Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





16 mars 2016

Entretien avec Claire Chaufaux - La lutte contre la piraterie en Insulinde dans les stratégies chinoise et américaine



Née à Brest, dans une maison tournée vers la mer, je quitte dans ma jeunesse le pays des Abers pour Saint-Malo. Après une scolarité éclectique, mais résolument tournée vers l’international et la volonté de saisir les enjeux de notre monde, c’est mon attachement à ma région et mon envie de travailler dans un milieu en lien avec la mer qui me pousse à mener des recherches sur la piraterie moderne en Insulinde dans le cadre de mon Master 2 Relations internationales et diplomatie au sein de l’Université Jean Moulin – Lyon 3. C’est ce travail qui a été primé par le second prix de la recherche scientifique de l’IHEDN pour l’année 2016.


13 mars 2016

Affirmation du rang de la France : le GAn dans les océans Indien et Pacifique ?

© Etat-major des Armées/Marine nationale. Du 12 au 16 avril, le groupe aéronaval français (GAN), engagé aux côtés du groupe du porte-avions Carl Vinson au sein de la Task Force 50 depuis le 23 février, assure seul la permanence aéronavale de la coalition dans le golfe arabo-persique. Déployés dans l’océan Indien et le golfe arabo-persique dans le cadre de leur mission « Arromanches », le porte-avions Charles de Gaulle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, le pétrolier-ravitailleur Meuse, la frégate anti sous-marine HMS Kent et un sous-marin nucléaire d’attaque sont aujourd’hui dans leur 8e semaine d’opération au large de l’Irak.
La Marine nationale fournissait, au titre de l'effort de guerre contre le groupe dit "Etat Islamique" et les forces de Bachar El-Assad, le GAn (Groupe Aéronaval), centré sur le porte-avions Charles de Gaulle, comme outil de diplomatie navale afin de tenter d'influencer la décision à terre pour reprendre les cheminements stratégiques de Julian S. Corbett et du général Beaufre. Toutefois, eu égard à la modeste activité aérienne française, comparativement à l'intervention russe, nous proposons de nous interroger sur la pertinence de l'emploi du GAn quand des croisières à destination de l'Inde, de l'Australie, de la Chine ou du Japon auraient pu paraître plus efficaces sur le plan politique. 

10 mars 2016

L'URSS et l'Océan : une prise de mer avortée ?


La lecture de deux articles de Lucien Poirier, membre de l'Académie de Marine (POIRIER Lucien, "U.R.S.S. - Une flotte civile au service de la marine militaire", La nouvelle Revue maritime, n•367, février 1982, pp. 87-95) et de David REES (REES David, "Puissance navale soviétique", La nouvelle Revue maritime, n•327, juillet 1977, pp. 767-780 ;  REES David, "Puissance navale soviétique" - deuxième partie, La nouvelle Revue maritime, n•328, août-septembre 1977, pp. 893-904) nous invite à considérer le prodigieux effort maritime produit par l'Union soviétique à partir de l'année 1959. Nous nous proposons de le mettre en regard avec la notion de "prise de mer" de Car Schmitt pour rapporter l'ensemble au cas de la République Populaire de Chine. 


08 mars 2016

Supercarrier, retour vers la norme ?

© Inconnu. Intercepteur J-20 avec soute ventrale en position ouverte.

Nous serions dans une phase de diffusion de la puissance aéronavale entamée dès les années 2000. Les principales puissances maritimes semblent réagir sous l'effet de deux facteurs. Le premier est bien entendu l'évolution de la puissance aérienne à travers les aéronefs dits de cinquième et sixième génération entrés ou destinés à entrer en service. Le deuxième est l'adaptation des outils navals à la mise en oeuvre de ces nouveaux avatars de la guerre aérienne. 

04 mars 2016

HIL Marine : H160 et NH90

© Airbus Helicoptères.

Quelques digressions quant au programme HIL (Hélicoptère Inter-armées Léger) nous amenait à discuter de sa partie navale. Le besoin de la Marine nationale est-il compatible avec ceux de l'Armée de l'Air et de l'Armée de Terre ? L'ensemble des options sur la table invite à considérer la robotisation de la troisième dimension par voilures fixes (drones MALE) que tournantes (SDAM/SDT). Surtout que les négociations inter-armées ne manqueront de s'intéresser au devenir du programme Patroller qui pourrait intéresser la Marine. 

03 mars 2016

Une smart base dédiée aux drones ?

A la suite de l'annonce du contrat remporté par Sagem pour le drone MALE de l'Armée de Terre (et non pas le SDT), nous nous étonnions qu'il n'existe pas un travail inter-armées sur l'insertion des robots aériens dans les forces. L'effort de chacune forces armées, Gendarmerie nationale comprise, ne dépasse pas le stade de l'expérimentation tandis que l'objectif affiché est toujours celui d'un généralisation de l'emploi des drones. C'est pourquoi nous nous intéressons au concept de smart base, promu par l'Armée de l'air, afin de trouver le catalyseur tant désiré des initiatives éparpillées. 

02 mars 2016

SDT/SDAM : un drone tactique commun à l'Armée de Terre et la Marine ?

© Marine nationale.
Nous avions salué le choix de l'Armée de Terre en faveur du drone Patroller de Sagem dans le cadre du programme SDT (Système de Drone Tactique). Nous nous étonnons que l'Armée de Terre ne disposera pas de drones "tactiques" mais bien de théâtre. C'est pourquoi nous soumettons l'idée de relancer le programme SDT/SDAM (Système de Drone Aérien de la Marine) afin que la force terrestre puisse au contact disposer du chaînon manquant entre le micro-drone (DRAC (Drone de Reconnaissance Au Contact) et le drone inter-théâtre (MQ-9 Reaper). Celui-ci permettant, à terre comme en mer, de préserver le potentiel de voilures tournantes.

01 mars 2016

Une composante dronique dans AVSIMAR ?

© SAGEM.

L'Artillerie (SDAM, MALE) et l'ALAT (HIL) auraient tout intérêt à s'intéresser aux besoins de la Marine nationale, et vice-versa, sur deux points particuliers que sont l'absence d'un drone tactique au sein de l'Armée de Terre que l'élargissement du programme de drones MALE (Moyenne Altitude, Longue Endurance) au programme AVSIMAR. Débutons par ce dernier point car il ouvre la perspective de fructueux échanges dans l'optique de la robotisation de l'usage de la troisième dimension au sein des deux aviations de coopération terrestre et maritime.