Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





07 décembre 2020

PANG : annonce du 8 décembre 2020 ?

© General Atomics. Esquisse publiée dans Cols Bleus (« Le porte-avions - Pièce maîtresse de la stratégie française », n°3092, décembre 2020) par laquelle la société General Atomics se représente, depuis 2018, le PANG, au terme de ses échanges et des demandes des parties françaises.

     L'Agence France Presse (« Emmanuel Macron en visite au site Framatome du Creusot mardi sur le thème du nucléaire », AFP, 5 décembre 2020) affirmait que le Président de la République, M. Emmanuel Macron, devrait se rendre au Creusot le mardi 8 décembre 2020, ce que confirme son agenda. Il s'agirait, non seulement, d'annoncer sa décision relative au programme Porte-Avions de Nouvelle Génération (PANG), attendue depuis la deuxième semaine de juin 2020. Mais le contexte de l'annonce serait plutôt à la relance de la filière nucléaire.

L'Amiral Bernard Rogel (12 septembre 2011 - 12 juillet 2016) avalisait devant la commission de la Défense nationale et des forces armées en juillet 2012 que le Président de la République précédent, M. Nicolas Sarkozy, n'avait pas rendu sa décision au sujet du « PA2 », question pendante depuis 1987 alors qu'il devait être l'une des lignes de la Loi de Programmation Militaire (LPM) 1990 - 1995 et pour laquelle le seul début de commencement de formalisation d'une réponse fut l'aventure du CVF-FR (Carrier Vessel Futur - FRance) tandis que les livres blancs 1994 et 2008 repoussaient à de meilleure conditions économique et donc financière la question.

La Marine nationale introduisait alors, en 2013, un nouveau sujet, après avoir donné la mort au PAN n°2 - PA2 (1987 - 2012) : la succession du Charles de Gaulle. Le Livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale 2013 ne soufflait mot ni d'un deuxième porte-avions, ni de l'avenir du groupe aéronaval. S'enchaîne alors le Nouveau Porte-Avions (NPA) puis le Futur Porte-Avions (FPA).

La Revue stratégique de Défense et de sécurité nationale, présentée lors d’un conseil de Défense le 11 octobre 2017 et remise officiellement au Président par la ministre des Armées le 13, engage que « le maintien de la supériorité aéromaritime implique de préparer le renouvellement du groupe aéronaval » (point 303). 

Et en toute logique, la Loi de Programmation Militaire (LPM) 2019 – 2025, adoptée le 13 juillet 2018, disposait que « les études relatives à l'aviation de combat du futur et au successeur du porte-avions Charles de Gaulle seront fondamentales pour garantir nos capacités d'intervention dans le haut du spectre. » 

Le 14 novembre 2018, en interview avec Gilles Bouleau pour le journal télévisé de TF1, depuis le porte-avions Charles de Gaulle, le Président déclarait vouloir prendre une décision mi-2020 à partir des conclusions des quatre études d'un montant d'environ 36 millions d'euros, commandées par la ministre des Armées et dont il avait été donné publicité à la décision à l'occasion de son discours inaugural au salon EuroNaval, le 23 octobre 2018. 

Les conclusions de ces études furent rendues au ministère des Armées en février 2020 et leur « consolidation » dans l'optique de présenter un certain nombre d'options au Président de la République ne pouvaient que nécessiter plusieurs semaines. Le Président indiquait vouloir prendre une décision à la moitié de l'année 2020, ce qui correspond théoriquement à la deuxième semaine du mois de juin où un conseil de Défense était bien à l'agenda... comme chaque semaine ou presque depuis les premiers mois du mandat d'Emmanuel Macron.

