18 février 2021

Armada Española : l'EPC Multifunction Combat ou du BAM aux BPM

© Inconnu. Les P-46 SPS Furor (2019) et le P-41 SPS Meteoro (2011).

     Évoquer la participation espagnole à la CSP/PESCO European Patrol Corvette (EPC), en formulant l'hypothèse que la version Multifunction Combat a été mise à l'étude pour l'Armada Española, invite à présenter, en préambule, le programme Buques de Acción Marítima (BAM) mené entre 2002 et 2019 car il jetait les bases de la construction d'une composante médiante au sein de la flotte de surface espagnole et illustrait les rationalités retenues jusqu'au Buque de Protección Marítima (BPM) mené sur le même segment que l’EPC. Ces programmes permettront à la Marine espagnole puisse couvrir tout le spectre des opérations avec des bâtiments adaptés à chacun de ses sommets que sont les engagements en basse, moyenne et haute intensité.

 

Buques de Acción Marítima (BAM)

     L'Armada Española et Navantia travaillèrent en étroite collaboration autour du programme Buque de Acción Marítima (BAM), lancé en 2002, et qui a été mené dans le cadre d'un système de programme d'armement jalonné de cinq étapes : évaluation des besoins opérationnels, préfaisabilité, faisabilité, études détaillées du projet et construction navale. Il s'agissait pour la Marine espagnole d'assurer la succession des patrouilleurs des classes Barcelo (6), Conejera (4), Toralla (2), Anaga (10) et même des corvettes de la classe Descubierta (6), car reconvertis comme patrouilleurs hauturiers.

En septembre 2004, l'Almirante Jefe de Estado Mayor de la Armada (AJEMA) approuvait le document du ministerio de Defensa définissant les objectifs d'état-major, dont les coûts du cycle de vie. Plusieurs plateformes avaient été envisagées, c'est-à-dire des patrouilleurs côtiers et hauturiers. Et les discussions aboutissaient à faire émerger une même plateforme navale, pouvant être déclinée selon deux profils de missions, afin de rationaliser le soutien et la logistique des futurs patrouilleurs.  L'objectif d'état-major fut publié en novembre 2004 par l'AJEMA, sanctionnant la fin de l'évaluation des besoins opérationnels.

L'étude de préfaisabilité se consacrait plus particulièrement aux analyses technico-financières qui aboutissaient toutes les deux à la formation des besoins en personnel signés par l'AJEMA le 25 avril 2005.

Le programme fut approuvé par le gouvernement en 2005. Les études détaillées furent entamées grâce à la signature d'un contrat avec Navantia, en juillet 2005 et semblent avoir été conduites jusqu'en 2007.

La construction de la tête de série débutait par la découpe de la première tôle le 4 octobre 2007 et elle fut mise sur cale le 13 mars 2009. La phase d'industrialisation du programme s'étalait entre 2009 et 2019. Le programme BAM a retenu pour l'architecture des futurs patrouilleurs hauturiers l'adoption des normes de construction de la marine marchande favorisant la sécurité et la survie des navires, en particulier dans les domaines liés à la coque et au système de propulsion, à l'électricité et aux services auxiliaires mais avec une attention particulière sera portée à la menace asymétrique. Les BAM sont voulus comme devant être des « navires verts » pour répondre à toutes les exigences environnementales et lutte contre la pollution de la mer, compatibles avec l'accomplissement de la mission. 

     Les Buques de Acción Marítima (BAM) se présentent comme étant des bâtiments d'environ 2800 tonnes à pleine charge pour une coque longue de 94 mètres. Ils sont pourvus d'installations aéronautiques permettant d'opérer des voilures tournantes de la classe des 10 tonnes et deux bossoirs engoncés dans des niches permettant de mettre en œuvre des semi-rigides allant jusqu'à 7 mètres. Leur vitesse maximale est donnée pour 21 nœuds et ils ont une endurance de 8 000 nautiques à 15 nœuds. L'équipage est compris entre 35 et 46 marins, avec une capacité en logements prévue pour 70 personnes. Leur armement se compose d'une pièce de 76,2mm/62calibres Compact (OTO Melara) ainsi que de deux pièces de 25 mm Mk38 Mod 2 (BAE Systems). 

