de la rivière Guayas le submersible baptisé Hipopótamo, devant témoins dont la presse, le 18 septembre 1838. Et ce serait la première du genre pour toute l'Amérique du Sud, voire un des engins aptes à postuler à la première initiant le fait sous-marin. Par ailleurs, il est à signaler que le premier sous-marinier équatorien, Manuel Antonio Alomía Guerra, était admis en 1928 à l'École navale chilienne d'où il ressortait sous-marinier.

 

Naissance de l'arme sous-marine équatorienne

     Le général Guillermo Rodríguez Lara (1972 - 1976) accédait à la présidence par l'entremise du coup d'État du 15 février 1972, commis par le commandant Jorge Queirolo Gómez qui lui remettait le pouvoir. Sa présidence fut marquée par le recours aux revenus pétroliers au profit d'une politique de redistribution sociale et, notamment, de dépenses militaires afin de moderniser les trois Armées. Par exemple, la Fuerza Aérea Equatoriana percevait ses premiers jets supersoniques - des SEPECAT Jaguar - et l'Armada del Ecuador bénéficiait de la commande de trois vedettes rapides lance-missiles (MM38 Exocet) et de ses premiers sous-marins.

La décision de doter l'Équateur de sous-marins était prise en 1973. Plusieurs propositions furent reçues, sans que ne soit précisé par quels constructeurs elles furent émises : Daphné (Direction technique des constructions navales (DTCN) ? Projet 641 soviétique ? Dans tous les cas, le contrat est attribué à la la société allemande Howaldtswerke-Deutsche Werft (HDW)et il était signé le 18 mars 1974. Celui-ci portait commande de deux sous-marins du Type 209/1300.

Ils seront dénommés :

  • Shyri (5 novembre 1976), en l'honneur la culture Quitu-Caras, peuple considéré les seigneurs des chaînes de montagnes de la cordillère des Andes et qui résidait dans la ville actuelle de Quito d'où il défendait son territoire des Incas ;
  • Huancavilca (23 mars 1977), du nom d'une ancienne tribu établie dans les provinces actuelles de Guayas et de Santa Elena. Ils sont considérés comme des navigateurs invincibles et protecteurs de son territoire contre les invasions étrangères.

Deux noms qui réunissent la capitale à la façade maritime - en particulier au centre névralgique de sa puissance maritime : Guayaquil - tout en évoquant la défense d'une insularité historique et stratégique contre toute souveraineté extérieure. 

 

Création de l'arme

     L'Armada del Ecuador entreprenait le chantier de la création de sa force sous-marine grâce à deux coopérations nouées avec le Brésil (1973) et le Chili (1974) permettant l'instruction des deux premiers contingents de sous-mariniers équatoriens :

Le premier contingent rejoignait l'Escola de Submarinos (1963 - 1973) entre les 14 février et 9 août 1973. Et les élèves sous-mariniers équatoriens s'exerçaient à la mer à bord des sous-marins : SS-10 Guanabara (ex-SS-350 USS Dogfish), SS-11 Rio Grande do Sul (ex-SS-381 USS Sand Lance) et SS-12 Bahia (ex-SS-390 USS Plaice) de classe Balao et servant dans la Marinha do Brasil.

Le deuxième contingent atterrissait, en 1974, au Chili où ils furent également instruits. L’amarinage s'effectuait à bord des SS-21 Simpson (ex-SS-413 USS Spot) et SS-20 Thompson (ex-SS-414 USS Springer), également de classe Balao.

Le Comando de Submarinos de l’Armada del Ecuador n'était alors créée qu'en 1974. Ces deux premiers contingents de sous-mariniers équatoriens passèrent par la mission navale équatorienne, créée à Kiel (RFA) en 1975. Ils passèrent une succession de formations, notamment par la Marinewaffenschule (Eckernförde - RFA), l'école d'ingénieurs de Neustad, les différentes sociétés conceptrices des différents systèmes des futurs sous-marins et, enfin, par HDW (Baubelehrung) pour apprendre la prise en main générale du bateau.

L'Équateur créait son Escuela de submarinistas, préparant déjà le renouvellement de ce premier cycle grâce à ses premiers cours, dispensés dès 1979.

 

Construction des Shyri et Huancavilca

     La mise sur cale du Shyri intervenait le 1er novembre 1974. La coque était lancée le 6 octobre 1976 et le chantier était achevé le 5 novembre 1977. Le sous-marin était transféré à la Marine équatorienne le 4 novembre 1977. La cérémonie de baptême, au cours de laquelle le pavillon national était hissé pour la première fois, se déroulait le 5 novembre 1976. Son premier commandant était le capitaine de frégate Raúl Toledo Echeverría. Le 16 janvier 1978, Shyri et son équipage mettait le cap sur l'Équateur, entrant dans les eaux territoriales le 8 mars 1978 et accostant à la base navale de South Guayaquil le 10 mars. 

