Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





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11 novembre 2016

Abandonner BATSIMAR ?

© Michel Floch - Mer et Marine. Le patrouilleur La Confiance arrivant à Brest le 30 octobre.
C'est aller à contre-courant de toutes les attentes survenues depuis 2008 en discutant de l'abandon partiel du programme BATSIMAR (BATiment de Surveillance et d'Intervention MARitime). Existe-t-il un autre choix ? Les indicateurs parlementaires et politiques n'alarment en rien. Une réduction du périmètre de ce programme en échange de l'allongement de la cible du programme PLG (Patrouilleur Léger Guyanais) permettrait de reporter le remplacement des unités les plus hauturières d'au moins une LPM.

08 novembre 2016

HIL Marine : retour vers le futur ?


© Inconnu. AS. 332F Super Puma en 1983.

Les dernières difficultés rencontrées par le NH90 NFH dépassent le cadre d'une jeunesse opérationnelle mouvementée dans la mesure où c'est le soutien industriel à la voilure tournante, sur le long terme, qui est remis en cause. Ce qui pourrait entraîner quelques incidences sur le programme HIL et donc à questionner la servitude technologique car l'aéronavale doit reposer sur des hélicoptères disponibles.

02 novembre 2016

Renforcer la puissance navale française ? La sûreté portuaire

© ECPAD. Le Jean Bart en 1945 à Brest.
Nous utilisons la Mer tant pour les échanges commerciaux que pour projeter puissance et forces militaires. La sûreté de nos ports et bases navales est un fait qui semble acquis alors que tout plaide contre. Les menaces asymétriques et symétriques devraient nous conduire à reconsidérer la situation et, partant, de refonder notre approche de la sûreté portuaire. 

31 octobre 2016

Les Glorieuses

© STX. La Floréal 3000 succède aux frégates de surveillance NG et NG2F.

Gouvernement, Parlement et Marine nationale n'envisagent pas publiquement une refonte des frégates de surveillance alors que leur prolongation, avec celle des frégates La Fayette comme futures frégates de surveillance, devient l'un des rares socles afin de soutenir un format à un peu plus de vingt patrouilleurs d'ici à 2030.

26 octobre 2016

Sécurité maritime privatisée et Corne de l’Afrique : nouvelle gestion du chaos ?

© Le Marin. Olivier Mélennec, "Une "armurerie flottante" interceptée en mer Rouge", Le Marin, 12 avril 2013.


Alors que les marines de guerre peinent à aligner suffisamment de moyens dans le cadre de la lutte anti-piraterie, la privatisation d’une partie du spectre de la sécurité maritime est une voie explorée par nombre d’acteurs au large de la Corne de l’Afrique. 

25 octobre 2016

Horizon Marine 2025 : triptyque pour la marine garde-côtière ?

© Marine nationale.
L'Amiral Christophe Prazuck, Chef d'État-Major de la Marine nationale (CEMM) depuis le 12 juillet, après les cinq années de l'Amiral Rogel (12 septembre 2011 - 12 juillet 2016), s'exprimait pour son premier « grand oral » devant la représentation navale. Une des premières choses à relever est son propos appuyé sur le besoin de la Marine nationale pour ses missions de sauvegarde maritime dites de l' « Action de l'État en Mer ». Le CEMM semble révéler le cap qui guidera désormais la programmation vis-à-vis des futurs définitions et cibles pour les programmes BATSIMAR (BATiment de Surveillance et d'Intervention MARitime) et ceux visant à remplacer les frégates de deuxième rang (classes Floréal et La Fayette). 

24 octobre 2016

Frégate du quatrième rang


La diplomatie navale française s'appuie sur la capacité intermittente à montrer le pavillon au large de toutes les îles de l'Archipel France, condition sine qua non de notre intégrité territoriale. Le lancement du programme BATSIMAR (BATiment de Surveillance et d'Intervention MARitime) est repoussé depuis deux lois de programmation militaire. C'est pourquoi l'hypothèse (ci-dessous) explore un abaissement volontaire du besoin afin de lancer dès la prochaine loi de finances non pas une frégate de troisième rang mais du quatrième rang afin d'obtenir rapidement de nouveaux patrouilleurs et faire remonter les capacités de l'AEM (Action de l'État en Mer) pour palier les ruptures temporaires de capacités déjà constatées et éviter, surtout, la rupture globale.

