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Il
est de plus en plus manifeste que Londres n'ambitionne plus d'opérer
une dissuasion nucléaire. Tout du moins, certainement plus dans sa forme
actuelle. La définition de l'équivalent britannique de la FOST a
d'ailleurs évolué. Depuis la crise financière on a entendu ici ou là des
responsables anglais exprimer des déceptions quand à la special relationship.
Il a même été publiquement dit que la force nucléaire anglaise n'était
pas indépendante mais autonome, la nuance de vocabulaire est
terriblement importante. Entre autre aveux, le vrai "maître" de cette
force en cas d'utilisation serait plutôt le SACEUR qu'un responsable
britannique.
Matériellement,
cette autonomie signifie que Londres arme une flotte d'encore quatre
vaisseaux noirs lance-engins. Concrètement, ce ne sont pas les arsenaux
anglais -dans un triste état au passage- qui conçoivent la majeure
partie des technologies sensibles. Depuis les accords de Nassau de 1962,
il y a eu des déclarations ici ou là affirmant que les Etats-Unis
fournissent les technologies sous-marines nécessaires à la Royal Navy.
Le fait est que les SNLE anglais sont dotés, depuis toujours, de
missiles ballistiques américains. Cette armement 'illustre qu'il
existait bel et bien une copération.
La mise en place des forces océaniques européennes
Avant
de justifier cette emploi de l'imparfait, je me dois de faire une
petite parenthèse. De façon très synthétique, il y a eu la mise en place
des forces nucléaires des deux Grands au début de la Guerre froide. Il y
a eu ensuite la mise en place des dissuasions (stade supérieur de la
puissance nucléaire) britannique et française. Elles sont
particulièrements intéressantes puisqu'elles sont dans le camp
américain, et qu'elles vont complexifier la relation nucléaire entre les
deux grands.
Hors, nos deux pays ne suivaient pas le même modèle :
- l'anglais était bien entendu fondé sur une forte coopération avec les Etats-Unis, il était "sûr" que cette coopération était matérielle, il est presque tout aussi "sûr" qu'elle était organique.
- Le français qui avait comme leitmotiv l'indépendance.
Au
moment où la France révélait qu'elle ambitionnait d'avoir une force
nucléaire indépendante, une pluie de pressions américaines s'est abattue
sur notre pays. L'Histoire établit que les Etats-Unis ne supportent pas
une chose : que des alliés puissent posséder les "attributs de la
puissance" (SNA et SNLE avant tout : Canada, Italie, Pays-Bas). A la
décharge de Washington, le meilleur moyen de garder son primat politique
est d'éviter que sa puissance militaire soit diminuée de façon relative
par une diffusion de la puissance militaire à d'autres. Surtout si ceux
ce sont des alliés, on ne peut justifier la recherche d'une suprématie
face à des "alliés". Par contre, contre des "ennemis"... Pour en revenir
à l'affaire, cette hostilité américaine s'est principalement illustrée à
travers deux personnages d'importance historique : Henry Kissinger et
l'amiral Hyman G. Rickover. Le propos qu'ils étaient venus tenir à Paris
était clair : la France ne pourra jamais lancer une dissuasion, c'est
trop coûteux financièrement (tournure diplomatique), c'est un but hors
d'atteinte (l'inélégance permanente des Etats-Unis vis-à-vis du fait
naval français).
Le
propos est à nuance puisque les Etats-Unis et l'Angleterre aideront
parfois la France dans sa conquête de l'atome, ou ne lui refuseront pas
l'acquisition de matériel (Acquillon, C-135) aidant à monter en
puissance. La puissance nucléaire française n'avait pas que des défauts.
Hors,
ma petite parenthèse se termine par une constation très intéressante
pour l'actualité : qui du modèle anglais ou français, a été le plus
coûteux ? La réponse n'est pas évidente, il faudrait de nombreuses
études. La dissuasion est un des éléments de la force armée, la question
est très compliquée à analyser... ou pas. Quelle marine voit ses SNLE
"régulièrement" pistés par des SNA Akula dans la zone d'opération de la
Home Fleet. . . ? L'Angleterre.