La coque du Huancavilca était mise sur cale le 20 janvier 1975 et lancée le 15 mars 1977 et finalement achevée le 16 mars 1978. La cérémonie de baptême, au cours de laquelle le pavillon national était hissé pour la première fois, se déroulait le 16 mars 1978. Son premier commandant était le capitaine de frégate Marcelo Sola Salvador. Le 31 mai 1978, Huancavilca et son équipage mettait le cap sur l'Équateur, accostant à la base navale de South Guayaquil le 24 juillet 1978.

 

 

Type 209/1300 

 

Classe Shyri

 

SS-101 BAE Shyri (1978)

SS-102 BAE Huancavilca (1978)

Longueur (mètres) 

59,5

Diamètre (mètres) 

6,2

Tirant d’eau (mètres) 

5,5

Déplacement (tonnes)
en surface
en plongée


1260
1390

Immersion (mètres) 

500

Vitesse (nœuds)
en surface
en plongée


11
21,5

Propulsion

4 x MTU 12V493 TY60 (1086,2 CV)
1 x MEP Siemens

Autonomie (nautiques) 

8 000 à 10 nœuds (schnorchel)
400 à 4 nœuds (plongée)

Vivres (jours)

50

Equipage 

33 (1978) – 45
(36 bannettes)

Tubes Lance-Torpilles 

8 x 553

Nombre armes tactiques 

14
(8 (tubes) + 6 (racks)

 

Modernisations successives des Shyri et Huancavilca 

     La première période (1983 - 1985) exigeait des bateaux une traversée transocéanique aller et retour, en doublant le cap Horn. Les SS-101 BAE Shyri (mars 1983 - juillet 1984) et SS-102 BAE Huancavilca (février 1984 - juin 1985) bénéficiaient d'un grand carénage en République Fédérale d'Allemagne (RFA).

La deuxième période (1990 - 1994) voyait les SS-101 BAE Shyri (septembre 1990 - juillet 1992) et SS-102 BAE Huancavilca (septembre 1992 - juin 1994) bénéficiaient d'un deuxième grand carénage mais cette fois-ci en Équateur, à Guayaquil.

Il est à noter que des révisions des batteries des deux sous-marins avec remplacement de tout ou partie des éléments eurent lieu en 1995 et 1999.

     La troisième période de modernisation (2008 - 2014) fut lancée dans le cadre du programme Albacora. Il semblerait qu'il ait été envisagé ou bien fortement désiré que la société colombienne COrporación de ciencia y TECnología para el desarrollo de la industria naval MARítima y fluvial (COTECMAR) alliée à HDW remporte le marché dont les travaux devaient s'étaler entre 2008 et 2011.

En l'espèce, le programme s'est finalement distingué à double titre : d'une part, le programme a procédé par appels d'offres qui furent reçues du Brésil, du Chili et d'Allemagne et, d'autre part, la proposition ayant remporté l'appel d'offres venait du chantier naval chilien ASMAR allié à DCNS (deux contrats du 22 décembre 2007), renforçant l'assise d'un des deux pôles industriels continentaux capables d'ouvrir et de refermer la coque résistante d'un sous-marin, avec le Brésil.

L'offre chilienne se chiffrait à 89,81 millions d'euros (2008), soit, et environ, 103 millions d'euros aux conditions économiques de l'année 2019. C'est l'un des plus importants programmes militaires équatoriens, en termes de volume financier, lancés ces vingt dernières années dans ce pays.

Ce volume financier est à comparer avec les 115 millions d'euros (2016) - soit 120 millions d'euros aux conditions économiques de l'année 2019 - prévus par le programme de rénovation à mi-vie des sous-marins suédois HMS Gotland (2017 – 2018) et HMS Uppland (2018 – 2019) du programme A19.

ASMAR s'inspirait, pour son offre, de ses propres travaux - menés partiellement avec Naval group - au profit de la modernisation des sous-marins chiliens SS-20 Thompson (1984) et SS-21 Simpson (1984) de type 209/1300 pour lesquels DCN avait remplacé le système de combat en 2004.

Le système de combat des sous-marins équatorien fut déposé par UDS International (Naval group) et SISDEF afin d'être remplacé le Submarine Tactical Integrated Combat System (SUBTICS (Thales).

