Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





01 juin 2022

Marine nationale : avant-projet de croiseur anti-aérien CA 2 (1948)

© Worlf of Warships. Croiseur « Bayard », figurant un achèvement du croiseur De Grasse (1956 - 1973) avec quatre tourelles triples de 152 mm (CA ?) et vint canons de 57 mm en tourelles doubles et en affûts simples. Ce serait donc une hybridation entre les « croiseurs lourds » et les projets CA 1 / CA 2.

     L'étude du 20 juin 1945 demandait, pour la « Force d’Intervention », douze croiseurs dont six « croiseurs lourds » et six « croiseurs légers». Les croiseurs lourds se répartissaient entre trois croiseurs anciens (classe Duquesne (Duquesne (1929 - 1955), Tourville (1929 - 1962), croiseur Suffren (1930 - 1972) ?) ; trois autres de facture neuve : « projet de croiseur à quatre tourelles triples de 152 mm, demandé le 11 mars 1945, est établi en 1945. » (Jean Moulin, Le croiseur Colbert, Rennes, Marines éditions, 1996, p. 14). Et les croiseurs légers devaient être des croiseurs anti-aériens dont il n'existait aucun représentant dans la Marine nationale. Le 30 janvier 1948, l'état-major demandait l'étude d'un tel bâtiment de 5 000 à 6 000 tW. Un projet d'un croiseur anti-aérien, en deux variantes - CA 1 et CA 2 - était présenté. La variante CA 2, portant du 152 mm, aurait été abandonné en 1948, au profit de la variante CA 1 portant du 127 mm ; et cela aurait engagé la fin de l'avant-projet de croiseur lourd (1945 - 1948).

31 mai 2022

Marine nationale : avant-projet de croiseur lourd (1945 - 1948)

     C'est une mention de la main de Jean Moulin qui offre aux lecteurs la découverte d'un « projet de croiseur à quatre tourelles triples de 152 mm, demandé le 11 mars 1945, est établi en 1945. Il sera abandonné en janvier 1948. » (Jean Moulin, Le croiseur Colbert, Rennes, Marines éditions, 1996, p. 14). Et en rapprochant cet avant-projet de l'étude du 20 juin 1945, proposait par la Marine nationale, et exposant les vues de l'état-major quant à la reconstruction de la Flotte pour l'après-guerre, il est peut-être possible de proposer une hypothèse pour tenter de caractériser ce qui aurait été le dernier projet de « croiseur canons », voire de « croiseur cuirassé » de la Marine nationale.

26 mai 2022

Force opérationnelle atomique : Corvette nucléaire C66 ?

© Inconnu. Dessin d'artiste représentant le DLGN-25 Bainbridge (1962 – 1996). Seul croiseur à propulsion atomique de classe Leahy (9) et constituant une sous-classe à part entière.

     Le « croiseur-escorteur à propulsion atomique » (1957 - 1975) était contenu dans la révision du Statut naval de 1955, portée par le rapport rédigé par l'Amiral Nomy, alors chef d'état-major de la Marine (26 octobre 1951 - 1er juillet 1960), en date du 20 octobre 1956, à l'attention du ministre de la Défense nationale et des forces armées, M. Maurice Bourgès-Maunoury. Suivant la série de transition des croiseurs-escorteurs - devenus croiseurs C60 -, le « prototype d'un nouvel escorteur si possible à propulsion atomique  » visé par la « Force opérationnelle atomique  » semble avoir été bel et bien dessiné car il existe les plans (Merci à M.  Jean-Marie Kowalski) de ce qui serait l'avant-projet d'une « Corvette nucléaire C66 » : malgré l'abandon de la « Force opérationnelle atomique  », de facto, en 1958.

Force opérationnelle atomique : MALAFACE atomique pour sous-marins stratégiques ?

© Société industrielle d'aviation Latécoère. Photographie à l'origine inconnue mais supposée être issue de la documentation Latécoère.

     Le contre-amiral Bernard Estival (2S) et l'ingénieur Jean Guillot (L'extraordinaire aventure de l'Exocet, Paris, Éditions de la Cité, 1988, 149 pages) brossaient l'historique (1951 - 1960) du programme LATE-258 / MALAFACE (MArine LAtécoère surFACE) jusqu'à citer l'intégration sur bâtiments de surface et donc les études consenties au profit d'une rampe orientable « mais également à un projet de rampe cylindrique étanche destinée aux sous-marins (le missile, dans ce cas, avait des ailes repliables) » (p. 19) : au profit des deux sous-marins stratégiques issus du rapport en date du 20 octobre 1956 de l'Amiral Nomy - chef d'état-major de la Marine (26 octobre 1951 - 1er juillet 1960), à l'attention du ministre de la Défense nationale et des forces armées, M. Maurice Bourgès-Maunoury, portant demande d'inflexion du Statut naval de 1955 (Patrick Boureille (La marine française et le fait nucléaire (1945 - 1972), thèse, annexes, p. ). Et donc à charge militaire spéciale : atomique ?