L'annonce a donc été reportée, en raison de la crise sanitaire historique : la pire depuis la grippe espagnole (1918 - 1920). Seule la ministre des Armées, Florence Parly, troublait ce silence quand la note d'information annonçant son déplacement aux Chantiers de l'Atlantique (Saint-Nazaire), le 18 mai 2020, pour la cérémonie de découpe de la première tôle du BRF n°1 (Bâtiment Ravitailleur de Forces) - le futur Jacques Chevallier -, déclarait en une ligne qu'elle « se fera présenter les capacités industrielles des Chantiers de l'Atlantique, où sera construit le porte-avions de nouvelle génération ». Le propos était présenté lors du discours, lors des réponses aux journalistes.

Le Président de la République lors de son discours prononcé le 13 juillet, lors de la « garden party » du ministère des Armées, affirmait que « c'est de prendre en connaissance de cause les décisions structurantes pour l'avenir, le format de nos Armées, comme le choix du successeur du porte-avions Charles de Gaulle ». Toutefois, il n'en soufflait pas un seul mot à ce sujet à l''occasion d'annonce cette décision lors de l'interview du Président de la République lors de la fête nationale du 14 juillet ne fut pas saisie par le Président

Bien que la teneur de sa décision ne laissât plus de place aux doutes, il restait à trouver une nouvelle occasion pour l'annoncer et en présenter les rationalités. Faute de l'établissement d'un plan de relance au profit de la Défense nationale - hormis quelques mesures prises au soutien plus particulier de l'industrie aérospatiale -, en raison du maintien de la trajectoire financière de la Loi de Programmation Militaire (LPM) 2019 - 2025, la rentrée du mois de septembre n'offrait pas cette occasion. 

Le lieu de la décision semble alors avoir été choisi : au Creusot, et en particulier dans les locaux de la société Framatome où une première visite devait être organisée en octobre avant d'être une première fois reportée. Une nouvelle fois programmée, une nouvelle fois reportée.

Finalement, les « astres s'alignent » :

Le décès de l'ancien Président de la République (27 mai 1974 – 21 mai 1981), M. Valéry Giscard d'Estaing (2 février 1926 - 2 décembre 2020) obligeait le Président Emmanuel Macron à reporter l'interview qu'il devait donner à Brut du jeudi 3 décembre au vendredi 4 décembre 2020.

Au cours de l'interview donnée à Brut, le Président déclarait « Moi, j’ai besoin du nucléaire » pour diminuer la production d'énergie carbonée en France. Le lendemain était annoncé par le château que le mardi 8 décembre le Président de la République se rendrait au Creusot, à Framatome afin d'évoquer la politique nucléaire.

Le message politique est relativement simple à comprendre : le Président s'appuie sur l'image consensuelle du Président Giscard d'Estaing, présenté comme un modernisateur, une figure du rassemblement qui avait lancé une politique nucléaire, tant civile avec l'ambitieuse phase d'industrialisation du programme nucléaire civil français que militaire lorsqu'il accentuait fortement les dépenses militaires et quand lors du conseil de Défense du 23 décembre 1980 avait décidé du remplacement des porte-avions Clemenceau (1959 – 1997) et Foch (1963 – 2000) par deux porte-avions à propulsion nucléaire de 35 000 tonnes à pleine charge.

Le Président Emmanuel Macron s'appuie donc sur l'héritage de son devancier à qui il emprunte des images de son héritage qui font écho sa propre volonté de faire avancer la construction européenne, de lutte contre le réchauffement climatique par une relance de la filière nucléaire - oubliant peut-être au passage les conséquences scientifiques et industrielles de l'abandon du programme ASTRID (Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration) - et moderniser la France, notamment ses Armées avec comme symbole de sa politique de Défense nationale dont les dépenses sont historiquement en fortes hausses avec comme symbole de ce jour le lancement du successeur du porte-avions Charles de Gaulle (2001 - 2038) par le PANG en décembre 2020, comme l'avait été le PA75 en décembre 1980.