     Du point de vue des missions identifiées, ce programme consacre une nouvelle composante de la flotte de surface de la Marine espagnole afin d'améliorer ses capacités opérationnelles à contrôler les eaux territoriales et les zones économiques exclusives espagnoles par le biais de la présence (dissuasion), de la surveillance (prévention) et des actions limitées (neutralisation). Cela devait se traduire par de futurs patrouilleurs dédiés au segment du spectre des opérations allant de la police des pêches jusqu'aux missions de lutte contre les narcotrafiquants en passant par les missions de lutte antiterroriste, contre l'immigration illégale et de protection de la zones économiques exclusives. Et, par exemple, de pouvoir déployer des unités navales loin et longtemps, notamment en soutien à la flotte de pêche espagnole, avec le souvenir de la « guerre du flétan » (1994 - 1996) dont l'épisode dit de la « guerre des flottes » quand le Canada saisissait les navires de pêche, en 1995.

Mais les BAM ont aussi pour vocation de pouvoir œuvrer dans le cadre de missions dites de « basse intensité », en liaison avec une force navale, même contre des menaces dites asymétriques, voire conventionnelles afin d'assurer la protection des intérêts maritimes nationaux et le contrôle des espaces maritimes de souveraineté nationale, contribuant aux activités menées par différents services de l'Etat ayant des responsabilités dans le domaine maritime.

L'Armada Española portait la réflexion à son paroxysme, en raison des dimensions et déplacement relativement proches des différentes coques considérées, en visant, également, le remplacement des : 

  • bâtiment collecteur de renseignements A-111 SPS Alerta (1992) par le BAM Colector de Inteligencia, 
  • navires océanographique A-52 Las Palmas (1978) et hydrographiques des classes Malaspina (2) et Cástor (3) par le BAM Hidro-Oceanográfico, 
  • navire de sauvetage et ravitailleur de sous-marins A-20 Neptuno (1975 - 2024 ?) par le BAM de Intervención Subacuática (BAM-IS).

     En ce qui concerne plus particulièrement la phase d'industrialisation du programme Buque de Acción Marítima (BAM), l'Armada Española avait signé un contrat avec Navantia en juillet 2006 portant commande du premier BAM, dans le cadre d'une première série de quatre BAM (P-41 Meteoro, P-42 Rayo, P-43 Relámpago P-44 Tornado). En juin 2008, les noms et les pennant numbers des quatre premiers furent attribués.

M. Constantino Méndez (15 avril 2008 - 31 décembre 2011), secrétaire d'État à la Défense, affirmait,  en juin 2009, devant le Congreso de los Diputados (chambre basse des Cortes Generales) que la commande d'une deuxième série de BAM était actée, sans toutefois en préciser le nombre. L'Armada Española souhaitait quatre à huit unités supplémentaires.

En septembre 2010, le ministerio de Defensa signait un contrat avec Navantia pour quatre BAM supplémentaires, à livrer d'ici 2015. Cependant, le 24 mai 2013, M. Pedro Argüelles Salaverría (6 janvier 2012 - 19 novembre 2016), secrétaire d'État à la Défense, déclairait, toujours devant le Congreso de los Diputados, que la deuxième série n'était pas rejetée mais seulement reportée. Après avoir été autorisé par la Sociedad Estatal de Participaciones Industriales (SEPI) le 7 mai 2014, ce n'était que le 1er août 2014 que la construction des cinquième (P-45 Audaz) et sixième (P-46 Furor) BAM fut autorisée, pour une livraison en 2018. Le 26 juin 2015, les noms et les pennant numbers de ces deux BAM furent attribués. 

     Ce furent finalement six BAM qui entèrent en service dans l'Armada Española entre 2011 et 2019. Seul le BAM-IS a bénéficié d'une commande tandis que rien n'est encore acté au sujet des BAM Colector de Inteligencia et BAM Hidro-Oceanográfico. Et l'Armada Española aurait souhaité pouvoir obtenir, au total, entre 8 et 12 BAM oceánicos. 