Les bateaux équatoriens furent modifiés pour la mise en œuvre de nouvelles armes tactiques : les missiles anti-navires à changement de milieu SM39 Block 2 Mod 2 (MBDA) ainsi que les torpilles lourdes Black Shark (WASS). Mais l'Équateur n'est client que de la deuxième munition, acquise à hauteur de 16 exemplaires en 2012 pour 24,6 millions d'euros, en remplacement des torpilles lourdes SST mod.0.

Il est notable que la suite sonar CSU-3 fut remplacée par une nouvelle sonar S-Cube à l'occasion du programme Albacora. Les aériens ont bénéficié d'une révision et d'un remplacement partiel.

La propulsion a bénéficié d'une dépose complète ou bien de grandes visites de ses gros équipements dont le moteur électrique de propulsion et les quatre diesels pour lesquels a été installé le système de contrôle Diesel Monitoring Panel du fabricant de la société chilienne SISDEF. Par ailleurs, les éléments des deux batteries ont été déposés et remplacés.

Le BAE Shyri (1978) rejoignait Talcahuano (ASMAR) en 2008 le premier car ayant souffert, le 2 février 2003, d'un incendie provoqué par un manque de ventilation de la batterie (dégagement H2) alors qu'il était amarré à quai à la base navale et ayant coûté la vie du sous-marinier Carlos Pérez Vélez qui intervenait sur le sinistre. Le bateau avait été sorti du cycle opérationnel (2 février - 21 juillet 2005). Les réparations purent être effectuées avec les seuls moyens équatoriens. Au sortir de sa modernisation, il fut livré par ASMAR le 19 octobre 2012.

Le BAE Huancavilca (1978) entrait au chantier de Talcahuano (ASMAR) le 15 novembre 2011 et était livré à la Marine équatorienne le 26 septembre 2014. La modernisation fut validée par le tir d'une torpille, le 25 octobre 2014, en Équateur.

Le programme Albacora fut perturbé par les conséquences du tremblement de terre du 27 février 2010, au Chili, et le tsunami qui s'ensuivit. Sans que les bateaux ou l'environnement industriel les soutenant ait été touché, il semblerait que les délais de livraison aient été rallongés dans des proportions non-précisées.

Enfin, dans le cadre de la reprise en main des deux sous-marins par leurs équipages équatoriens, il a été souligné que la Marine chilienne aura apporté une assistance significative en la matière.

 

Service en temps de guerre

     Les sous-marins équatoriens furent engagés au combat dans le cadre du conflit (1978 - 1998) opposant l'Équateur et le Pérou au sujet du Protocole de Rio, signé après la guerre de 1941-1942. Quito se retirait de la commission de délimitation des frontières en 1953. Le conflit ne trouvait sa résolution que par la signature, le 26 octobre 1998, d'accords à Brasilia.

C'est en 1981 que débutait la guerre du Falso Paquisha débutait (janvier - février 1981) par des combats se déroulant autour de trois avant-postes équatoriens dénommés Paquisha, Mayaicu et Machinaza par les Équatoriens et Falso Paquisha, Falso Mayaicu et Falso Machinaza par les Péruviens. Combats qui virent l'emploi de l'aviation mais également l'engagement des sous-marins équatoriens.

Les sous-marins Shyri et Huancavilca, commandés respectivement par les capitaines de frégate Jaime Guerra Melo et Bayardo Coronel Herrera menèrent des patrouilles dès janvier 1981 et "pendant plusieurs mois", tant dans l'objectif de protéger le trafic maritime que pour dissuader le Pérou qui possédait alors deux Type 209/1100 et deux Type 209/1200. Il est même rapporté que le Shyri avait eu l'occasion de mettre en eaux ses tubes lance-torpilles et d'ouvrir les portes (de la coque externe ? des tubes ?) sans aller jusqu'à lancer ni même que ne soit précisé quelle avait pu être la cible.

Pour l'accomplissement de ces missions, le Président Luis Oswaldo Hurtado Larrea (1981 - 1984) récompensa le commandant du Comando de Submarinos en lui décernant le mérite naval commandant Morán Valverde, au grade de chevalier.

Dans la lignée de la montée des tensions entre l'quateur et le Pérou entre 1991 et fin 1994 par des accrochages entre patrouilles dans les zones contestées, éclatait finalement la guerre du Cenepa (26 janvier - 28 février 1995), se déroulant donc dans la haute-vallée de la Cenepa. Il s'agissait une nouvelle fois d'opérations militaires visant à la conquête d'avant-postes, en l'occurrence de ceux établis par l'Équateur dans la vallée.

Les sous-marins Shyri et Huancavilca, cette fois-ci commandés par les capitaines de frégates René Narváez Espinoza et Patricio Hinojosa Larco, reprennent leur patrouille. L'objectif est, une nouvelle fois, d'éviter au pays le blocus et à dissuader l'adversaire d'une escalade en mer. Patrouilles qui durèrent jusqu'à 42 jours en plongée, ce qui revient implicitement à dire que la durée totale du déploiement excède potentiellement ce nombre.

