Ces
derniers temps on fait la promotion massive du lancement de la frégate
Aquitaine, tête de série du programme FREMM (Frégates Européennes
Multi-Missions). Il est étonnant de célébrer un échec financier. Pour
rappel, le prix unitaire a presque doublé (de 380 à 630 millions
d'euros) pour un nombre de navires ramené de 17 (ou 19 selon l'époque) à
11. Il faut tout de même remarquer qu'en plein choc financier, où tout
coule, personne ne pointe ce genre de dérapage (alors que le programme
BPC avait été exemplaire, ou presque). La DGA nous expliquera que l'on
ne sait ni lire, ni compter... On lui répondra pour couper court au
débat qu'on s'étonne très sincèrement qu'elle traverse les « ratés » de
conduite de programme, dont elle a la charge, sans être inquiétée le
moins du monde (NH90, A400M, FREMM, Horizon...) !
Étude des avant-projets demandés par l'organe ayant à charge la flotte à construire (Conseil Supérieur de la Marine, Conseil des Travaux, SCEM/PLANPROG, OCA Marine, ASF, etc) et présentés à l'autorité politique. L'enjeu consiste à déterminer comment la Marine engage ces projets dans le processus institutionnel (contrat opérationnel, plan naval ? Loi(s) de financement, etc) pour faire correspondre la flotte à construire avec la flotte répondant au problème militaire français. ISSN : 2271-1163
Les @mers du CESM
Les @mers du CESM - 19 avril 1944 : Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945. | |