 

Buque de Protección Marítima (BPM) 

     Luca Peruzzi, « The Spanish Navy vision for future OPVs based on the EPC design », EDR On-Line, 19 octobre 2020) ayant assisté à la conférence Defence iQ OPV International 2020 (28 - 30 septembre 2020), il a pu relater quels étaient les projets en cours de l'Armada Española afin de poursuivre le renouvellement de ses patrouilleurs côtiers et hauturiers.

Et donc, parallèlement au programme Buques de Acción Marítima (2002 - 2019), la Marine espagnole a eu à faire face à une série dont les constructions furent plus lentes que souhaitées et dont le nombre de coques n'a pas, non plus, atteint le nombre souhaité. Il demeurait à remplacer les corvettes de la classe Descubierta (6), reconvertis comme patrouilleurs hauturiers dont deux d'entre-elles subsistent. Mais également les patrouilleurs hauturiers des classe Serviola (4) et Infanta Elena (2).

C'est pourquoi l'Armada Española avait d'ores et déjà lancé la phase de développement conceptuel, de nouveau en étroite coopération avec Navantia, en utilisant la conception BAM comme point de départ, est en mesure de répondre aux besoins opérationnels futurs. Et les acteurs ont identifié le besoin opérationnel, notamment pour répondre aux besoins de défense collective de l'Alliance atlantique, de développer une plate-forme navale à capacités limitées : autrement dit, un « Limited Warship Unit » selon les normes de l'OTAN, c'est-à-dire une corvette.

L'Armada Española identifiait donc que le Buque de Acción Marítima (BAM) suffit aux missions dites de basse intensité mais qu'elles souhaitent compléter sa flotte de surface par des unités légères aptes aux missions de haute intensité, afin qu'elles puissent servir avec des groupes navals constitués nationaux ou multinationaux.

Dans le détail, il est envisagé que les Buques de Protección Marítima (BPM) puissent participer à des missions de protection du trafic maritime, dont celle de de bâtiment précieux (High Value Unit (HVU), de participer à la constitution d'une bulle de défense aérienne d'un groupe naval constitué, d'assurer la protection d'un groupe de guerre des mines ou de soutenir un groupe amphibie opérant dans la bande littorale, de participer ou de commander un « Surface Action Group » (SAG) et, enfin, de soutenir et déployer des opérateurs des forces spéciales.

Néanmoins, il était à remarquer que les missions de lutte anti-sous-marines n'étaient expressément pas visées par le programme Buque de Protección Marítima (BPM). 

 

L'Espagne et la CSP/PESCO European Patrol Corvette

    Le 11 décembre 2017, le Conseil européen a adopté une décision établissant une Coopération Structurée Permanente (CSP ou PErmanent Structured COoperation (PESCO) entre les États membres qui remplissent des critères plus élevés de capacités militaires, au sens de l'article 1er du protocole n°10, et qui ont souscrit des engagements plus contraignants en la matière, au sens de l'article 2 dudit protocole, en vue des missions les plus exigeantes et de contribuer à atteindre le niveau d'ambition de l'Union. Cette décision est assortie de la liste des États membres engagés dans cette démarche. À partir de trois États participants son budget peut être abondé par les fonds européens jusqu’à hauteur de 20%. Rome proposait à l'été 2019 le projet European Patrol Corvette pour les CSP/PESCO. Le Conseil européen a retenu l’EPC dans la 3ième vague des CSP par sa décision du 12 novembre 2019. L'Espagne rejoignait les pays participants aux différents projets dès novembre 2017, lorsque María Dolores de Cospedal avait le portefeuille du ministerio de Defensa.

Deux premières « vagues » de projets furent ainsi approuvés. Paris et Rome signaient une lettre d'intention en juin 2019 et obtenaient l'approbation du projet de CSP/PESCO European Patrol Corvette à l'occasion de l'établissement de la liste des CSP/PESCO retenus par le Conseil européen pour la troisième vague, le 12 novembre 2019.

