Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





27 octobre 2017

Coopération aéronavale trilatérale : nouvel embarquement de Rafale M

© U.S. Navy photo by Petty Officer 3rd Class Nathan T. Beard. Un Rafale M du porte-avions Charles de Gaulle pratique un "touch and go" à bord du CVN-69 USS Dwight D. Eisenhower le 8 décembre 2016.
Le futur retour à la mer du porte-avions Charles de Gaulle lors de la sortie de l'IPER/ATM n°2 se fera dans un contexte relativement nouveau puisque le HMS Queen Elizabeth aura débuté ou débutera ses premières campagnes aériennes tandis que le CVN-78 USS Gerald R. Ford aura bien entamé sa première année de service. C'est dans un contexte de renforcement inexorable des liens aéronavals, en particulier franco-américains, qu'il s'agit de replacer l'embarquement annoncé de plusieurs Rafale M à bord d'un porte-avions américain au début de l'année 2018, en prélude à fin de la refonte du porte-avions Charles de Gaulle.

20 octobre 2017

PATMAR : le Graal ?

© Joël Lemay.
Un concours de circonstances inattendu amène peut être à considérer une solution aéronautique nouvelle dans le champ des possibles pour le remplacement des Atlantique 2. Si elle était viable techniquement et politiquement, elle amènerait à conserver de hautes ambitions opérationnelles avec un remplacement nombre pour nombre des Atlantique 2 modernisés (15), voire du parc initial reçu (28). L'Atlantique 3 est-il de retour ?

29 septembre 2017

Le Rafale est mort, longue vie au Rafale ?



© Air & Cosmos.
La France s'est ménagée de nombreuses options quant à la prochaine génération d'avions de combat dans un cadre européen, même si la tentation subsiste de ne pas fermer la porte à l'option nationale si dévalorisée, malgré son éclatante réussite pour répondre aux objectifs politico-stratégiques. Entre les calendriers des uns (Royaume-Uni, Allemagne, Belgique) et des autres (Armée de l'Air et Marine nationale), le débat doit s'ouvrir sur l'appareil de supériorité aérienne qu'il nous faut et qui demeure indispensable pour notre autonomie d'appréciation et d'action - et partant de là, de notre capacité à entrer en premier sur un théâtre d'opérations.

27 septembre 2017

BATSIMAR : danger mortel ?

© MICHEL FLOCH.
Le troisième Patrouilleur Léger Guyanais (PLG) n'est pas seulement une lâche réponse capacitaire dans l'attente de BATSIMAR, il est un traître comme sa petite taille le laissait supposer. La commande surprise d'une troisième unité pour ce programme témoigne du désarroi de l'État face aux conséquences de sa politique depuis 2007. Une mauvaise conjonction budgétaire permettrait au "traître" d'abattre froidement BATSIMAR dans le dos. 
 

26 septembre 2017

Dissuasion nucléaire : du tout ou rien territorial à la logique anti-forces ?

© Inconnu.
La pertinence de la dissuasion nucléaire comme élément de la stratégie politique nationale traduit dans la stratégie militaire après le traumatisme du mois de juin 1940 - "plus jamais ça !" - et l'asservissement à un feu supérieur au nôtre en 1956 - constituent le fondement de notre force nucléaire. L'investissement de lancement, les coûts d'entretien ainsi que ceux pour le renouvellement invitent régulièrement à reposer les conditions du débat. Ce dernier s'est-il suffisamment attardé sur un glissement d'une logique de défense du territoire national par le feu nucléaire jusqu'au glissement de facto à une logique de contre-forces ?

24 septembre 2017

Irma : les opérations aéroamphibies dans la projection stratégique

© EMA.
Le passage de l'ouragan Irma met en exergue les capacités de projection stratégiques des forces armées françaises dans un cadre, sur le plan géostratégique, "intra-national" tout en étant inter-théâtre et, sur le plan diplomatique, otanien et européen. S'il s'agit de remplacer la partie aéroamphibie dans le concert des moyens logistiques au service de cette projection stratégique, force est de constater que le format actuel n'est pas satisfaisant. 

17 septembre 2017

3,33 à 15

© Naval group.


Le projet Magellan (2015 - ...) pouvant aboutir à des "coopérations renforcées" entre Fincantieri et Naval group amènerait une rupture bienvenue dans les constructions navales militaires françaises car le site de Lorient se suffit à lui-même pour lancer l'ensemble de la flotte de surface (18 frégates) en moins de dix années. D'une multiplication des classes de navires par une diminution du nombre de bateaux au sein de celles-ci au prix d'une cadence de production volontairement abaissée, il y aurait la possibilité de venir à une diminution du nombre de classes par une augmentation du nombre d'unités au sein de chacune d'elles grâce à un maintien ou une augmentation de la cadence de production.