Prospère indépendance
De
Gaulle a dit un jour : "l'indépendance, c'est la clochardisation". Un
responsable pakistanais avait affirmé que le peuple de son pays
"mangerait de l'herbe" si jamais c'était nécessaire pour avoir la bombe.
Le fait nucléaire indépendant coûte très cher : une trentaine de
milliards d'euros pour un outils de trente ans.
L'indépendance
est aussi porteuse de prospérité, c'est une donnée qui est globalement
oubliée : les technologies sous-marines sont rentabilisées avec la vente
à l'export de sous-marin diesel. La France a cette pratique,
l'Angleterre non. La France est prépondérante dans le programme Arianne,
car le frère de la personne antique est à Brest avec un nom ne sortant
pas de l'Odyssée : le M-51 (et toujours le M-45). Ce sont là quelques
exemples montrant qu'il est possible de "rentabiliser" la force
nucléaire. Ce sont là aussi deux domaines où Londres est en retrait,
très en retrait. L'abandon de la construction de sous-marin classiques
pour l'exportation a été un terrible coup aux arsenaux anglais, il me
semble que ce n'est pas assez mis en avant.
La voie autonome de décrédibilisation
Il
est donc acquis que la dissuasion britannique n'est pas indépendante
mais autonome. J'oserais pousser en avant en disait qu'il est tout aussi
bien acquis que la dissuasion "britannique" est un modèle coûteux car
il n'y a aucun retour sur investissement.
1) La PATMAR
Si
la situation n'était pas brillante, on peut dire que Londres ne fait
rien pour l'arranger. La Strategic Defense Review, qui sera peut être de
sinistre mémoire, a annoncé l'abandon du programme Nimrod MKIV :
"
The Government's decision to withdraw its maritime patrol aircraft
(MPA) capability by scrapping the Nimrod Maritime Reconnaissance and
Attack (MRA) 4 programme has proved to be one of the more controversial
decisions relating to the UK's maritime capability in the Strategic
Defence and Security Review (SDSR). "
" Mind the Gap: Strategic Risk in the UK’s Anti-Submarine Warfare Capability", Lee Willet, for the Royal United Service Institute.
L'incursion
de sous-marins du projet 971 dans les eaux anglaises a bien prouvé que
le dispositif de protection de la force océanique anglaise était
déficient. L'abandon des nouveaux Nimrod fait craindre et pour la force
nucléaire et pour les capacités de lutte ASM même.
Il
existe bien un projet qui se dessine pour palier à cette "deficience".
Les traités du 2 novembre 2010 laissent entrevoir un rapprochement
franco-anglais sur la Patrouille Maritime (PATMAR). Les dernières
rumeurs laissent entendre que Londres pourrait se laisser aller à
financer une partie de la PATMAR française afin que des Atlantique 2
supplémentaires soient mis en ligne. Ces avions supplémentaires seraient
peut être même armés par des équipages anglais afin de palier l'absence
des Nimrod. On parle même d'une base commune !
Malheureusement,
c'est trop de symboles pour l'île, et les commancement d'exécutions se
font attendre. Il y a urgence, soit dit en passant... sauf quand il y a
une solution. A noter que Londres n'avait pas souhaité rejoindre le
programme franco-allemand, par peur de la création automatique d'un
Directoire européen si Berlin est associé ? Quoi qu'il en soit, il est
possible que les politiques anglais ne désirent pas rééllement trouver
une solution à ce problème.
2) Les chasseurs de mines
Il
existe aussi le problème de l'absence de programme de remplacement pour
les chasseurs de mines Hunt et Sandown. Il existerait la perspective
d'une collaboration plurinational autour du programme français SLAMF. En
premier lieu, il convient de noter le rôle de "leader" de la France,
seule nation-cadre de l'Europe ? La question est intéressante puisque si
Londres ne tient pas ce rôle, alors la France n'a pas d'adversaire
européen (à part l'Allemagne ?). Le programme SLAMF est loin puisque
relevant de l'horizon 2020 et il est bien normal de ne pas voir de signe
d'empressement à le réaliser, ou de s'étonner de l'absence de ces
signes.