05 octobre 2016

Intercepter les flottilles en action de pêche illégale

© Ministère de la Défense.





Un exemple récent (corroboré par des observations similaires, notamment reportées par l'Australie) illustre un nouveau mode opératoire en ce qui concerne la pêche illégale : l'action solitaire laisse place à l'endivisionnement de bateaux de pêches dans des flottilles. Les moyens dédiés à la police des pêches dans la Marine nationale, et plus largement dans l'Action de l'Etat en Mer, ne sont pas adaptés si ce procédé venait à se généraliser. 

28 juillet 2016

Remorqueur océanique, une nouvelle unité logistique ?

© Ulstein. Le A122.

Venons-en à la question des Remorqueurs de Haute Mer (RHM) dont nous souhaitons en extraire une catégorie à part : les Remorqueurs Océaniques (RO). Leur noble mission est confrontée au gigantisme maritime nous conduit à constater l'obsolescence du dispositif maritime français. Cette mission classique ouvre, par son évolution matérielle, de nouvelles possibilités pour les missions navales. 

27 juillet 2016

Remorqueurs Portuaires et Côtiers (RPC) : remplacer les chevilles ouvrières de la Flotte ?

La Houssaye employé comme pousseur sur la coque du méthanier malais Tenaga Satu (12 juin 2005).
Les Remorqueurs Portuaires et Côtiers (RPC), en leur grande majorité, atteignent l'obsolescence autant par l'âge que par l'inadéquation entre leurs capacités et les missions. Les documents publics ne semblent pas recéler un programme de remplacement. Pourtant, les RPC sont indispensables à la vie des arsenaux.

26 juillet 2016

Surveillance océanique : un rôle pour les BSAH ?

© DCNS. BSAH.
La poussière navale dédiée aux missions de sauvegarde maritime peut-elle contribuer aux opérations de la "marine de guerre" ? Bien des cercles de réflexions s'interrogent sur un éventuel apport des forces de garde-côtes aux missions purement navales. L'expérience des deux guerres mondiales invitent à s'y intéresser. Dirigeons notre attention vers un apport potentiel des BSAH à la surveillance océanique.

16 mars 2016

Entretien avec Claire Chaufaux - La lutte contre la piraterie en Insulinde dans les stratégies chinoise et américaine



Née à Brest, dans une maison tournée vers la mer, je quitte dans ma jeunesse le pays des Abers pour Saint-Malo. Après une scolarité éclectique, mais résolument tournée vers l’international et la volonté de saisir les enjeux de notre monde, c’est mon attachement à ma région et mon envie de travailler dans un milieu en lien avec la mer qui me pousse à mener des recherches sur la piraterie moderne en Insulinde dans le cadre de mon Master 2 Relations internationales et diplomatie au sein de l’Université Jean Moulin – Lyon 3. C’est ce travail qui a été primé par le second prix de la recherche scientifique de l’IHEDN pour l’année 2016.


10 mars 2016

L'URSS et l'Océan : une prise de mer avortée ?


La lecture de deux articles de Lucien Poirier, membre de l'Académie de Marine (POIRIER Lucien, "U.R.S.S. - Une flotte civile au service de la marine militaire", La nouvelle Revue maritime, n•367, février 1982, pp. 87-95) et de David REES (REES David, "Puissance navale soviétique", La nouvelle Revue maritime, n•327, juillet 1977, pp. 767-780 ;  REES David, "Puissance navale soviétique" - deuxième partie, La nouvelle Revue maritime, n•328, août-septembre 1977, pp. 893-904) nous invite à considérer le prodigieux effort maritime produit par l'Union soviétique à partir de l'année 1959. Nous nous proposons de le mettre en regard avec la notion de "prise de mer" de Car Schmitt pour rapporter l'ensemble au cas de la République Populaire de Chine. 


04 mars 2016

HIL Marine : H160 et NH90

© Airbus Helicoptères.

