Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





09 décembre 2025

Où sont les corvettes ?

© Naviris.

     Il y aurait la fin d'un cycle dans la manière de bâtir les flottes de surface depuis les années 2000. La « corvette » consacrait un compromis politico-militaire qui aurait été brisé - au plus tard - en 2022. Et probablement plus tôt. Il y a eu transmutation de ce que le vocable « corvette » recouvre : un bâtiment construit aux normes civiles, portant toute ou partie de l'armement d'un destroyer ou d'une frégate légère. Si l'analyse proposée ici rendait correctement compte des phénomènes à observer alors il ne resterait plus qu'à annuler de toute urgence les programmes subsistants afin de ne pas détruire la flotte de surface par une deuxième erreur systémique et... historique.

03 décembre 2025

Stratégie génétique des flottes sous-marines : la résurrection des sous-marins côtiers ?

© HD HHI. HDS-800.


     De nouvelles dynamiques, innervant la stratégie génétique1 des flottes sous-marines paraissaient polariser les débats entre : d'une part, l'avatar actuel du submersible diesel-électrique, appelé à devenir un sous-marin « pur » mais toujours dépourvu de « moteur unique » et, d'autre part, la nouvelle prolifération du sous-marin atomique depuis le précédent cycle (années 1950 - 1970). Le segment des sous-marins dits « côtiers » disparaissait, malgré la démocratisation du bateau sous-marin. Fallait-il en conclure à ce qu'elle soit définitive ? Certains exemples des derniers mois ouvrent la voie à une reconstruction de la polarisation du « marché » entre des submersibles « côtiers » et des « sous-marins purs » avec ou sans « moteur unique ».

30 novembre 2025

Marine nationale : face au triple challenge stratégique, prolonger des Rubis ?

© Service d’Infrastructure de la Défense. Photographie publiée le 13 mai 2020 (LinkedIn).

     
     La vieille France et la seule Europe ont à résoudre le triple « challenge » adressé par les puissances révisionnistes russe et chinoise, identifiées ainsi à Paris (Revue Nationale Stratégique, 09 novembre 2022, p. 09) et Londres (Global Britain in a Competitive Age:the Integrated Review of Security, Defence, Development and Foreign Policy (16 mars 2021, p. 26). Se transposant par un double défi naval, dans les océans Atlantique Nord et Pacifique Nord. Les États-Unis d'Amérique de Donald J. TRUMP donnent partiellement dans le révisionnisme. C'est d'une concentration secondaire de l'US Navy aux confins septentrionales de l'Europe que repose la capacité à contrer la « meute » de sous-marins russes. Comment soutenir le courant atlantiste à Washington, tout en parant à une éventuelle victoire de son opposant isolationniste ? En venant à une extrémité matérielle, pour sceller un « deal » stratégique : prolonger deux à trois Sous-marins Nucléaires d'Attaque (SNA) de type Rubis.

28 novembre 2025

Svenska marinen : Projekt A30, répétition d'un schéma historique ?

© SAAB - Lancement sous-marin HMS Halland, 13 février 2025.

     Le Projekt A30 continuera la modernisation de la Första ubåtsflottiljen (1. ubflj). N'exerçant pas l'option portant construction d'un troisième A26 (classe Blekinge), un nouveau type de sous-marins a été mis à l'étude et pourrait être « plus petits et capables d'emporter davantage de torpilles et d'armes » selon Paula WALLENBURG, commandant la Sveriges ubåtsflotta. C'est donc la recherche d'un meilleur « E/K » (systemeffekt (E) / och kostnad (K) ou « efficacité du système (E) / coût (K) ») : répétition du schéma A11B/A14 des années 1960. Serait-ce la renaissance de l' « éternel » sous-marin de 1 500 tonnes dont il aurait fallu plutôt assister à la disparition, malgré le HDS-1500 (HD HHI) contractualisé par le Pérou : grâce à une nouvelle densité tactique pouvant s'inspirer du Type 212NFS, dans une phase historique de décroissance de la loi de l'augmentation immuable du tonnage unitaire.