Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





22 octobre 2020

La 𝘗𝘦𝘳𝘭𝘦 brûlée, la 𝘗𝘦𝘳𝘭𝘦 ravagée, la 𝘗𝘦𝘳𝘭𝘦 martyrisée, mais la 𝘗𝘦𝘳𝘭𝘦 à réparer !

© Naval group - François Garnier. Extrait du documentaire Opération Scorpène Malaisie (2007) dont ce cliché pourrait préfigurer une future scène de l'année 2022 ou 2023.

      Nous avons peut-être été tous les spectateurs bien involontaires de l'année la plus « folle » de toute l'histoire de la sous-marinade française avec deux dénouements à l'américaine, c'est-à-dire avec une « happy end » : non seulement les essais du Suffren (2021 - 2054 ?) semblent s'être déroulés conformément au programme des essais depuis sa première plongée (29 avril 2020) et le bateau est en passe d'être livré à la Marine nationale, conformément au calendrier, mais la Perle (1993 - 2027 ?) ayant souffert d'un grave incendie de près de quatorze heures le 12 juin sera réparée et donc sauvée pour servir jusqu'à l'orée de l'année 2029. La ministre des Armées - Mme Florence Parly - avec une rare maîtrise de la communication politique, aura illuminé les trois premières journées de la première édition numérique du salon EuroNaval 2020 par une grande annonce concernant presque toutes la Force Océanique Stratégique (FOSt) : entrée en phase de réalisation du programme SN3G, premier tir d'un MdCN par le Suffren et la Perle sera réparée.

18 juillet 2020

PAN : French EMALS

© Marine nationale - Sébatien Chenal. Rafale M au catapultage sur le Charles de Gaulle fin 2019.

     L'une des plus grosses surprises à la lecture de l'ouvrage Le porte-avions Charles de Gaulle - Tome 1 (VA Franck JUBELIN, CV Roger VERCKEN, et Robert FEUILLOY, Paris, SPE Barthélémy, 2000, 399 pages) est de découvrir un témoignage beaucoup trop court relatant le plus simplement du monde qu'un ingénieur, participant aux études du Porte-Aéronefs Nucléaire (PAN), avait proposé - rien de moins ! - que la mise au point d' « un système de catapulte à moteur électrique linaire » : des « French EMALS » (Electromagnetic Aircraft Launch System).

15 juillet 2020

PAN : l'option catapo


     Au sein du programme Porte-Aéronefs Nucléaire (PAN), plusieurs concepts et leurs tracés de pont d'envol furent explorés (VA Franck JUBELIN, CV Roger VERCKEN, et Robert FEUILLOY, Le porte-avions Charles de Gaulle - Tome 1, Paris, SPE Barthélémy, 2000, 399 pages.). Une fois la piste oblique définie, l'Etat-Major de la Marine (EMM) a abordé la question de la capacité dite « catapo » : la faculté à mener, simultanément, des appontages et catapultages. L'intégration de la capacité a été repoussé, pour ne pas rompre les grands équilibres du programme. En présentant les trois variantes du pont d'envol qui permirent de retenir celui du PAN n°1, il est loisible de tenter de représenter à quoi aurait pu ressembler un tel bâtiment.

14 juillet 2020

PANG : « le choix du successeur du porte-avions « Charles de Gaulle »


     Le Président de la République, M. Emmanuel Macron, a prononcé un discours à l'occasion de la traditionnelle garden party du ministère des Armées, organisée dans les jardins de l'hôtel de Brienne. Le Président a eu cette phrase indiquant qu'une décision a été prise, concernant le programme PANG, en phase avec les déclarations de la ministre des Armées, Mme Florence Parly. Il est logiquement attendu que la décision soit pleinement exposée lors de l'interview du 14 juillet, donnée au palais de l'Élysée.