Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





19 novembre 2015

L'État Islamique est-il un État ?

Poser cette question, c'est donner très peu d'éléments de réponses, et recevoir beaucoup de critiques car nous touchons aux confins du droit constitutionnel, de la science politique, des relations internationales, du droit international ainsi que d'un ensemble de sciences toutes aussi intéressantes et dont les animateurs sont très exigeant avec l'emploi des notions. Pourtant, nous nous risquons à marcher pieds nus dans ce champs de mines. 

18 novembre 2015

MCMM (MHC + SLAMF) : Frégate Anti-Menaces-Sous-marines (FAMS) ?

 © Inconnu. Le PSP Flamant (1997), radier ouvert.

     Le programme Système de Lutte Anti-Mines du Futur (SLAMF) a pour objet de renouveler la composante de guerre des mines de la Marine nationale : les Chasseurs de Mines Tripartites (CMT), les Bâtiments Base de Plongeurs Démineurs (BBPD) et le Bâtiment d’Expérimentation de Guerre des Mines Thétis (1988) ainsi que les systèmes de commandement et de missions associés par de nouveaux systèmes déployés sur un ensemble de plateformes navales selon un système à « trois étages » : un bateau-mère déployant des drones de surface opérant eux-mêmes des drones de surface (USV) et sous-marins (UUV). Eu égard à l'évolution de la menace posée par les mines sous-marines, nous nous interrogeons sur la prise en compte de la menace opérationnelle posée par les sous-marins de poche et côtiers, agissant comme une « mine intelligente ». 

16 novembre 2015

Un Groupe Aéronaval en configuration haute intensité ?


Les bruits de coursives entourant la très prochaine projection du Groupe Aéronaval (GAn) laissent entrevoir un format du groupe aérien embarqué, manifestement, inédit depuis l'entrée eu service du Charles de Gaulle en 2001. La prochaine mission du GAn sera révélatrice des ambitions françaises dans l'évolution de la mission Chammal au-dessus de l'Irak et de la Syrie. Les configurations, tant du groupe naval lui-même que du Groupe aérien embarqué (Gaé) démontreront le niveau d'engagement retenu.

15 novembre 2015

Retrouver le Trésor ?

© HERGE. Le trésor de Rackam le Rouge.
"Nous sommes en guerre. Nous prenons donc des mesures exceptionnelles. Et cette guerre, nous la gagnerons." Le Premier ministre s'exprimait en ces termes sur le plateau du journal télévisé de 20h de TF1 (14 novembre 2015).

Le nerf de la Guerre demeure l'argent. Certains arguent qu'il faut desserrer l'étau budgétaire découlant des traités européens. Et pourquoi pas, puisque nous sommes en guerre, prendre notre courage à deux mains ? C'est-à-dire s'attaquer aux incohérences de notre budget qui grève nos marges de manœuvre financière et pèse sur notre souveraineté financière (un thème fort du livre blanc de 2013). Cela ne dépend que de nous.

14 novembre 2015

Du discours à la déclaration ?

LP/Humberto de Oliveira
Le Président de la République s'est exprimé les vendredi 13 et samedi 14 novembre sur la série d'attentats qui viennent de frapper la capitale. Nous nous proposons de discuter d'une hypothèse afin d'oser la visite des arcanes des mécanismes constitutionnels mis en œuvre, et sur quoi ils peuvent logiquement déboucher. Nous n'en avons aucunement l'habitude, et nous risquons fort d'être maladroit, nous en avons conscience. Autant le discours, le vocabulaire et les qualifications retenues dans la parole présidentielle que les décisions prises invitent à questionner la réunion du Parlement en Congrès à Versailles lundi prochaine.

12 novembre 2015

Renforcer la puissance navale française ? La transition énergétique

© SkySails GmbH. Le BBC SkySails tracté par sa voile.
Le coût global d'un navire de combat est pensé dans une démarche écologique, de sa conception à sa déconstruction. Mais aussi dans un souci de rationalisation financière en raison de la pression budgétaire. Les coûts de construction sont abaissés par le recours aux normes marine marchande pour une partie de la Flotte (frégates de troisième rang, navires de l'AEM, amphibie). Le volume des équipages a été divisé par deux ou trois. L'entretien des bateaux voit l'industriel de référence, DCNS, être mis en concurrence avec d'autres entreprises. Reste le poste énergie qui n'a pas encore connu de rupture. 

11 novembre 2015

Stratégie nationale (du statu quo) de sûreté des espaces maritimes


" Il y a aussi l'immensité de notre espace maritime. Et les Outre-mer ont un rôle primordial – sur les 5 continents – pour notre présence dans le monde. Tout comme l'ensemble de nos compatriotes qui sont établis et travaillent à l'étranger. "
Le Premier Ministre Manuel Valls, discours de politique générale (8 avril 2014).

Depuis son entrée en fonction, le Premier ministre Manuel Valls multiplie les références aux espaces maritimes français et affirmait nourrir une ambition maritime. C'est ce qu'il énonçait dans un discours d'ouverture des 10e assises de l'économie de la mer à Nantes le 2 décembre 2014 quand il annonçait que la France allait se doter d'une stratégie nationale de sûreté des espaces maritimes, complétant celle de l'Union européenne. Et le moins que nous puissions relever à travers la publication de cette stratégie nationale de sûreté des espaces maritimes, c'est que le Premier ministre a tenu parole, et ce document est même plus ambitieux que le livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013 sur quelques points !

10 novembre 2015

"The Great War at Sea - A Naval Atlas, 1914-1919" de Marcus Faulkner


L'historien naval britannique Marcus Faulkner (King's College de Londres ; @NavalHistWar) nous offre un magnifique atlas sur les combats navals de la Première Guerre mondiale (28 juillet 1914 - 11 novembre 1918) à l'intervention des puissances occidentales dans la guerre civile russe (1918-1919).  

The Great War at Sea - A Naval Atlas, 1914-1919 (Barnsley, Seaforth Publishing, 2015, 192 pages) est introduit par Andrew Lambert, autre professeur de la guerre navale officiant dans la même institution. Les cartes sont de Peter Wilkinson qui mérite amplement d'être cités eu égard à la qualité de son travail.