La European Patrol Corvette devrait être selon la typologie de l'OTAN un « navire de deuxième ligne » (« Limited Warship Unit ») d'un déplacement à pleine charge d'environ 3500 tonnes. Les coques seront longues d'environ 110 mètres pour un tirant d'eau inférieur ou égal à 5,5 mètres.

Le projet European Patrol Corvette fut présenté par Naviris à Navantia durant le mois de janvier 2020. La société de construction navale espagnole confirmait alors être en discussions depuis plusieurs mois pour déterminer comment il lui serait possible de rejoindre le projet. L’Espagne envisageait alors de rejoindre le projet, possiblement pour remplacer cinq à six des corvettes de classe Descubierta.

Madrid a officiellement demandé à rejoindre la CSP/PESCO le 20 mars 2020 et l'Espagne a été acceptée dans la CSP/PESCO European Patrol Corvette le 2 avril 2020 (Benjamin Carrascon, « España entra en el programa de la corbeta europea », InfoDefensa.com, 11 mai 2020). L'Espagne devenait ainsi le quatrième État membre de l'UE à rejoindre la CSP/PESCO après l'Italie et la France (12 novembre 2019) et la Grèce (12 janvier 2020).

L'acceptation et l'officialisation de la participation espagnole à la CSP/PESCO European Patrol Corvette permet d'apprendre que l'avatar actuel est décliné en trois versions distinctes (Carrascon, « España entra en el programa de la corbeta europea », InfoDefensa.com, 11 mai 2020) :

  • EPC optimisées pour la lutte anti-surface (ASuW) et anti-aérienne (AWD) avec la possibilité d'étendre les domaines de lutte à la lutte anti-sous-marine (ASW) ; le bâtiment étant doté de capacités d'auto-défense ; 
  • EPC optimisées pour la lutte anti-surface (ASuW) et bénéficiant d'une autonomie océanique (10 000 nautiques à 14 nœuds) ; 
  • EPC optimisées pour des missions de patrouille hauturière.

Il était dès lors compris que la deuxième de ces trois versions était mise à l'étude au profit de la Marine nationale afin de pourvoir au remplacement des frégates de la classe Floréal (6), dotées d'une autonomie de 10 000 nautiques à 15 nœuds.

L'Armada Española et la Marina militare visaient la première des trois versions précitées, ce qui correspond dans le cas espagnol à l'évolution de son besoin en matière de patrouilleurs hauturiers. Et donc de rappeler que l'Armada Española ne visait pas la capacité à mener des missions de lutte anti-sous-marines pour le programme Buque de Protección Marítima (BPM).

Naviris et Navantia tenaient ensemble une conférence, le 21 octobre 2020, à l'occasion de l'édition numérique du salon EuroNaval 2021, où fut plutôt présenté l'état de l'avant-projet et son évolution architecturale.

Le 11 février 2021, la société commune à Fincantieri et Naval group, Naviris, a signé un protocole d'entente (MoU) avec Navantia relatif à la coopération industrielle qui lira ces deux sociétés dans le cadre de la CSP/PESCO European Patrol Corvette (EPC).

Et sur le plan industriel, cela permet à Navantia de se lancer dans les études détaillées d'un nouveau programme de bâtiments de combat alors que les bureaux d'étude en ont terminé avec les programmes S-80 et F-110 depuis fin 2020. La CSP/PESCO EPC représentera, aussi, un enjeu pour le plan de charge, notamment à l'égard du chantier naval de Ferrol où élus et syndicats réclament la mise sur cale d'un successeur au Buque de Aprovisionamiento de Combate (BAC) A-14 SPS Patiño (1995).

Dans le cadre de la coopération, l'Espagne peut faire valoir de nombreux arguments dont le fait d'avoir d'ores et déjà lancé et achevé un programme de patrouilleurs hauturiers de 2800 tonnes à pleine charge - BAM - et d'avoir réussi à mettre à l'étude plusieurs variantes conçues aux normes militaires - la gamme Avante - dont plusieurs exemplaires ont été acquis par des marines étrangères, dont celles du Venezuela (Avante 1400 (5), Avante 2200 (4), de l'Arabie saoudite (Avante 2200 (5) et du Maroc (Avante 1400 (1). Mais également que le programme de frégates F-110 ou classe Bonifaz (5) en est au début de la phase d'industrialisation. Cette dernière intègre tous les nouveaux usine 4.0, jumeaux numériques, big data et intelligence artificielle.

