Lancé
le 1er mars 1967, le Sous-marin Nucléaire Lanceur d'Engins (SNLE) Le
Redoutable est admis au service actif le 1er décembre 1971. A ce moment
là de notre histoire, l'état-major de la Marine savait pertinemment que
le parfait escorteur de notre dissuasion océanique en cours de
constitution ne pouvait être que le Sous-marin Nucléaire d'Attaque
(SNA). La certitude de ce besoin était ancienne puisque la IVe
République avait commencée le long chemin pour acquérir ce type de
navire, suite aux essais de l'USS Nautilus. Le premier SNA
français fut le Q244, projet non-achevé en raison de l'impossible
miniaturisation de la filière réacteur nucléaire alors retenue. Les
éléments de la coque du Q244 furent utilisés afin de construire le
Gymnote, navire d'essais pour les missiles balistiques des SNLE.
Étude des avant-projets demandés par l'organe ayant à charge la flotte à construire (Conseil Supérieur de la Marine, Conseil des Travaux, SCEM/PLANPROG, OCA Marine, ASF, etc) et présentés à l'autorité politique. L'enjeu consiste à déterminer comment la Marine engage ces projets dans le processus institutionnel (contrat opérationnel, plan naval ? Loi(s) de financement, etc) pour faire correspondre la flotte à construire avec la flotte répondant au problème militaire français. ISSN : 2271-1163
Les @mers du CESM
Les @mers du CESM - 19 avril 1944 : Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945. | |