Quelques digressions quant au programme HIL (Hélicoptère Inter-armées Léger) nous amenait à discuter de sa partie navale. Le besoin de la Marine nationale est-il compatible avec ceux de l'Armée de l'Air et de l'Armée de Terre ? L'ensemble des options sur la table invite à considérer la robotisation de la troisième dimension par voilures fixes (drones MALE) que tournantes (SDAM/SDT). Surtout que les négociations inter-armées ne manqueront de s'intéresser au devenir du programme Patroller qui pourrait intéresser la Marine. 

02 mars 2016

SDT/SDAM : un drone tactique commun à l'Armée de Terre et la Marine ?

© Marine nationale.
Nous avions salué le choix de l'Armée de Terre en faveur du drone Patroller de Sagem dans le cadre du programme SDT (Système de Drone Tactique). Nous nous étonnons que l'Armée de Terre ne disposera pas de drones "tactiques" mais bien de théâtre. C'est pourquoi nous soumettons l'idée de relancer le programme SDT/SDAM (Système de Drone Aérien de la Marine) afin que la force terrestre puisse au contact disposer du chaînon manquant entre le micro-drone (DRAC (Drone de Reconnaissance Au Contact) et le drone inter-théâtre (MQ-9 Reaper). Celui-ci permettant, à terre comme en mer, de préserver le potentiel de voilures tournantes.

01 mars 2016

Une composante dronique dans AVSIMAR ?

© SAGEM.

L'Artillerie (SDAM, MALE) et l'ALAT (HIL) auraient tout intérêt à s'intéresser aux besoins de la Marine nationale, et vice-versa, sur deux points particuliers que sont l'absence d'un drone tactique au sein de l'Armée de Terre que l'élargissement du programme de drones MALE (Moyenne Altitude, Longue Endurance) au programme AVSIMAR. Débutons par ce dernier point car il ouvre la perspective de fructueux échanges dans l'optique de la robotisation de l'usage de la troisième dimension au sein des deux aviations de coopération terrestre et maritime. 


16 février 2016

Pseudolite : une évolution significative dans la surveillance maritime ?

© Airbus DS. Initialement développé par QinetiQ, le programme et son équipe ont été racheté par Airbus en 2013.
La création des Zones Economiques Exclusives (ZEE) en 1982 impliquait celle d'un "nouveau" couple conceptuel dans la surveillance des espaces maritimes. Là où les missions de PATrouille MARitime (PATMAR) sont des interventions, donc ponctuelles dans le temps et dans l'espace, le nouvel objet spatial invite à une SURveillance MARitime (SURMAR) permanente dans le temps et dans l'espace. Osons écrire que c'est le passage de la Défense à la Sécurité. Concernant les aéronefs et aérolites conçus en fonctions des missions qu'ils doivent remplir, le graal demeure caché dans la veste de Godot. Cependant, les pseudolites séduisent par les promesses de résoudre la quadrature du cercle.

08 décembre 2015

Défense des frontières fluviales de Guyane : une base mobile ?

© Wikipédia.
La Guyane est le plus grand département de France. Seul territoire continental européen en Amérique du Sud, elle nous donne deux frontières françaises avec le Suriname (510 km) à l'Ouest et le Brésil (730 km, notre plus longue frontière terrestre) au Sud et à l'Est. Bien que ces frontières soient fluviales en leur grande majorité à l'Ouest et à l'Est, dans leur totalité elles sont quasiment impraticables. Le dernier raid des "7 bornes" (2015) qui matérialisent notre frontière (Sud) avec le Brésil nécessitait "50 jours pour faire à pieds 320 kilomètres, soit des journées de marche de 10 à 12 heures au rythme de... 1km/h environ." Ne pourrions-nous pas contourner l'hostilité géographique guyanaise ? 

05 décembre 2015

Une opération maritime pour fixer l'ÉI


Nous souhaitons attirer l'attention sur l'absence d'un volet maritime aux opérations menées tant dans la bande sahélo-saharienne que contre l'État Islamique. Historiquement, nombre d'armées possédaient une "aile maritime" fixant une partie des troupes de l'adversaire. Tous les efforts militaires - dont l'engagement du Groupe Aéronaval - visent à la réduction de l'ÉI. Mais ils seraient vain si jamais un autre territoire ÉI se constituait en Libye, fédérant les groupes armées non-étatiques locaux (Boko Haram en première crainte). C'est pourquoi une opération maritime doit être lancée afin de fixer la menace.