Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





28 mars 2025

US Navy : nouvelles routes maritimes du nouvel hémisphère occidental

 

      L' « ère TRUMP » signifierait l'avènement d'un « nouvel hémisphère occidental », irriguait de nouvelles routes maritimes, dont deux principales : une route de circumnavigation de cet hémisphère, magnifiée par la récente croisière du SSN-767 USS Hampton. Aussi, les projets d'annexion des Canada et Groenland permettraient, in fine, de relier la côte Est des États-Unis à l'Asie du Sud-Est via le passage du Nord-Ouest, délaissant, peut être définitivement, la route péri-asiatique (André VIGARIÉ) ayant porté l'Empire britannique puis justement les États-Unis d'Amérique.

27 mars 2025

US Navy : au-delà de GIUK, toujours plus haut, toujours plus fort


     L' « ère TRUMP » signifierait la volonté de faire advenir un « nouvel hémisphère occidental » aux limites repoussées au-delà du cercle polaire arctique : d'où les projets d'annexion des Canada et Groenland. Il en résulterait de nouvelles routes maritimes, permettant d'en abandonner d'autres ayant porté historiquement l'Empire britannique puis les États-Unis d'Amérique. Enfin, la parité stratégique avec la Fédération de Russie serait déniée, en grimpant plusieurs barreaux de l'échelle d'Herman KAHN (Thinking about the unthinkable, New York, Horizon press, 1962 (1959), 254 pages) : en confinant la Flotte du Nord à la Mer de Barents, avec une prétention dont l'intensité dépasse celles de la Maritime Strategy (1986).

26 mars 2025

US Navy : ère révolue, rétrécissement des aires ?


     Le nouveau « match » devant opposer la United States Navy (USN) au 47ième Président des États-Unis, Donald J. TRUMP, pourrait s'établir sur des bases nouvelles, contrairement à la prestation précédente à l'aller (2015 – 2020) où le débat concernait l'architecture navale des numerous fleets. Il s'agirait dorénavant d'un débat sur la nature même de la puissance navale américaine : une US Navy, première marine militaire mondiale, demeurant sans égale et sur laquelle repose des prérogatives particulières en faisant la garante de l'Océan ou bien une Marine américaine déresponsabilisée et donc « normalisée », laissant vacante bien des mers.