3) Le sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE)
Je
n'oublie pas la pièce centrale de ce jeux d'échec, la dame : le
vaisseau noir lance-engins. Le chancelier de l'échiquier, roi des
manoeuvres obscures (cousin : Bercy), a donc contraint le budget
britannique. Si le dispositif de protection de la force océanique est
sacrifié sur l'autel budgétaire, peut-on raisonnablement croire que
c'est un bon présage pour la réalisation du programme de SNLE
post-Vanguard ?
Tony
Blair a pris la décision de le lancer ce programme de renouvellement.
Son successeur, David Cameron (après l'intermède Gordon Brown) a bien
entendu décidé de le conserver, il paraît que les Tories ne touchent pas à ce genre de programme d'armement.
3.1 Des SNA-SSBM ?
Hors,
cette volonté est ancienne. Elle est en contradiction avec les choix
réalisés : une Royal Navy conventionnelle clochardisant la Royal Navy
nucléaire. Dès la décision de Tony Blair il n'était pas du tout envisagé
un remplacement pur et simple par de nouveaux SNLE. Il existait déjà
des études pour réduire le nombre de missiles embarqués, voir d'ajouter
un tronçon supplémentaire à de nouveaux SNA Astute portant quatre
missiles ballistiques.
C'est
très intéressant comme étude : peut-on remplacer dans une dissuasion
nucléaire océanique des SNLE par des SNA ? La réduction de coût serait
terrible, l'efficacité aussi ?
3.2 Un format à trois SNLE ?
A l'époque du Prime minster
Brown, la problématique a été posée différemment : il n'était plus
question de remanier le concept de SNLE -et il très difficile de sortir
du vaisseaux à 16 tubes manifestement- mais bien d'en supprimer un ! Dès
lors il existe un débat terrible et passionnant sur la faisabilité du
projet. Le débat ne peut intéresser que la France.
Hors,
un petit bémol a très vite contre-carré le projet. Une force de
dissuasion nucléaire océanique nécessite au minimum quatre navires. Le
premier est en IPER. Le second est en IE car il revient de mission. Là
où ça se complique c'est que la moitié du temps les deux derniers sont
disponibles, l'autre moitié du temps il n'y en a qu'un seul. En plus de
maîtriser la réalisation de navire nucléaire, il faut aussi défier
Chronos en maîtrisant le calendrier pour avoir un navire, au minimum, en
mer.
Le
modèle doit aussi tenir compte du hasard, celui qui fait des rencontres
dans le golfe de Gascogne. Si la dissuasion tombe à trois navires, il y
en a donc un en IPER, un en IE et au moins un en mission. Mais si
celui-ci doit arrêter sa mission à cause de servitudes diverses (du
problème médical à la rencontre fortuite en mer), la dissuasion est-elle
encore crédible ?
La
dissuasion n'est déjà plus crédible face à la Russie car cette dernière
s'amuse des turpitudes anglaises. Fut un temps où on parlait
"d'insultes". Il manque le dispositif de protection, alors, si jamais il
venait à manquer le quatrième navire, tout le monde se demanderait s'il
est bien utile de mettre en oeuvre une flotte sans crédibilité. La
force de la dissuasion, c'est la rigoureuse permanence de la menace.
Il
n'est pas certain que Londres souhaite rééllement préserver sa force
nucléaire. La capitale anglaise avait fait le choix de concentrer sa
force nucléaire sur le seul versant océanique. C'est un beau débat,
surtout pour nous français qui avons longtemps gardé une triade. Londres
sacrifie le dispositif de protection. Londres a deux grandes hypothèses
de renouvellement : une diminution qualitative, une diminution
quantitative.
Une dissuasion franco-anglaise ?