« Le maintien de la supériorité aéromaritime implique de préparer le renouvellement du groupe aéronaval » (Revue stratégique de Défense et de sécurité nationale, 2017, point 303) par ces quatre études commandées en octobre 2018 grâce auxquelles le Président de la République devrait affirmer que celles-ci l'ont conduit à retenir la nécessité de lancer les études détaillées du successeur du porte-avions Charles de Gaulle (2001 - 2038 ?). Le projet de budget 2021 du ministère des Armées comprend 261 millions d'euros d'autorisation d'engagement quant au lancement de ces études détaillées.

Nonobstant que la question était comprise dans le périmètre des quatre études lancées en octobre 2018, il s'agirait de comprendre que le Président de la République ne devrait pas prendre de décision ou même s'exprimer au sujet d'assurer la restauration de la permanence aéronavale, abandonnée depuis le retrait du service du porte-avions Clemenceau (1959 – 1997). Par ailleurs, et depuis que le sujet avait été reformulé par l’Amiral Bernard Rogel : la question de la permanence aéronavale – hormis sa réintroduction dans le cadre des travaux de la Revue stratégique de Défense et de sécurité nationale – a vocation à se poser dans, au moins, une prochaine LPM (2026 – 2031 ?).

Cependant, et devant les salariés de Naval group et de TechnicAtome, le Président de la République détaillera probablement les raisons qui fondent son choix à lancer, non seulement les études détaillées du PANG, mais à retenir la propulsion nucléaire en raison de rationalités qui dépassent le seul intérêt opérationnel de celles-ci : pérenniser les compétences depuis la conception d’une chaufferie nucléaire embarquée jusqu’à celles nécessaires à son enchâssement dans le compartiment chaufferie nucléaire d’un bâtiment de combat, mobilisant la Direction des Applications Militaires (DAM) du CEA, TechnicAtome et Naval group dans ce but.

L’enjeu autour de la propulsion nucléaire dépasse le seul PANG. La « filière » des réacteurs nucléaires embarqués K15 (« K » pour compact et « 15 » pour 150 MW thermiques) a été développée grâce à un réacteur d’essais – le Réacteur Nouvelle Génération (1989 – 2005) – qui permettait le développement des K15 des SNLE de la classe Le Triomphant et du Charles de Gaulle. Le programme Barracuda, dont le sous-marin nucléaire d’attaque Suffren est aux essais, bénéficie d’une évolution des K15. 

Le vivier d’ingénieurs qui ont développé le réacteur nucléaire embarqué K15 aura complètement disparu dans les années 2030. Les opérations de changement des cœurs des bateaux existants ou à venir, les évolutions du K15 ne permettent pas de constituer une nouvelle génération capable de concevoir une chaufferie embarquée. Le risque est que la France n’ait plus la capacité de concevoir une chaufferie embarquée dans les années 2030 et que cela mette en danger la capacité à lancer la prochaine génération de sous-marins nucléaires d'attaque dès les années 2040.

Il a émergé devant le Parlement la possibilité de lancer le programme d’une chaufferie embarquée de nouvelle génération, reprenant partiellement des éléments des K15, et dont la puissance serait adaptée aux avant-projets étudiés pour le PANG : un K22 (220 MW thermiques) développé grâce au Réacteur d’Essais (RES) dont la première divergence a eu lieu le 10 octobre 2018. Ce réacteur devrait fonctionner jusqu'en 2023 au profit de la conception de la chaufferie des SN3G dont l'usinage de la première chaufferie devrait débuter dès 2025, raison pour laquelle ce programme ne peut porter le développement d'une nouvelle chaufferie. Et après 2023, il s’agirait de comprendre qu’il portera les travaux de conception du K22 dont la puissance thermique a, semble-t-il, été portée de 220 à 225 MW depuis 2018.

