Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





09 novembre 2020

SNA classe Canada : projet Canadian AMETHYSTE

© Canada's Navy Annual, « Innaugural Edition 1986 A Wings Magazine Special Edition ».

     H. I. Sutton, auteur du site internet Covert Shores et de quelques ouvrages, a repéré sur Twitter la publication de l'auteur canadien Daniel L. Little, ayant retrouvé dans ses archives la revue Canada's Navy Annual par son numéro « Innaugural Edition 1986 A Wings Magazine Special Edition » dont sont extraits ces quelques pages. Et elles permettent de (re)découvrir quelques détails au sujet de la proposition française présentée dans le cadre du projet d'Ottawa d'acquérir rien de moins que douze Sous-marins Nucléaires d'Attaque (SNA ou SSN (Ship Submersible Nuclear) afin de patrouiller les eaux du grand nord canadiens, entre le conflit Est-Ouest et prétentions souveraines canadiennes.

02 novembre 2020

Forțele Navale Române : signature prochaine du contrat des 4 corvettes Gowind 2500 ?

© Victor Cozmei, « Toate detaliile despre corveta Gowind 2500 pe care francezii de la Naval Group o vor construi în România pentru Forțele Navale », HotNews.ro, 3 juillet 2019).

     Les Forces Navales Roumaines (FNR ou Forțele Navale Române (FNR) bénéficient d'un plan de modernisation (2017 – 2026) composé de trois actes principaux que sont l'acquisition de corvettes, de sous-marins et la modernisation de deux frégates. Ceux-ci s'articulent autour d'une dominante clefs : la lutte anti-sous-marine. Deux des trois actes que sont l'acquisition et la construction de quatre corvettes ainsi que la modernisation de deux frégates sont en passe de bénéficier de la signature des contrats afférents, attendue depuis le 3 juillet 2019. Les prochaines étapes seront donc le programme de sous-marins et l'acte manqué : le renouvellement du groupe de guerre des mines. Les années 2030, voire la toute fin des années 2020 verront peut être l'engagement du renouvellement de l'autre moitié de la flotte de surface.


10 ans

26 octobre 2020

SNA-NG : vers la mise en œuvre d'UUV et d'AUV (2021 - 2028) ?

© Naval group. Image extraite de la vidéo de présentation du SMX Ocean à EuroNaval 2016.

     La Marine nationale devient client de lancement du drone sous-marin - ou Unmanned underwater vehicles (UUV) - conçu par Naval group : le D-19T (Xavier Vavasseur, « Euronaval: French Navy Becomes Launch Customer of Naval Group’s D-19T UUV », Naval news, 26 octobre 2020). Cette commande semble devoir incarner le contrat de prestation de services d'une durée de six années dévolu à Naval group. Mais les premières réactions ont plutôt trait à ce que cette commande pourrait nous apprendre des futures capacités des Sous-marins Nucléaires d'Attaque (SNA) de la classe Suffren.

23 octobre 2020

PANG: General Atomics' connection

 

     Dès le premier jour de l'édition numérique du salon EuroNaval 2020 et à l'occasion du discours inaugural, Mme Florence Parly, ministre des Armées, déclarait que « concernant le porte-avions de nouvelle génération [PANG], je confirme que ce programme sera lancé pour donner un successeur au porte-avions Charles de Gaulle en 2038. » La « General Atomics' connection » permet d'avoir l'aperçu de comment l'industriel américain, au cœur des travaux d'aménagement du pont d'envol, comprend et perçoit ce programme.

22 octobre 2020

La 𝘗𝘦𝘳𝘭𝘦 brûlée, la 𝘗𝘦𝘳𝘭𝘦 ravagée, la 𝘗𝘦𝘳𝘭𝘦 martyrisée, mais la 𝘗𝘦𝘳𝘭𝘦 à réparer !

© Naval group - François Garnier. Extrait du documentaire Opération Scorpène Malaisie (2007) dont ce cliché pourrait préfigurer une future scène de l'année 2022 ou 2023.

      Nous avons peut-être été tous les spectateurs bien involontaires de l'année la plus « folle » de toute l'histoire de la sous-marinade française avec deux dénouements à l'américaine, c'est-à-dire avec une « happy end » : non seulement les essais du Suffren (2021 - 2054 ?) semblent s'être déroulés conformément au programme des essais depuis sa première plongée (29 avril 2020) et le bateau est en passe d'être livré à la Marine nationale, conformément au calendrier, mais la Perle (1993 - 2027 ?) ayant souffert d'un grave incendie de près de quatorze heures le 12 juin sera réparée et donc sauvée pour servir jusqu'à l'orée de l'année 2029. La ministre des Armées - Mme Florence Parly - avec une rare maîtrise de la communication politique, aura illuminé les trois premières journées de la première édition numérique du salon EuroNaval 2020 par une grande annonce concernant presque toutes la Force Océanique Stratégique (FOSt) : entrée en phase de réalisation du programme SN3G, premier tir d'un MdCN par le Suffren et la Perle sera réparée.

18 juillet 2020

PAN : French EMALS

© Marine nationale - Sébatien Chenal. Rafale M au catapultage sur le Charles de Gaulle fin 2019.

     L'une des plus grosses surprises à la lecture de l'ouvrage Le porte-avions Charles de Gaulle - Tome 1 (VA Franck JUBELIN, CV Roger VERCKEN, et Robert FEUILLOY, Paris, SPE Barthélémy, 2000, 399 pages) est de découvrir un témoignage beaucoup trop court relatant le plus simplement du monde qu'un ingénieur, participant aux études du Porte-Aéronefs Nucléaire (PAN), avait proposé - rien de moins ! - que la mise au point d' « un système de catapulte à moteur électrique linaire » : des « French EMALS » (Electromagnetic Aircraft Launch System).

15 juillet 2020

PAN : l'option catapo


     Au sein du programme Porte-Aéronefs Nucléaire (PAN), plusieurs concepts et leurs tracés de pont d'envol furent explorés (VA Franck JUBELIN, CV Roger VERCKEN, et Robert FEUILLOY, Le porte-avions Charles de Gaulle - Tome 1, Paris, SPE Barthélémy, 2000, 399 pages.). Une fois la piste oblique définie, l'Etat-Major de la Marine (EMM) a abordé la question de la capacité dite « catapo » : la faculté à mener, simultanément, des appontages et catapultages. L'intégration de la capacité a été repoussé, pour ne pas rompre les grands équilibres du programme. En présentant les trois variantes du pont d'envol qui permirent de retenir celui du PAN n°1, il est loisible de tenter de représenter à quoi aurait pu ressembler un tel bâtiment.