Avec
autant de mauvaise volonté, il paraît compliqué d'imaginer une
dissuasion franco-britannique. La situation est assez contradictoire. Il
y a ce tableau de la descente aux enfers de la dissuasion anglaise et
les avancées des traités du 2 novembre.
Il faut éclaircir de tableau par un peu d'optimisme : l'économie anglaise peut se relever, les finances peuvent s'assainir (vu le traitement de choc, on espère pour la population anglaise). L'horizon de renouvellement des SNLE est 2030, cela laisse le temps de créer une PATMAR franco-anglaise pour palier l'absence des Nimrod. Ces derniers peuvent effectuer un fracassant retour, au demeurant, si les conditions le permettent. Le projet SLAMF peut se réaliser, peut être même aussi bien que le programme CMT.
Il faut éclaircir de tableau par un peu d'optimisme : l'économie anglaise peut se relever, les finances peuvent s'assainir (vu le traitement de choc, on espère pour la population anglaise). L'horizon de renouvellement des SNLE est 2030, cela laisse le temps de créer une PATMAR franco-anglaise pour palier l'absence des Nimrod. Ces derniers peuvent effectuer un fracassant retour, au demeurant, si les conditions le permettent. Le projet SLAMF peut se réaliser, peut être même aussi bien que le programme CMT.
1) Les gains des rapprochements entre les deux dissuasions
Il
pourrait y avoir un début de rapprochement franco-anglais via la force
de protection de la dissuasion. En tout les cas, ce serait un
rapprochement matériel. Il n'est pas quesiton d'un rapprochement
organique mais, en l'espèce, le rapprochement matériel est celui qui
permet les économies les plus significatives.
Le
rapprochement organique serait le seul à même de permettre aux Royales
de descendre à trois SNLE chacune, voir à deux chacune si le
rapprochement organique était efficace. Dans cette hypothèse-ci, ce sont
aussi effectivement des économies considérables qui peuvent être
réalisées. Mais cela signifierait la création d'une force commune.
2) Le rapprochement aux calendes grecques
Cependant,
aucune volonté de rapprochement de cet ordre n'a été observé, pourtant,
à force de sacrifier la carte nationale, le rapprochement vers la
France sera la dernière chance de sauver ce qui semble déjà condamné.
Aujourd'hui, le mouvement anglais vers Paris ne se fait que par
servitudes financières, c'est-à-dire dans un contexte d'urgence. Il n'y a
pas de réflexion sur le long terme. Le rapprochement dans la simulation
nucléaire n'est que le constat que l'Angleterre n'a pas de programme de
simulation, alors pourquoi ne pas jouer de l'option américaine ? Un
refus existerait-il ? Le SLAMF est bien trop lointain pour concrétiser
un rapprochement durable.
Les
traités du 2 novembre ont consacré un rapprochement. Les têtes
nucléaires britanniques doivent normalement être entretenues à côté de
leurs soeurs latines. Les britanniques vont -enfin !- coopérer avec les
français sur les technologies sous-marines (pour sous-marin nucléaire).
Hors,
ce dernier point est sujet à questionnement : il n'est pas question de
concevoir et produire des SNLE en commun. Si cet échange technologique
ne vise pas un tel objet, alors il aurait du être mis en place depuis
très longtemps pour réduire le coût de la dissuasion des deux côtés du
canal Manche.
3) L'abandon ?
Une
autre explication pourraît être que cet accord vise à compenser une
perte. En effet, il est plausible que les Etats-Unis lâchent la
dissuasion nucléaire britannique. A leur déchargé, encore une fois, il
n'est pas impossible que Londres consente. Ou plutôt que Londres
subisse, le rapprochement dans la simulation nucléaire et les
technologies sous-marines peut être la source d'une hytpohèse folle :
les Etats-Unis d'Amérique refuserait dorénavant de subvenir au besoin de
la puissance nucléaire anglaise.
