Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





24 mars 2011

Proposition pour un Sea basing français


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Crédit : inconnu. Représentation du concept de Sea basing.

Le débat sur ce blog est enfin né. Je ne sais pas comment, mais force est de constater la chose. Les évènements en Libye y sont pour quelque chose puisque ce sujet va traiter d'une proposition pour la flotte amphibie de demain, et notre point de départ est le soutien logistique des porte-avions français. Je vais donc reprendre tout ou partie des éléments apportés par les lecteurs de ce blog. Toutefois, je crains d'user de mon pouvoir discrétionnaire d'administrateur en synthétisant à ma manière l'ensemble de la proposition.
A l'occasion, je pousse aussi l'idée que, quand il est temps de débattre du renouvellement, il faut le faire dans un cadre large. On ne peut pas parler du renouvellement de la flotte amphibie sans parler de toute la flotte amphibie : de l'EDA-R au BPC en passant par le BATRAL : ces programmes doivent bénéficier d'une vision d'ensemble et les documents budgétaires ne semblent pas traduire cette hauteur de vue.

De la même manière, un des intérêts du comité directeur de la fonction garde-côtes, c'est de forcer à construire un dispotif cohérent autour de la protection des zones économiques exclusives (ZEE).

Pourquoi le Sea basing ?
L'ensemble des propositions que vous allez découvrir m'ont obligé à prendre de la hauteur. Au fur et à mesure que les lecteurs proposaient leurs idées pour les capacités amphibie françaises, celles-ci semblaient très bien s'imbriquer.

Qu'est-ce donc que le Sea Basing ? Ce concept, c'est pousser la puissance navale à son paroxysme. La domination de la mer, seule, ne peut emporter la décision dans une guerre. Soutenir le contraire est parfaitement illusoire car, et heureusement que les travaux universitaires existent, il faut et il suffit de se souvenir que le blocus continental de Napoléon au temps du Ier Empire était une idée fort originale. Elle était aussi l'aveu qu'il n'était pas possible de dominer les mers. Hors, il a été constaté que ce blocus continental a considérablement développé l'industrie et le commerce sur le continent européen. La Royal Navy dominait les mers, mais cet état de fait ne suffisait pas à faire plier l'Empire, bien au contraire... L'Angleterre avait encore la maîtrise des mers au XXe siècle, par deux fois face à l'Allemagne. Cependant, les allemands ont montré leurs capacités d'adaptation et les ersatz sont nés. C'est ainsi qu'est apparu le plexiglas. Il ne suffit pas de couper la terre de la mer pour faire succomber celle-ci car l'économie se transforme et survit, plutôt bien parfois.
Pour emporter la décision, il faut donc agir contre la terre avec toute la souplesse et la flexibilité offerte par la mer. Corbett est très fort pour schématiser cette nécessité, je vais tenter d'expliquer à ma manière ce qu'il m'a enseigné. Le blocus naval n'est que l'illustration de la maîtrise de la mer par une puissance. Pourtant, cet effet ne suffit pas à emporter la décision et le conflit peut s'éterniser longtemps. Il faut donc battre la terre dans son élément. Il faut donc amener une force terrestre par voie de mer et c'est là que tout se complique. La mer est un milieu difficile d'accès pour l'homme, il faut une organisation rigoureuse pour durer dans cet élément, que ce soit au sein même du navire ou entre navires. Il faut bien noter que pour amener une force terrestre sur un rivage, il faut sécuriser celui-ci et maintenir un certain nombre de navires au large pendant un temps. Inutile de nommer "x" ce temps car il est bien complexe :
  • il couvre le temps nécessaire à la sécurisation de la zone,
  • le temps de débarquement des forces et de leur soutien.
Pour durer aussi longtemps, il faut donc une flotte logistique. Cette dernière ne sert pas que la flotte amphibie mais elle est la clef du succès de ces opérations, elle est le liant de bien des flottes au sein de la Flotte.

Le problème du temps est essentiel puisqu'il explique, quelque part, le concept de Sea basing. Pour soutenir une opération dans une contrée éloignée, il y a deux solutions :
  • ou agir par voie de terre en sollicitant des pays riverains ;
  • ou agir uniquement par voie de mer : le Sea basing

Ce n'est pas un hasard si ce concept  est né aux Etats-Unis. Ce n'est pas parce que les Etats-Unis d'Amérique ont la suprématie militaire qu'ils peuvent réflechir à de tels concepts. Justement, c'est parce qu'ils ont ce statut de suprématie qu'ils développent un tel concept. Joseph Joffe explique bien la chose dans Hyperpuissance : la stratégie étasunienne est de se débarrasser des servitudes stratégiques. Ces dernières sont développés par d'autre puissance afin de diminuer la capacité de décision de la première puissance. Donc, quoi de mieux que d'agir uniquement par voie de mer afin de ne pas se compromettre ? Pour vaincre la terre, sans se corrompre avec elle.

