Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





22 novembre 2017

Diplomatie navale : escale de l'Auvergne en Indonésie

© Correspondant Asie du "Fauteuil de Colbert" - DR.
M. Jean-Yves Le Drian, aujourd'hui ministre des Affaires étrangères et européennes, hier ministre de la Défense, participait au 12ème Dialogue du Shangri-La (Singapour) en 2013. À cette occasion, il rappelait que la France est une nation Pacifique et entendait s'intéresser aux équilibres locaux et à la sécurité régionale. Avec un peu plus de 10 000 tonnes de bateaux basés dans la région, à la valeur militaire relative, disons sobrement que la parole de la France n'avait alors pas reçu beaucoup de considération. 

06 novembre 2017

Déconcentrer la Flotte ?

 
L'action diplomatico-militaire de la France suit l'évolution du monde et glisse logiquement à l'Est, dépassant le bassin oriental de la mer Méditerranée pour entamer une présence ponctuelle, voire peut-être plus soutenue dans les mers de Chine. Une élongation logistique ne peut qu'apparaître quand les forces navales s'éloignent vers le soleil levant alors que le train d'escadre est au plus bas depuis un demi-siècle et que le nombre de bases navales s'est considérablement réduit (les bases de Bizerte (Tunisie), Mers el-Kébir (Algérie), Diego Suarez (Madagascar) et Cam Ranh (Viet-Nam) ont été abandonnées). D'une analyse géostratégique et de différentes options doit procéder un choix politique. "Le temps, c'est de l'argent" et pour se ménager du temps, il s'agira d'envisager différentes options aux implications financières difficiles à calculer sans une commission ad hoc.


02 novembre 2017

Retour aux origines : maturation du porte-aéronefs STOBAR


© Wikipédia - PH3 Todd SUMMERLIN (USN). Des officiers de la marine russe montrent un chasseur Sukhoï Su-27K/Su-33 Flanker aux marins américains du croiseur USS San Jacinto (classe Tinconderoga) depuis le pont d'envol du porte-aéronefs Amiral Kuznetsov (23 février 1996). Le porte-aéronefs russe conduisait des exercices avec le croiseur USS San Jacinto (groupe CVN-73 USS George Washington) en Méditerranée centrale les 23 et 24 février 1996.
MM. Benjamin GRAVISSE (Red Samovar), Henri KENHMANN (East Pendulum) et votre serviteur vous proposent une tribune sur le site internet de la Revue Défense nationale faisant le point sur les capacités des Mig-29K/KUB, Su-27K/Su-33 et J-15 dans les marines russe et chinoise.

28 octobre 2017

FLOTLOG : lancement ?

© Marine nationale. Depuis son appareillage de Brest le 16 août dernier, le Bâtiment de Commandement et de Ravitaillement (BCR) Somme, déployé dans le cadre de la fonction stratégique « connaissance et anticipation », a participé à deux entraînements opérationnels majeurs, « Northern Coast » et « Joint Warrior », qui ont réuni au total près de 65 unités de 17 nationalités différentes. Une fois n’est pas coutume, la Somme (157 mètres, 18 000 tonnes) s'est ravitaillé lui-même près d'un autre pétrolier-ravitailleur en la personne de l’USNS Medgar Evers (210 mètres, 43 000 tonnes).
Si aucune communication officielle ne sanctionne la chose, force est de constater que le ton de l'Amiral Prazuck - Chef d'État-Major de la Marine - est plutôt affirmatif et précis quand au choix des plans du futur FLOTLOG. Il semblerait qu'il ne manque plus que l'ordre de mise en chantier, permettant - enfin - de remplacer les Bâtiment de Commandement et de Ravitaillement (BCR) du type Durance (5) dont ils sont la "sous-classe BCR" (4) à partir de la Meuse. La Somme atteste bien de l'usure des années... 

27 octobre 2017

Coopération aéronavale trilatérale : nouvel embarquement de Rafale M

© U.S. Navy photo by Petty Officer 3rd Class Nathan T. Beard. Un Rafale M du porte-avions Charles de Gaulle pratique un "touch and go" à bord du CVN-69 USS Dwight D. Eisenhower le 8 décembre 2016.
Le futur retour à la mer du porte-avions Charles de Gaulle lors de la sortie de l'IPER/ATM n°2 se fera dans un contexte relativement nouveau puisque le HMS Queen Elizabeth aura débuté ou débutera ses premières campagnes aériennes tandis que le CVN-78 USS Gerald R. Ford aura bien entamé sa première année de service. C'est dans un contexte de renforcement inexorable des liens aéronavals, en particulier franco-américains, qu'il s'agit de replacer l'embarquement annoncé de plusieurs Rafale M à bord d'un porte-avions américain au début de l'année 2018, en prélude à fin de la refonte du porte-avions Charles de Gaulle.

20 octobre 2017

PATMAR : le Graal ?

© Joël Lemay.
Un concours de circonstances inattendu amène peut être à considérer une solution aéronautique nouvelle dans le champ des possibles pour le remplacement des Atlantique 2. Si elle était viable techniquement et politiquement, elle amènerait à conserver de hautes ambitions opérationnelles avec un remplacement nombre pour nombre des Atlantique 2 modernisés (15), voire du parc initial reçu (28). L'Atlantique 3 est-il de retour ?

29 septembre 2017

Le Rafale est mort, longue vie au Rafale ?



© Air & Cosmos.
La France s'est ménagée de nombreuses options quant à la prochaine génération d'avions de combat dans un cadre européen, même si la tentation subsiste de ne pas fermer la porte à l'option nationale si dévalorisée, malgré son éclatante réussite pour répondre aux objectifs politico-stratégiques. Entre les calendriers des uns (Royaume-Uni, Allemagne, Belgique) et des autres (Armée de l'Air et Marine nationale), le débat doit s'ouvrir sur l'appareil de supériorité aérienne qu'il nous faut et qui demeure indispensable pour notre autonomie d'appréciation et d'action - et partant de là, de notre capacité à entrer en premier sur un théâtre d'opérations.

27 septembre 2017

BATSIMAR : danger mortel ?

© MICHEL FLOCH.
Le troisième Patrouilleur Léger Guyanais (PLG) n'est pas seulement une lâche réponse capacitaire dans l'attente de BATSIMAR, il est un traître comme sa petite taille le laissait supposer. La commande surprise d'une troisième unité pour ce programme témoigne du désarroi de l'État face aux conséquences de sa politique depuis 2007. Une mauvaise conjonction budgétaire permettrait au "traître" d'abattre froidement BATSIMAR dans le dos.