Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





29 janvier 2019

Porte-hélicoptères amphibie

© Marine nationale. Rare réunion des Mistral, Tonnerre et Dixmude à l'occasion d'un Gabian en 2015.
La nomenclature amendée des appellations des bâtiments de la Flotte telle que présentée dans le Dossier d'Information Marine (DIM) 2019 recèle quelques inflexions ou précisions remarquables. Les pétrolier-ravitailleurs et bâtiments de commandement et de ravitaillement ne sont plus en premier lieu des ravitailleurs de vracs liquides mais sont voués à ravitailleur des forces. Les Bâtiments de Projection et de Commandement (BPC) changent eux-aussi d'appellation et deviennent des Porte-Hélicoptères Amphibies (PHA).

28 janvier 2019

Bâtiment Ravitailleur de Forces

© Fincantieri.
La nomenclature amendée des appellations des bâtiments de la Flotte telle que présentée dans le Dossier d'Information Marine (DIM) 2019 recèle quelques inflexions remarquables. L'une des plus importantes touche au programme FLOTLOG (FLOTte LOGistique). Il n'est pas étonnant que le nom du programme ne soit pas conservé. Le type Durance (5 unités) se compose des deux pétrolier-ravitailleurs Durance (1975 - 1999) et Meuse (1980 -  2015), constituant une sorte de première classe ou sous-classe, tandis que les Var (1984 - 2023 ?), Marne (1987 - 2025 ?) et Somme (1990 - 2029 ?) sont la "sous-classe BCR" (Bâtiment de Commandement et de Ravitaillement ). Hormis la Durance, les quatre autres unités seront remplacées par les Bâtiment Ravitailleurs de Forces* (BRF).

14 janvier 2019

"Les cuirassés "échantillons" - Tome 1 : Brennus, Carnot, Charles Martel" d'Alain Croce et Gérard Garier





 
Après l'appel à souscriptions pour l'impression de l'ouvrage Les escorteurs rapides par Robert Dumas et Bertrand Magueur, les éditions LELA Presse en proposent une nouvelle. Et il ne s'agit rien de moins que de "boucler" la longue liste de parutions au sein de la même maison consacrée aux cuirassés français de 1900 à 1914. MM. Alain Croce et Gérard Garier proposent rien de moins que de s'intéresser aux vilains canards de la ligne de file : les cuirassés "échantillons".
 

19 décembre 2018

Cuirassé de 21 000 tonnes projet C

© 2007- 艦艇写真のデジタル着彩 Atsushi Yamashita.
Ces quelques commentaires au sujet de ces projets de bâtiment de ligne, cuirassés et croiseurs de bataille confondus, doivent aboutir à la formalisation du bâtiment type qui fondera toute la philosophie des dernières unités françaises de ce genre. Mais là où il s'agissait de trouver avec le croiseur protégé le "graal" fondant quelques choix perdurant encore de nos jours par bien des aspects, l'attention se porte vers un point de divergence. Ce n'est pas le cuirassé de 40 000 tonnes portant du 450 mm, encore moins le 35 000 tW qui sont des occasions manquées de mettre sur cale rapidement une ligne de bataille permettant à la France de faire jeu égal avec les premières puissances. Non, c'est le projet C de la classe Courbet dès 1908 (John Jordan et Philippe Caresse, French Battleship of World Ware One, Annapolis, Naval Institute Press, 2017, 320 pages) qui est le point de divergence : sa non-adoption signe le déclasse total du corps de bataille français.

17 décembre 2018

Curieux graphique

Le magazine Clos bleus publiait au tout début du mois de septembre 2018 un numéro particulier (Plan Mercator - Projection vers 2030) consacrait au "plan Mercator" énoncé par le Chef d'Etat-Major de la Marine nationale (CEMM), l'Amiral Prazuck (12 juillet 2016 - ...). Le CEMM avait lui-même présenté le plan Mercator le 20 juillet 2018, celui-ci prenant la relève de Horizon Marine 2025 présenté fin 2014. La publication pointée ci-dessus contient ce graphique (p. 13) fort curieux. Alors que le nombre de questions qu'il provoque conduisait plutôt à entériner qu'il puisse s'agir d'un "loupé", de nouvelles informations au sujet du programme FMAN/FMC invitent à le reconsidérer.

11 décembre 2018

Cuirassé de 29 600 tonnes



John Jordan et Robert Dumas (French Battleships - 1922-1956 (Londres, Seaforth Publishing, 2009, 224 pages) révèlent l'existence de l'étude d'un bâtiment de ligne de 29 600 tonnes. Elle est demandée par l'Amiral Louis Hyppolite Violette (1er janvier 1928 - 16 février 1931) alors Chef d'Etat-Major de la Marine (CEMM). Les documents la portant n'ont pas encore été versés aux archives consultables. Cela n'interdit pas quelques supputations sur l'utilité de cette étude et sa place dans la ligne de file des avant-projets et projets français de cuirassés et de croiseurs de bataille.


09 décembre 2018

Croiseur de bataille de 37 000 tonnes

L'avènement annoncé (1926) de la classe Deutschland (2 x III 280 mm) oblige à l'abandon du "croiseur de bataille" de 17 500 tonnes conçu pour encaisser le 203 mais démuni face au 280. En outre, le Conseil supérieur de la Marine décrète (décembre 1927) que les 175 000 tonnes de bâtiments de ligne (traité naval de Washington) seront consommés par fractions identiques : il n'y aura plus quatre croiseurs de bataille de 17 500 tonnes et trois 35 000 tonnes mais bien cinq 35 000 tonnes ou six 29 160 tonnes ou encore sept 25 000 tonnes. Autant pour conserver un 35 000 tonnes pouvant être mis rapidement sur cale - deux unités sont autorisés pour des mises en chantier en 1927 et 1929 - que pour concevoir une réponse aux Deutschland, la Marine nationale réfléchit à un croiseur de bataille de 37 000 tonnes.

08 décembre 2018

Croiseur de bataille de 17 500 tW

Le croiseur de 17 500 tonnes proposé par le Chef d'Etat-Major de la Marine (CEMM), l'Amiral Henri Salaün (22 juillet 1924 - 1er janvier 1928), s'entend comme un 17 500 tW et est un objet de curiosités et le fruit de questions toujours plus nombreuses au fur et à mesure que certains détails se font jour. C'est bien le premier projet connu d'un bâtiment de ligne français qui ne prenne pas place dans le paradigme d'une hausse continue du tonnage. C'est aussi un projet de bâtiment de combat dont les portées d'engagement sont franchement importantes dès la conception. Enfin, il y a matière à se demander si ce n'était pas un projet qui pariait sur la fin des limitations imposées par le traité de Washington tout en maintenant un très important programme de cuirassés qui seront qualifiés de rapides, successeurs des "super Dreadnought".