Le droit, cette servitude stratégique
Le
dernier pion avance en la personne des Etats-Unis d'Amérique. Un
lecteur me signale un article du journal britannique The Telegraph.
L'annonce est plutôt surprenante, j'oserais dire que c'est un tournant. :
"
The US secretly agreed to give the Russians sensitive information on
Britain’s nuclear deterrent to persuade them to sign a key treaty, The
Daily Telegraph can disclose."
Il
y a une constante juridique fondamentale dans la relation des
dissuasion française et anglaise à celles deux superpuissances : elle
n'avait jamais fait l'objet d'un traité de désarmement nucléaire.
Ce
dogme est battu en brèche puisqu'il est manifestement affirmé (confirmé
?) que la dissuasion britannique fut une monnaie d'échange. Il est
connu que le président Obama tient à son nouveau traité de désarmement
nucléaire (en espérant des économies de fonctionnement au Pentagone ?),
mais de là à porter un coup significatif à la special relationship..
" Information about every Trident missile the US supplies to Britain will be given to Russia as part of an arms control deal signed by President Barack Obama next week. "
"Wikileaks cables : US agree to tell Russia Britain's nuclear secrets",
"Wikileaks cables : US agree to tell Russia Britain's nuclear secrets",
Il
faut relativiser. Il y a cette trahison qui en est une si la
divulgation d'informations est faite dans l'accord des anglais. D'une
part, on apprend que les russes ne connaissent manifestement pas grand
chose aux missiles Trident 2D5 que Washingtown fournit à la
Grande-Bretagne. D'autre part, l'information est relative : le nombre de
têtes nucléaires anglaises est de notoriété publique. Elles sont 200,
peut être 160 : le nombre compte peu face à l'arsenal russe... Voir
français !. Moscou souhaitait savoir quoi ? La répartition des têtes ?
Le nombre de missile armé ? La cible des missiles ? Rien de nouveau à
l'Ouest disait Erik Maria Remarques.
L'information
"stratégique" n'en est pas vraiment une, si j'ose dire. Il n'est pas sûr
qu'elle provoque une rupture. La nouveauté c'est d'apprendre que cette
force autonome en pleine pertes capacitaires peut servir de monnaie
d'échange -de l'intérêt que la force française ne fasse pas partie de
ces calculs.
C'est tout de même un éventuel recul
américain puisqu'il y a une perte "d'influence ASM" des îles
britanniques à la péninsule de Kola, du fait des défaillances anglaises.
Il y a ce "gain" russe de connaître, peut être, des informations qui
intéressent Moscou. L'US Navy risque d'avoir à suppléer le vide anglais,
à moins de laisser le terrain aux russes. Et là dessus, la Russie n'en
demande certainement pas tant. Ce "recul" serait contradictoire avec la
politique d'extension de l'OTAN (alliance nucléaire) dans l'Etranger
proche Russe, dont le dernier avatar est le bouclier anti-missiles.
"
Defence analysts claim the agreement risks undermining Britain’s policy
of refusing to confirm the exact size of its nuclear arsenal. "
Cela
relève d'une certaine hypocrisie : le nombre maximum de tête est connu,
les Russes ont donc une hypothèse de travail... dans l'hypothèse que
leur travail "prioritaire" est de chasser la dissuasion anglaise ! Il me
semble que Londres a fait beaucoup plus : les Vanguard pourraient
déployer 400 têtes nucléaires que cela ne servirait à rien si des
sous-marins russes peuvent les pister et les couler.
Il
y a un risque que la taille de l'arsenal britannique soit connu :
alors, soit il est bien plus important que le plafond officiel, soit ce
n'est pas un risque aussi sérieux qu'est l'état de la dissuasion
britannique -et de la Royal Navy par extension.
En guise de conclusion : la fin de la puissance nucléaire anglaise ?
"
The fact that the Americans used British nuclear secrets as a
bargaining chip also sheds new light on the so-called “special
relationship”, which is shown often to be a one-sided affair by US
diplomatic communications obtained by the WikiLeaks website."
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