Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





23 octobre 2020

PANG: General Atomics' connection

 

     Dès le premier jour de l'édition numérique du salon EuroNaval 2020 et à l'occasion du discours inaugural, Mme Florence Parly, ministre des Armées, déclarait que « concernant le porte-avions de nouvelle génération [PANG], je confirme que ce programme sera lancé pour donner un successeur au porte-avions Charles de Gaulle en 2038. » La « General Atomics' connection » permet d'avoir l'aperçu de comment l'industriel américain, au cœur des travaux d'aménagement du pont d'envol, comprend et perçoit ce programme.

MM. Martin Manaranche et Xavier Vavasseur (Naval News) et votre serviteur avaient commis un généreux papier au sujet du programme PANG (PANG: What We Know About France’s Future Aircraft Carrier, Naval News, 6 juillet 2020) par lequel nous tentions de présenter l'état du programme à la veille de la décision que le Président de la République devait alors rendre avant qu'elle ne soit repoussée à l'automne et à une date indéterminée.


S'il se devine que le PANG à propulsion classique paraît être tout droit une reprise du CVF-FR (2011), l'interview du PDG de General Atomics - M. Scott Forney - permet de découvrir comment cette société américaine perçoit ce que pourrait être un PANG à propulsion nucléaire, dévoilant un pont d'envol avec trois catapultes, un ilot largement rejeté en arrière et, au moins, deux ascenseurs. Cette configuration, bâtie à partir d'EMALS (Electromagnetic Aircraft Launch System) de 90 mètres, augure d'un bâtiment fort d'un déplacement à pleine charge d'environ... 70 à 75 000 tonnes.


Il est laissé soin aux lecteurs de bien vouloir comparer cette illustration qui n'engage très probablement que l'industriel américain concerné avec celle qui était mise en avant au salon EuroNaval 2018 :

© General Atomics - Frédéric Lert (photographie).

La différence entre les deux illustrations étant le propos du président de General Atomics détaillant la nature du document. Et l'interview, ainsi que les derniers développements au sujet des EMALS et AAG (Advanced Arresting Gear), est à retrouver à cette adresse.

 

4 commentaires:

  1. Bonjour,
    Le format de nouveau porte-avions étudié par la France ne correspond t'il pas au format envisagé par les USA. Des porte-avions plus petits mais en plus grand nombre ?
    Dans ce cas ne va t'on pas payer une partie des études pour les us ?
    D'un autre côté nous n'avons pas trop le choix. General Atomics est le seul fournisseur de catapultes. Aucun bloquage à l'exportation à envisager de la part de notre 'ami' Trump j'espère ?

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  2. Attention, la décision n'est pas encore prise et en bonne logique pour une mise en service en 2038 il y a encore du temps pour changer d'avis. Quid du second PA? car pour citer Chirac les PA c'est comme les gendarmes cela marche par deux, sauf que lui il ne s'est pas mouillé puisqu'il n'a rien décidé. Mais paix à son âme.
    Propulsion nucléaire, mais avec un nouveau réacteur K 22, si l'ont fait appel aux mêmes qu'à Flamanville pour l'EPR, sur que 2038 c'est une bonne date et encore sans compter les surcoûts. D'ici la Erdogan sera devenu notre président de la république.

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  3. Les K22 ne sont pas trop éloignés des K15 donc le sujet devrait être bien maîtrisé

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    1. Espérons-le:
      https://www.usinenouvelle.com/editorial/framatome-developpe-un-mini-reacteur-nucleaire-smr-avec-l-americain-general-atomics.N1016484

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