Les évolutions technologiques, présentées comme modérées car le K22 sera étudié à partir des études menées au profit des différentes évolutions du K15, permettront tout de même d'améliorer la disponibilité stratégique du futur PANG. Le porte-avions Charles de Gaulle a bénéficié d’un deuxième arrêt technique majeur (2017 – 2018) de 18 mois, sacrée prouesse par rapport aux chantiers équivalents des porte-avions américains dont la durée est, au minimum, du double. Il a été évoqué la perspective de réduire de 18 à 12 mois la durée nécessaire à un arrêt technique majeur pour le PANG à propulsion nucléaire, ce qui en rapprocherait la durée des arrêts techniques majeurs de son équivalent à propulsion classique (6 à 8 mois). La rigidité du calendrier d'un ATM comprenant un chargement des cœurs en combustible nucléaire resterait presque son seul défaut.

Il devrait être - enfin - possible d'apercevoir la maquette officielle du PANG et de prendre connaissance de ses principales caractéristiques. Il ne serait pas étonnant de découvrir un bâtiment porte-avions d'environ 74 500 tonnes à pleine charge pour 294 mètres de longueur car l'un des avant-projets à propulsion nucléaire est décrit comme devant être « légèrement » plus important que les Queen Elizabeth de 70 500 tonnes à pleine charge et 284 mètres de longueur. Le pont d'envol devrait présenter trois catapultes, un ilot replacé à l'arrière-tribord et trois ascenseurs dont deux à l'avant de l'ilot sur tribord et un troisième à l'arrière-bâbord.

La progression du tonnage par rapport au porte-avions Charles de Gaulle (~43 000 tonnes) n'est pas si importante si l'on tient compte du fait que tous les projets de « PA2 » étudiés depuis 2003 (« porte-avions enveloppe » (55 000 à 60 000 tonnes), Roméo et Juliette (60 000 tonnes), CVF-FR (72 000 à 74 000 tonnes), DCNS Evolved Aircraft Carrier (59 000 tonnes) avaient tous un tonnage supérieur en raison des retours d’expérience du Charles de Gaulle, sans compter le cas particulier du CVF-FR dimensionné pour les F-35B (27 tonnes MTOW) britanniques dont la masse maximale est franchement supérieure au Rafale (24,5 tonnes).

Le député Jean-Charles LARSONNEUR (« Avis sur le projet de loi de finances 2020 - Équipements des forces-Dissuasion ») précisait les scénarios d’emploi opérationnel visés par les études commandées en octobre 2018 :

  •  capacité de mise en œuvre de la Force Aéronavale Nucléaire (FANu) ; 
  • capacités de frappe contre la terre par la mise en œuvre des différents éléments du programme de Système de Combat Aérien Futur (SCAF) par le groupe aéronaval afin de pouvoir entrer en premier sur un théâtre à l’horizon 2040 ; 
  • capacités nécessaires pour exercer en haute mer le contrôle aéromaritime d’une zone.

Pour mémoire, Pascal Colombier dans le magazine Los! (numéro 40, septembre - octobre 2018) avait livré la  vision la plus détaillée des capacités ciblées dans le cadre du programme PA2 / CVF-FR (2003 - 2011) : le CVF-FR (74000 à 76500 tonnes de déplacement à pleine charge, 284 mètres de long) avait été conçu pour être en mesure de mettre en œuvre un groupe aérien embarqué de 28 Dassault Rafale M, répartis en deux flottilles alors composées de 14 aéronefs chacune. Le nombre total d'aéronefs pouvant être embarqués pour des missions de longue durée est donné pour 35, soit les 28 Rafale M auxquels s'ajoutent 5 hélicoptères moyens et 2 Grumman E-2C Hawkeye. Le pont d'envol disposait de 24 emplacements pour positionner des aéronefs tandis qu'il y avait 14 emplacement dans le hangar aéronautiques, laissant augurer un nombre total d'aéronefs supérieur (38+ ?) lors d’un engagement de haute intensité pendant de courtes durées.