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DCNS BRAVE.


Comment se structure le Sea basing ?
Le concept de Sea basing est donc une réponse à une problématique "lourde", d'une grande puissance, du seul Super-grand. Ce concept doit permettre d'organiser une base flottante avancée, celle-ci devant soutenir des troupes à lancer contre la terre. Cette volonté nécessite un ensemble de capacités : un appui aéronaval pour faire de l'appui-feu, débarquer des troupes, ainsi qu'un appui logistique. Ce sera bien entendu un savant mélange de transport par voie de mer ou par voies aériennes, de la base avancée à la côte.

Le Sea Basing, c'est donc un concept très logisticien qui doit permettre d'organiser cette base flottante avancée pour réunir les hommes et les matériels avant leur dernière projection au combat.

Là où est le coeur du problème, c'est bien entendu la structuration de cet ensemble de forces au large. Il est déjà bien complexe de ravitailler une escadre au large, alors, rassembler des forces terrestres et les "conditionnés" dans des chalands de débarquements prêt à être envoyés au front, c'est un peu plus compliqué. On peut bien sûr imaginer que les premières forces seront prêtent à l'emploi. Certes, mais, les premières vagues d'assaut devront prendre appui sur la terre. Pour exploiter, il faudra bien percée et alimenter cette percée. Le problème se posera quand il faudra conditionner et envoyer les forces d'exploitation au combat car, si l'on se souvient bien du cadre, il n'y aura ni bases terrestre ou aérienne à proximité des zones de combat, tout transitera par la mer.

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Un Sea basing français ?
Quand la planche à billet vert tourne, les américains fourmillent d'idées. C'était le cas en URSS : abreuver des ingénieurs plein d'imagination en crédit budgétaire, c'est ne plus avoir de limite à cette imagination. Avec une pléïade de navires spécialisés, d'hovervraft et d'hélicoptères lourd, voir avec la fameuse M.O.B., alors oui, le Sea basing fonctionnera peut être un jour aux Etats-Unis.

Cependant, il n'est peut être pas utile d'en arriver à ces "extrémités" en France pour inscrire ce concept dans notre doctrine amphibie. Il est peut être possible avec nos modestes moyens de transcrire le Sea basing dans notre action.

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Test d'embarquement de LCAC à bord du BPC Mistral ou Tonnerre.
Le radier : la liaison inter-navire du futur ?

Le problème du Sea basing c'est de faire transiter des charges lourdes entre navires. Les Etats-Unis semblent vouloir régler le problème grâce à des plateformes navales spécialisées : barges, navires dédiés... etc.

En France, le problème pourrait être contourné avec la généralisation du radier. Cet élément de coque est le moyen le plus pratique pour déployer une embarcation amphibie et faire embarquer à son bord hommes et matériels. La méthode est plus rapide à mettre en oeuvre que le déploiement sous bossoir (technique qui n'est pas à exclure).

Le radier pourraît être ce liant commun entre les navires de la Flotte, il permet d'échanger rapidement des charges lourdes et encombrantes. A cette fin, il faudrait que toutes les "unités majeurs" en soit dotées. Cela suppose de définir ce qu'est une "unité majeur" et un projet de marine à long terme pour que toutes les unités nécessaires au sea basing en soit dotées. Cela suppose aussi une grande standardisation puisque le liant commun, ce n'est pas seulement le radier, c'est aussi un ensemble de normes qui détermineront la taille possible du ou des chalands.
Il faut aussi noter que l'on dévie un peu du concept américain. Cet éventuel Sea basing français est avant tout logistique, puisqu'il doit permettre à l'escadre de tenir la mer longtemps. Le concept américain est lui aussi un concept logistique avant tout, mais il ne vise pas à entretenir les forces navals en premier lieu. Dans le cas français, l'acheminement de force est secondaire. Cette différence d'interprétation vient d'une nécessité stratégique que connaissent les marines de deuxième et troisième rang (dans la classification de Coutau-Bégarie) : pour tenir la mer, il faut une flotte logistique. La France n'a pas les moyens d'avoir la flotte logistique rêvée. Elle peut par contre enchevêtrée les flottes logistiques et amphibie afin qu'elles soient complémentaires. Le BRAVE de DCNS relève de cette logique où le navire proposé doit, par ses importants volumes inhérent à une grande unité logistique, permettre l'emport éventuel de forces.

