Drakkar, s. m. Sorte de grand bateau dans
lequel les pirates et les forbans normands remontaient la Seine, au IXe
siècle, pour y commettre leurs déprédations.
Étude des avant-projets demandés par l'organe ayant à charge la flotte à construire (Conseil Supérieur de la Marine, Conseil des Travaux, SCEM/PLANPROG, OCA Marine, ASF, etc) et présentés à l'autorité politique. L'enjeu consiste à déterminer comment la Marine engage ces projets dans le processus institutionnel (contrat opérationnel, plan naval ? Loi(s) de financement, etc) pour faire correspondre la flotte à construire avec la flotte répondant au problème militaire français. ISSN : 2271-1163
Les @mers du CESM
Les @mers du CESM - 19 avril 1944 : Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945. | |
03 octobre 2014
01 octobre 2014
"Le croiseur sous-marin Surcouf - 1926-1942" de Claude Huan
Le Surcouf (16 avril 1934 - 18 février 1942), plus plus grand sous-marin du monde jusqu'au terme de la Seconde Guerre mondiale (1 septembre 1939 - 2 septembre 1945) méritait bien un ouvrage de cette qualité. Le CV (R) Claude Huan se donne cette peine et nous offre le plaisir de lire Le Croiseur sous-marin Surcouf (Rennes, Marines éditions, 2013, 160 pages). Cet ouvrage exhaustif est une monographie des plus exigeantes car ne se contentant pas d'énumérer la genèse du programme et le service opérationnel mais faisant l'effort de replacer le tout dans la construction de la Flotte et les tourments français d'alors.
30 septembre 2014
Cyber et commerce : résurgence et poursuite des antagonismes maritimes ?
Dans un précédent billet, il était question de la volonté supposée
russe de se couper d'internet. Vraie ou faux, cette hypothèse nous
permettait d'aborder la question du blocus stratégique dans
le cyberespace par rapport à ce qui avait été conceptualisé par
Julian S. Corbett. Faux répond Maxime Pinard au Nouvel Observateur
(interview signalée par l'allié Harrel) : non, Moscou ne peut et n'a
pas intérêt à se couper d'Internet. Il cite au demeurant l'ouvrage de
Yannick Harrel (La Cyberstratégie russe) que
nous citions nous aussi.
29 septembre 2014
Eté 1914, un autre monde ? "Sous-marins et submersibles français à la veille de la Grande guerre"
© Bibliothèque nationale de France ― Département Estampes et photographie - Photographie de presse de l'Agence Meurisse ― Réf. 69.497. Mis en ligne par Rutilius sur le forum "Pages14-18".
L'Armée de Mer est la grande absente de la Grande guerre dans
l'imaginaire collectif. Par exemple, dans l'ouvrage de Guy Le Moign (Les 600 plus grandes batailles navales de l'Histoire
aux éditions l'Harmattan), la Royale est citée dans un engagement
face à des navires de la marine austro-hongroise alors qu'Anglais et
Allemands sont cités dans de nombreux affrontements.
27 septembre 2014
Blocus maritime et continental dans le cyberespace ?
Stéphane Van Gelder nous présente dans son article sur le Huffington post
une capacité supposée de la Russie à se couper d'Internet,
c'est-à-dire cette mer du cyberpespace qui est aussi vaste que l'Océan.
Ces quelques considérations techniques nous amènent à poser
l'existence d'analogies hypothétiques entre cyber et maritime.
Eté 1914, un autre monde ? "Les sous-marins allemands devant New-York" d'Adolf Beckmann"
© Wikipédia. Le S.M. U-117 au cap St Charles. |
C'est grâce à la traduction du capitaine de frégate R. Jouan que nous avons accès à ce récit de guerre. L'ingénieur en chef de l'U-117 nous relate la grande croisière de ce sous-marin mouilleur de mines (40 engins lors de cette sortie, en plus de la grosse douzaine de torpilles pouvant être lancées par les 4 tubes de la proue et les 2 à la poupe). Le bateau est dérivé des croiseurs sous-marins allemands construit pour le transport maritime, tel le Deutschland.
01 août 2014
Eté 1914, un autre monde ? "1914-1916 : Les groupes mixtes d'automitrailleuses et d'autocanons de la Marine"
© GBM n°90.
Photo parue dans GBM N°90 l'une des quatre automitrailleuses
affectées à l'unique groupe d'autocanons de 47m/m datée du
25/02/1915.Photographie prise à l'intérieur du Grand-Palais (via la
publication de Mihansoldtimer 1 sur le forum Les Renault d'Avant
Guerre).
Quittons un peu la
mer et les embruns pour découvrir une histoire qui semble,
manifestement, assez méconnue. La Marine nationale s'est illustrée à
de nombreuses reprises pour ses combats à terre : au moins pendant
les trois guerres face à l'Allemagne de 1870 à 1945.
Aujourd'hui, découvrons grâce à l'article du colonel A. POLI paru dans la Revue Historique des Armées (Guerre de 1914-1918, numéro 3 -
1988) l'origine et les combats des Groupes mixtes d'automitrailleuses et d'autocanons de la Marine pendant la guerre de 1914 (pp. 91-100).
Inscription à :
Articles (Atom)