Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





24 août 2018

Shtorm-KM : projet de porte-aéronefs "léger" STOBAR


Le centre de recherche russe Krylov - auteur du projet 23 000E Shtorm, un porte-avions CATOBAR (Catapult Assisted Take-Off But (ou Barrier) Arrested Recovery) d'environ 100 000 tonnes présenté à Army 2015dévoile un concept de porte-aéronefs "léger" STOBAR (Short Take-Off But Arrested Recovery) lors du salon Army 2018. Avant-projet qui avait semble-t-il "fuité" en 2017 sans que cela ne semble avoir été repris alors. Ce porte-aéronefs "léger" STOBAR apparaît comme une proposition très raisonnable tant sur les plans financier et naval d'un hypothétique remplaçant du porte-aéronefs projet 1143-5 Kuznetsov. Ce serait ce qu'il est possible de faire dans un cadre très contrainte et en ne dépassant par le "porte-aéronefs enveloppe" qu'est le projet 1143-5.

13 août 2018

BATSIMAR/POM : appel d'offres pour six frégates de quatrième rang ?

© Kership. MPV 80.

     Xavier Vavasseur (Navy recognition) se fait l’écho la publication de l’appel d’offres (à l’échelon européen ?) émis par la Délégation Générale de l'Armement (DGA) et dont l’objet est la fourniture de six Patrouilleurs d'Outre-Mer (POM) : c'est-à-dire le produit de la deuxième « scission » du programme BATiment de Surveillance et d'Intervention MARitime (BATSIMAR).

09 août 2018

PAX : erreur ?



La société Etienne Lacroix propose, comme nombre d'entreprises, des brochures synthétisant les produits phares du catalogue, si ce n'est tout le catalogue, à destination de salons. Dans l'un d'eux édité en novembre 2016, il est possible d'apercevoir ce porte-aéronefs. Il peut s'agir autant d'un grossier montage qui demeure néanmoins intriguant.

06 août 2018

Apogée manquée de la flotte de surface italienne (2014 - 2018) ?

© Naval analyses. "The major surface combatants of the most powerful European Navies in 2030", D. Mitch., Naval analyses, 22 septembre 2016.

Les "flottes de surface" entendues comme étant la composante escorteurs (océaniques) d'une marine de guerre ressemble trait pour trait à une des divisions de la "ligne de bataille" moderne, la première étant constituée par les sous-marins. Dans cette perspective, la Marina militare semblait bénéficier d'une politique navale ayant réussi à construire un édifice cohérent bénéficiant d'économies d'échelle entre différents programmes de frégates et d'une rationalisation du type d'escorteurs. Un "léger" infléchissement pourrait ruiner l'hypothèse d'une marine italienne première flotte de surface de toute l'Europe à l'horizon 2030.


31 juillet 2018

TLM : disparition de la "salle des torpilles" ?



L'innovation apportée par l'ensilotage des diverses munitions des sous-marins, en particulier les missiles à changement de milieu, sans oublier les drones, amène à s'interroger sur la pertinence d'en faire de même avec les torpilles. Le tir horizontal des torpilles dans l'axe de la proue est un héritage plus qu'un besoin fondamental dans les perspectives actuelles : les torpilles à grande autonomie ou très grande portée. Néanmoins, supprimer la "salle des torpilles" - ou soute à armes tactiques - à l'avant dans sa configuration actuelle pourrait autant simplifier l'architecture des sous-marins que soulever quelques défis techniques à relever et quelques contraintes opérationnelles à réduire pour ne pas dégrader la signature acoustique des bateaux.

30 juillet 2018

TLM : une diffusion limitée ?


© Inconnu


Il en ressort que le Tube Lance-Missile (TLM) alors apanage des SNLE (Sous-marin Nucléaires Lanceur d'Engins) devient au cours du premier tiers du XXIe siècle le nouveau moyen d'intégrer des munitions en nombre à bord des vaisseaux noirs. Il en ressort plusieurs conclusions possibles dont l'une qui n'est pas moindre et qui serait, tout bonnement, la fin des tube lance-torpilles installées à la proue ou de part et d'autre de cette dernière. Une autre, et tout aussi majeur, est qu'il semble se dessiner une course analogue au tonnage et à la vitesse comme celle ayant mêlée cuirassés et croiseur-cuirassés. Au final, le premier a effacé le deuxième par densification de la puissance des appareils propulsifs. Enfin, cette dénucléarisation du TLM achève d'enlever le caractère spécifiquement balistique de cette installation pour le rendre polyvalent. Et la polyvalence totale ne sera atteinte que quand il sera pensé, conçu et produit un système aussi bien pensé - non pas comme les VLS (Mk 41, Sylver, etc) - que le MLRS. Le combat en ligne de file reviendrait-il ?

27 juillet 2018

Missiles hypersoniques : nouvelle norme sous-marine nivelante ?

© Marine nationale. Tir d'un MSBS M51.
L'éventuel tir vertical de prochains missiles anti-navires tels que le FMAN/FMC - ou FC/ASW au Royaume-Uni - n'est pas la seule évolution matérielle pouvant affecter la place des sous-marins dans la "ligne de file". Les ambitions de certaines marines d'ériger les missiles anti-navires, non plus seulement supersoniques mais bien hypersoniques, pourrait accoucher d'un nouvel état de l'art en la matière dans le combat naval. Dans cette seule perspective, un déclassement pourrait toucher les Sous-marins Nucléaires Lanceurs d'Engins (SNLE) et Sous-marins Nucléaires d'Attaque (SNA) incapables de se hisser à cette nouvelle norme. À la remarque près que la preuve du caractère obsolète des missiles anti-navires subsonique à vol rasant n'a pas été apporté. Plus largement, il s'agirait de tenter de considérer la contribution navale aux plateformes de lancement de munitions hypersoniques et, notamment, leur relation à la dissuasion, surtout nucléaire.

26 juillet 2018

Mesure de la puissance navale : ratio tonnes de bâtiments logistiques/de combat

© Royal Navy.
La part prise par la flotte logistique dans une marine de guerre est une autre mesure très intéressante de la puissance navale en ce qu'elle nous renseigne sur les capacités d'une marine à durer à la mer et à se projeter. Réflexion qui va de pair avec la question des bases avancées si chère à l'Amiral Alfred Thayer Mahan (27 septembre 1840 - 1 décembre 1914). Et donc de l'élongation logistique puisque le cadre géostratégique tracé par le territoire combiné à celui imposé par la diplomatie accouche d'une surface à contrôler ou bien dont il faut empêcher le contrôle par une tierce partie. Les Marine nationale et Royal Navy présentent des choix bien différents à cette aune dans le dimensionnement de leurs flottes logistiques respectives.