Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





01 octobre 2014

"Le croiseur sous-marin Surcouf - 1926-1942" de Claude Huan


Le Surcouf (16 avril 1934 - 18 février 1942), plus plus grand sous-marin du monde jusqu'au terme de la Seconde Guerre mondiale (1 septembre 1939 - 2 septembre 1945) méritait bien un ouvrage de cette qualité. Le CV (R) Claude Huan se donne cette peine et nous offre le plaisir de lire Le Croiseur sous-marin Surcouf (Rennes, Marines éditions, 2013, 160 pages). Cet ouvrage exhaustif est une monographie des plus exigeantes car ne se contentant pas d'énumérer la genèse du programme et le service opérationnel mais faisant l'effort de replacer le tout dans la construction de la Flotte et les tourments français d'alors.

30 septembre 2014

Cyber et commerce : résurgence et poursuite des antagonismes maritimes ?

http://tartu.1960.62.free.fr/guerre%20de%20langouste.jpg
 
Dans un précédent billet, il était question de la volonté supposée russe de se couper d'internet. Vraie ou faux, cette hypothèse nous permettait d'aborder la question du blocus stratégique dans le cyberespace par rapport à ce qui avait été conceptualisé par Julian S. Corbett. Faux répond Maxime Pinard au Nouvel Observateur (interview signalée par l'allié Harrel) : non, Moscou ne peut et n'a pas intérêt à se couper d'Internet. Il cite au demeurant l'ouvrage de Yannick Harrel (La Cyberstratégie russe) que nous citions nous aussi.





29 septembre 2014

Eté 1914, un autre monde ? "Sous-marins et submersibles français à la veille de la Grande guerre"

http://images.mesdiscussions.net/pages14-18/mesimages/3512/MONTGOLFIER-----V-.gif © Bibliothèque nationale de France ― Département Estampes et photographie - Photographie de presse de l'Agence Meurisse ― Réf. 69.497. Mis en ligne par Rutilius sur le forum "Pages14-18".

L'Armée de Mer est la grande absente de la Grande guerre dans l'imaginaire collectif. Par exemple, dans l'ouvrage de Guy Le Moign (Les 600 plus grandes batailles navales de l'Histoire aux éditions l'Harmattan), la Royale est citée dans un engagement face à des navires de la marine austro-hongroise alors qu'Anglais et Allemands sont cités dans de nombreux affrontements. 


27 septembre 2014

Blocus maritime et continental dans le cyberespace ?

© Inconnu. Le Deutschland militarisé -devenu l'U-155- passe sous le Tower Bridge à Londres.
Stéphane Van Gelder nous présente dans son article sur le Huffington post une capacité supposée de la Russie à se couper d'Internet, c'est-à-dire cette mer du cyberpespace qui est aussi vaste que l'Océan. Ces quelques considérations techniques nous amènent à poser l'existence d'analogies hypothétiques entre cyber et maritime.


Eté 1914, un autre monde ? "Les sous-marins allemands devant New-York" d'Adolf Beckmann"

© Wikipédia. Le S.M. U-117 au cap St Charles.




C'est grâce à la traduction du capitaine de frégate R. Jouan que nous avons accès à ce récit de guerre. L'ingénieur en chef de l'U-117 nous relate la grande croisière de ce sous-marin mouilleur de mines (40 engins lors de cette sortie, en plus de la grosse douzaine de torpilles pouvant être lancées par les 4 tubes de la proue et les 2 à la poupe). Le bateau est dérivé des croiseurs sous-marins allemands construit pour le transport maritime, tel le Deutschland.

01 août 2014

Eté 1914, un autre monde ? "1914-1916 : Les groupes mixtes d'automitrailleuses et d'autocanons de la Marine"

http://img.xooimage.com/files86/c/b/7/num-risation0001-39cb94d.jpg 
© GBM n°90. Photo parue dans GBM N°90 l'une des quatre automitrailleuses affectées à l'unique groupe d'autocanons de 47m/m datée du 25/02/1915.Photographie prise à l'intérieur du Grand-Palais (via la publication de Mihansoldtimer 1 sur le forum Les Renault d'Avant Guerre).
 
Quittons un peu la mer et les embruns pour découvrir une histoire qui semble, manifestement, assez méconnue. La Marine nationale s'est illustrée à de nombreuses reprises pour ses combats à terre : au moins pendant les trois guerres face à l'Allemagne de 1870 à 1945.

Aujourd'hui, découvrons grâce à l'article du colonel A. POLI paru dans la Revue Historique des Armées (Guerre de 1914-1918, numéro 3 - 1988) l'origine et les combats des Groupes mixtes d'automitrailleuses et d'autocanons de la Marine pendant la guerre de 1914 (pp. 91-100).


31 juillet 2014

Eté 1914, un autre monde ? "L'exploit de l'U-9 : la rupture sous-marine"

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/8f/SM_U9_Postcard.jpg
 
Quand est-ce que le sous-marin cesse de faire rire les amiraux et qu'il quitte son statut de jouet pour devenir un redoutable tueur des profondeurs ? L'exploit d'un seul sous-marin peut être la source de ce spectaculaire changement de statut. Il a été préalablement cité par l'article de Si Vis Pacem ( 1914-1918 : du sous-marin à la détection sous-marine, une guerre d'innovations) versé au dossier "Eté 1914 : un autre monde ?". Mais il peut être intéressant de le replacer dans une autre perspective afin de souligner l'importance de la rupture, tout comme sa profonde introduction, sans calembour.


28 juillet 2014

"Deux combats navals - 1914" de Claude Farrère et Paul Chack - Falklands

http://www.librairie-du-littoral.com/images/deux-combats-navals-1914-p3733~1.jpg
Nous nous étions quittés pour la première partie de la fiche de lecture de Deux combats navals sur une marque d'étonnement à propos de l'artillerie secondaire. Justement, Nicolas Mioque répondait très largement à mes questions dans une interview. Dans la seconde partie de cet entretien, il a été question des frégates et d'artillerie : quand la frégate moderne (du XVIIIe siècle) émergeait, avec deux ponts, et une première batterie bien au-dessus de l'eau, loin des paquets de mer, contrairement à la batterie basse (et la plus lourde) des trois ponts...