Sur une période de 7 jours, les capacités maximales consistaient à ce que les 28 Rafale M puissent soutenir, par jour :

  • une seule sortie de 24 Rafale M accompagnés d'un E-2C Hawkeye (pas de suivi sur les sorties possible) ; 
  • 8 Rafale M pour la patrouille aérienne de combat avec 4 Rafale M en alerte sur le pont ; 
  • 4 raids de 15 Rafale M avec 4 Rafale M en alerte sur le pont et un E-2C Hawkeye en patrouille mais sans CAP ; 
  • 4 raids de 8 Rafale M, 1 E-2C Hawkeye en patrouille avec 4 Rafale M en CAP et 4 Rafale M en alerte permanente sur le pont d'envol.

Le coût du programme sera l'un des éléments-clefs de l'annonce du Président de la République ou de toutes les déclarations à venir au sujet du programme PANG. Tentons de placer le débat dans la sphère des faits : le programme s'étalera entre 2021 (début des études détaillées) et 2038 (objectif d'admission au service actif). C'est pourquoi quand le Président de la République, en répondant à Gilles Bouleau (14 novembre 2018), évoquait « 4 à 5 milliards d’euros » ou que, en mars 2019, devant l’Assemblée nationale, 5 milliards d’euros était cités, il s'agit de ne pas nier que la somme totale s'étalera sur 17 années et doit donc être regardée comme un flux annuel de l'ordre de 300 millions d'euros.

Pour rappel, le Charles de Gaulle (43 000 tonnes) nécessitait 3265 millions d’euros (coûts ajustés à l’inflation 2019), soit un coût à la tonne de 0,076 millions d’euros. Certains compareront avec l’exemple de l’US Navy : les CVN-78 USS Gerald R. Ford et CVN-79 USS John F. Kennedy (environ 98 000 t) ont nécessité – selon le Congressional Research Service – 12 153,97 et 10 220,14 millions d’euros (2020) : soit un coût de, respectivement, 0,124 et 0,104 millions d’euros à la tonne. Le coût allégué au programme PANG n'annonce que le strict nécessaire à consentir pour atteindre les objectifs opérationnels fixés au programme.

La LPM 2019-2025, en son article 7, prévoyait expressément qu' « une actualisation prévue de la présente loi en 2021 permettra d'affermir les ressources budgétaires pour les années 2024 et 2025 afin de prendre en compte la situation macroéconomique à cette date en vue de rejoindre un effort national de défense de 2 % du PIB à l'horizon 2025 ». Le réagencement des priorités budgétaires et l'intégration du programme PANG devrait être décidé à cette échéance, sous l'égide du chef de l'État.

Avec un début des études détaillées en 2021 et un possible début de l'usinage des premières tôles dès 2024, la mise sur cale initialement visée pour l'année 2026 pourrait être avancée à l'année 2025 afin de donner le maximum de souplesse au calendrier afin de tenir l'objectif de présenter un bâtiment aux essais en 2036.

 La somme finale sera, eu égard au calendrier considéré, étalée sur environ quinze années (études détaillées, construction, essais), comme pour nombre de programmes d’armement dits à effet majeur : soit un flux annuel de plus ou moins 300 millions d’euros pour un budget des Armées d’environ 37 500 millions d’euros en 2020, par exemple. En cas de décision favorable du Président mi-2020, il est attendu depuis 2018 que son intégration à la loi de programmation militaire se fasse à l’occasion de la « clause de revoyure » (2021).

 

Une pensée pour le professeur Hervé Coutau-Bégarie ( 22 novembre 1956 - 24 février 2012) qui n'aurait pas manqué de proposer une critique sans concession quant aux choix effectués.

 

1 commentaire:

  1. Il s'agit sans doute d'une plaisanterie, mais 18 ans pour construire un PA, tous les records de durée seront battus et Macron sera alors à son 5ème quinquenat. Encore un truc de délirant alors que notre pays et donc notre marine ont un besoin immédiat de 2 autres PA, et ce dans des délais très court (5 a 10 ans maxi). Honte à tous nos président qui n'ont pas voulu décider (Chirac, Sarko, Hollande).

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