Et c'est de nouveau par l'Espagne - ¡Gracias España! -, plus précisément par la plume d'Augusto Conte de los Ríos (« La EDA y el programa de la corbeta europea », Global Strategy, 15 janvier 2021) qui a commis un beau papier sur le programme et réussi à dénicher ce tableau circonstancié aux discussions menées entre Naviris et Navantia et permettant d'apprendre l'existence de cinq versions distinctes :

© Naviris - Navantia. Augusto Conte de los Ríos, « La EDA y el programa de la corbeta europea », Global Strategy, 15 janvier 2021.

À la remarque près que quatre des cinq versions ont une longueur de coque de 98 mètres contre 108 pour la dernière et que les différences présentées, justifiant chacune des versions, sont relativement mineures. Seules deux des quatre précitées se distinguent par l’option d’un allongement de la coque de 98 à 108 mètres.

Le besoin opérationnel semble s'être recentré moins quant au remplacement des deux dernières corvettes de classe Descubiertas que sur celui des patrouilleurs hauturiers des classe Serviola (4) et Infanta Elena (2). Et pour cela, l'intégration des travaux menés par l'Espagne à travers le Buque de Protección Marítima (BPM) se matérialiseraient par la scission de la version optimisée pour la lutte de surface (ASuW) et anti-aérienne (AWD) de la European Patrol Corvette et intéressait l'Armada Española et la Marina militare.

Il résulterait de cette scission la version Multifunction Combat de la European Patrol Corvette car, et contrairement à la version mise à l'étude pour la Marina militare, celle-ci semble être dépourvue de la possibilité d'étendre les domaines de lutte à la lutte anti-sous-marine (ASW) alors que la Marine italienne en faisait l'un des points essentiels de son besoin à travers le programme PP(X).

Mais la version Multifunction Combat bénéficie de capacités d'auto-défense qui peuvent être sensiblement renforcées avec les dispositions conservatoires intégrées à l'architecture de cette version, notamment à travers un allongement de la coque de 98 à 108 mètres.

Il est notable que l'autonomie envisagée soit de 4500 nautiques (à 14 nœuds ?), ce qui différencie cette version de l'EPC, comme toutes les autres, de celle dite Long Range Multi Mission devant remplacer les Floréal (6). Par ailleurs, une autonomie de 4500 nautiques est à rapprocher des 4500 nautiques à 18 nœuds des F-100 (5) et des 4100 nautiques à 15 nœuds des F-110 (5), ce qui tranche nettement avec les 8000 nautiques à 15 nœuds des Buques de Acción Marítima (BAM) qui seront donc réservés aux emplois les plus lointains pour des missions de basse intensité.

L'Armada Española, sur, environ, la période 2027 - 2035, devrait bénéficier de la constitution d'une « ligne » forte de 11 frégates ( F-100 (5), F-110 (5), 6 corvettes (EPC Multifunction Combat) et 6 patrouilleurs (BAM), soit 23 bâtiments de combat - dont 16 seront pourvus de capacités de lutte anti-aérienne et de lutte anti-surface - couvrant tout le spectre des opérations, allant des missions dites de sauvegarde maritime, en France, jusqu'aux missions allant des conflits de basse à haute intensité avec une différenciation des moyens selon la proximité et la valeur de l'intensité du lieu de déploiement.

 

1 commentaire:

  1. La sous-marinade espagnole est au plus bas:
    https://www.meretmarine.com/fr/content/lespagne-na-plus-que-deux-sous-marins-en-service

    Surtout en ce moment:
    https://www.courrierinternational.com/article/le-chiffre-du-jour-avec-un-seul-sous-marin-operationnel-larmada-espagnole-est-terre

    Et une explosion des prix des industriels pour le S-80:
    https://www.meretmarine.com/fr/content/premier-s-80-espagnol

    RépondreSupprimer