 

© Archivo fotográfico del Comando de Submarin. Date et sous-marin inconnus.


Diplomatie sous-marine équatorienne

     Quelques exemples permettent de saisir, outre l'emploi en temps de guerre, dans quelle mesure les sous-marins équatoriens ont déjà été employées à des missions de diplomatie navale dont le point commun est l'affirmation de la souveraineté équatorienne en mer :

L'emploi des sous-marins équatoriens en temps de paix s'est particulièrement distingué lors des exercices UNITAS XLI (océan Pacifique, 2000) avec le Pérou et UNITAS XLII (océan Pacifique, 2001) en Colombie. La prose officielle vante l'intérêt de ces manœuvres tant pour élever les savoir-faire opérationnels que pour renforcer les liens entre les pays participants.

Un autre exercice, particulièrement notable et régulièrement mis en avant dans la littérature équatorienne, est celui de l'année 2005, pour transformer les enseignements de l'incendie subi le 2 février 2003 par le BAE Shyri. Le déroulé de l'exercice consistait, après une phase préparatoire au port, à mener le renflouement, en pleine mer, du même BAE Shyri par la seule assistance de la corvette missile CM-13 Los Ríos. Une capacité partielle de sauvetage de sous-marins, loin d'être anecdotique depuis la perte de l'ARA San Juan (17 novembre 2017).

Il est notable que les sous-marins équatoriens aient été employé à des missions de sauvegarde maritime et que c'est un emploi de plus en plus répandu par le monde. Par exemple, en août et septembre 2017, ils furent employés pour suivre flottille de pêche composée de navires chinois suspectée et confondue d'actions de pêche illicite. 300 tonnes de poissons illégalement pêchés dans l'aire marine protégée des Galapagos furent saisies à bord du cargo Fu Yua Leng 999 par un patrouilleur équatorien, opérant de conserve avec un sous-marin et des moyens aériens. Il est remarqué en Équateur que l'engagement d'un sous-marin, même pour la police des pêches, dissuade d'un coup de force adverse, par exemple par l'adjonction d'un escorteur (de surface) à la flottille de pêche.

 

2028 : remplacement ?

     À l'instar d'autres pays d'Amérique du Sud, dans des termes inquiets, une partie de l'Équateur s'inquiète du couplage entre la progression de la démographie mondiale vis-à-vis d'une concurrence logiquement accrue dans l'obtention des ressources qualifiées, par exemple, ici de « vivantes » et « non-vivantes » (Juan Carlos Tello Taoapanta, « Cuaranta y cinco años del Arma submarina ecuatoriana », Revista de Marina, janvier - février 2020). La perspective navale de Quito ne peut qu'être tournée vers l'océan Pacifique, parsemée de flottilles de pêche chinoises apportant à Pékin un complément de protéine à sa population tandis que la Chine ne peut pas se targuer de bénéficier de suffisamment de terres arables, d'où les nombreux investissements fonciers en Afrique et en Amérique du Sud.

Les sous-mariniers équatoriens, tablant sur une durée de vie de cinquante années de leurs sous-marins, et postulant logiquement, notamment au regard des engagements de 1981 et 1995, de l'utilité de la force qu'ils ont érigé et entretenu, souhaitent que leurs sous-marins soient remplacés. L'un des enjeux de la prospective en la matière sera moins d'établir les futures caractéristiques opérationnelles des futurs sous-marins, tant il semble acquis que, nonobstant le déplacement du futur sous-marin, l'accroissement de la polyvalence et de l'influence opérationnelle, notamment par la mise en œuvre de drones, sont des données fondamentales.

Il est moins évident à ce stade si la tendance sud-américaine à tenter de préserver le format des forces sous-marines des États respectifs amènera Quito à s'interroger quant au point d'application de son effort sous-marin : renouvellement a minima, qualitativement et quantitativement en retenant un sous-marin côtier ayant les mêmes caractéristiques qu'un Type 209/1300 ? Augmentation du nombre de sous-marins : par dilemme de sécurité provoqué par des formats supérieurs de ses voisins ou bien, voire de manière liée, dans l'obtention d'une permanence de la capacité opérationnelle ? Évolution qualitative en cherchant à atteindre une influence opérationnelle moins côtière et plus océanique ? À cette aune, il sera intéressant d'observer si l'Équateur percevra comme un risque, voire une menace, le développement de la marine chinoise en Sous-marin Nucléaire d'Attaque (SNA), voire brésilienne.

 

 

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