Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





24 mai 2019

FTI (2009 - 2015) : avancement du programme NCF ?

© Wikipédia. Maquette du concept de frégate française FTI (Frégate de taille intermédiaire), exposé au salon Euronaval 2016.
      C'est par la lecture d'une question parlementaire du sénateur François Grosdidier qu'une toute autre lecture du programme Frégate de Taille Intermédiaire (FTI) semble pouvoir être donnée. Ce programme ne serait pas le fruit d'une opportunité saisie mais bien d'un réagencement de la programmation militaire. Ce qui soulève quelques questions quant à l'unicité de cette même programmation.

21 mai 2019

Combien de sabords en 2030 ? VMF

© Inconnu.
Cette série se consacre à un sommaire exercice de prospective : à l'orée de la décennie 2030, de combien de "sabords" - entendre ici le nombre de tubes ("sabords") de tous les systèmes de lancement vertical (SLV ou VLS en anglais) cumulés - disposeront les flottes de guerre majeures ? C'est-à-dire distinguer les bâtiments de surface et sous-marins participant du concept américain de "létalité distribuée" accueillant ces systèmes de lancement vertical. La chapelle du missile remplaçant toujours celle du canon. L'exercice de prospective ne peut se révéler exact mais sert à dessiner des tendances, illustrant d'une autre manière le tonnage lancé. Premier cas avec la Voïenno-Morskoï Flot (VMF ou flotte militaire).

20 mai 2019

2020 : le HIL Marine ?

© Marine nationale. Quatre AS365 N3 Dauphin loués à NHV France pour la flottille 22S, 9 janvier 2019.
La succession des 37 hélicoptères Alouette III (SA-316B, SA-316B VSV et SA-319B) dont il ne subsiste qu'un reliquat maximum de 19 machines (7 SA-316B, 12 SA-319B) devrait être prise en charge par le programme HIL (Hélicoptère Interarmées Léger). Ne pouvant attendre les premiers "HIL Marine", le Chef d'État-Major de la Marine (CEMM), l'Amiral Christophe Prazuck, a retenu la solution de deux contrats de location pour les remplacer. La cible du futur deuxième contrat de location et l'âge des Dauphin suppose que ces derniers seront eux-aussi partiellement remplacés. Un jeu de chaises musicales se profilent à l'horizon comme une manœuvre bien réglée pour permettre l'arrivée en temps et en heure... du HIL.

14 mai 2019

Plan naval et contrôle de l'action publique

© Gallica. Le ministre de la marine Georges Leygues avec les rescapés du sous-marin Prométhée en juillet 1932.

Loi navale, plan, statut ou programme naval ont disparu du domaine législatif pour se restreindre progressivement du champ réglementaire jusqu'à l'infra-réglementaire. Le contrôle parlementaire de l'action publique menée par le gouvernement est sur ce point précis en recul depuis le XIXe siècle : c'est-à-dire que la question navale, comme l'une des questions militaires, a été dépolitisée et réduite au "fait du prince", non pas de celui gouvernant la cité mais de celui portant la casquette du chef de l'administration concernée. Selon Charles de Gaulle, "la défense ! C'est la première raison d'être de l'État. Il n'y peut manquer sans se détruire lui-même" (discours de Bayeux, 1952) : pourquoi ne pas refaire de l'édification des armées une question politique débattue au Parlement ?

24 avril 2019

Frégates classe La Fayette : entre deux rangs

© Marine nationale.
Le cas des cinq frégates de classe La Fayette est particulièrement atypique depuis 2008 et devrait continuer à l'être jusqu'à, environ, l'année 2025. Elles pourraient continuer à servir bien au-delà de la barre fatidique des 30 années de service, bien que la Marine nationale ne se soit pas exprimée sur le sujet et que les documents de la programmation versés au grand public ne fasse pas cas de l'avenir de ces bateaux.

19 avril 2019

Navire de Combat du Futur ?

© Naval group. "Naval Group Latest Innovations at Euronaval 2018", Xavier Vavasseur, Navy Recognition.

C'est à l'occasion du salon EuroNaval que les anciens arsenaux, aujourd'hui Naval group, montraient à certains visiteurs dans leur salle d'exposition les avancées des travaux menés et la manière dont ils se représentent le bâtiment de combat du futur. Le "Surface ship design lab" dévoilait deux esquisses virtuelles de bâtiments de 2000 - ayant les traits du Sea patrol - et 4000 tonnes. Du nom de baptême Ocean avenger, ce trimaran de 4000 tonnes semble être le résultat d'un ensemble de travaux dont le premier avatar était le Swordship.

17 avril 2019

"Forces Aériennes Stratégiques - Histoire des deux premières composantes de la dissuasion nucléaire française" de Serge Gadal


Serge Gadal livre dans son Forces Aériennes Stratégiques - Histoire des deux premières composantes de la dissuasion nucléaire française (Paris, Économica, 2009, 397 pages) une histoire stratégique des FAS (Forces Aériennes Stratégiques) qui mérite lecture, malgré quelques défauts, tant pour une première approche que pour certains points abordés qui sont très bien exposés comme, par exemple et à tout hasard, le programme de simulation nucléaire.

16 avril 2019

European Patrol Corvette

© Naval group. Sea Patrol présenté à EuroNaval 2018.
Le plan Poséidon (Vincent Groizeleau, "La JV de Naval Group et Fincantieri devrait vite voir le jour", Mer et Marine, 10 avril 2019) devant rapprocher les chantiers navals italiens de Fincantieri de ceux français de Naval group (cf. supra : le Sea Patrol présenté à EuroNaval 2018) devrait se décliner selon une société commune dont le capital sera détenu à parts égales par les deux protagonistes et trois comités conjoints. L'un d'eux sera dédié aux projets binationaux et aux offres communes pour des programmes étrangers. Après l'abandon de la European Light Frigate (ELF) de 4500 tonnes en raison, notamment, d'un fort rejet français, l'un des premiers projets binationaux serait la European Patrol Corvette (EPC) de 3000 tonnes qui intéresserait bien plus la programmation des Marina militare et Marine nationale.