Il faut donc concevoir un système où il faut que l'escadre tiennent la mer face à une position et qu'elle puisse être ravitaillée à cette fin, et que l'offensive terrestre puisse être soutenue :
  • le groupe aéronaval doit être ravitaillé. Les offensives en Libye montrent que les stocks de munitions s'épuisent très vite pour des marines conçues pour le temps de paix "contraint".
  • le groupe amphibie doit devenir une passerelle de transit : les troupes de marines ne seront plus que les ouvreurs d'un théâtre, l'Armée de Terre devant fournir les troupes d'exploitation. 
Cela suppose deux types de chalands :
  • les légers, c'est-à-dire, les "classiques",
  • les lourds, comme les EDA-R.

La composante amphibie secondaire : BATRAL-NG, la nécessité d'un cargo rapide

En tout premier lieu, il faut donc cette généralisation du radier sur les "unités majeurs". Il faut entendre par là les BPC et les futurs navires de la flotte logistique. Mais il faut aussi entendre les futurs BATRAL

Je ne sais pas encore s'il faudrait, dans l'idéal, doter toutes les frégates de combat d'un radier afin de les ravitailler très rapidement : le ravitaillement à couple restera peut être la méthode la plus économique à ce niveau là du théâtre d'opération.

Le porte-avions doit pouvoir être ravitaillé à la mer, que ce soit en liquides ou en vracs pour le navire lui-même ou le groupe aérien. Le ravitaillement des combustribles par pétrolier-ravitailleur est certainement la solution la plus adaptée. Par contre, l'affaire se complique pour soutenir le groupe aérien embarqué en pièces de rechange. Par voie des airs ? Il faudrait des appareils lourds comme des avions cargo (C-2 Greyhound) ou des hélicoptères de transport lourd.

Le commentateur Tomate propose de prendre le problème autrement : et pourquoi pas ravitailler par la voie des mers également le groupe aéronaval en matériels ? C'est le moyen le plus économique de le faire, et cela redonnerait une grande place à la composante secondaire de la force amphibie. Il propose ainsi un LCAT modifié, plus lourd (3 ou 400 tonnes) pouvant rejoindre rapidement la zone d'opérations, et d'une construction suffisamment économique pour être que ces unités soient réparties dans plusieurs points d'appui français (ce qui suppose que ces points soient ravitaillés ou pourvu de stocks). Ainsi, il vise une version française du HSV américain.

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Crédit : inconnu.

Dans cette idée, je proposerais que ces navires remplacent les BATRAL avec un petit radier, et là je rejoins Roland Ulysse qui propose de s'inspirer de l'Absalon danoise. Je suis séduis par le tonnage de cette unité, par le grand volume de matériel que cette unité pourrait emporter. Mais, il faudrait que dans son idée, c'est-à-dire d'utiliser une coque de FREMM pour réaliser un petit TCD, soit d'une acquisition suffisamment économique.

On parle d'une divergence de vue entre des LCAT à 400 tonnes et des FREMM Absalon à 5 ou 6000 tonnes !

Ce navire serait un cargo "rapide" pouvant charger dans un port le matériel à apporter à l'escadre. Ce BATRAL-NG, si j'ose dire, devra posséder un radier, car les chalands qu'il embarquera permettront l'échange du fret entre les navires de l'escadre. Même avec le porte-avions : pourquoi ne pas faire en sorte que les chalands soient hissés à bord du navire-amiral par les bossoirs ? Ce BATRAL-NG serait le lien entre les bases navales et les points d'appui et l'escadre. C'est lui qui permettrait aux flottes de tenir la mer.

La vitesse étant plus ou moins nécessaire, selon le rayon d'action de cette unité et la nécessité de ravitailler vite, ou non, l'escadre (ou de faire plus ou moins de rotations dans la semaine).
Un autre avantage à ces BATRAL-NG serait de pouvoir faire des rotations afin d'apporter hommes et matériels aux BPC. Ces "frégates Absalon françaises" pourraient tout aussi bien lancer elles-mêmes leurs chalands à l'assaut des plages, certes. Mais il faut distinguer le soutien logistique aux BPC eux-mêmes et la manière dont il faudra acheminer hommes et matériels sur les plages : pourra-t-on les héliportés depuis ces BATRAL ? Il faudrait alors avoir assez d'hélicoptères, en plus de ceux sur les BPC. Pourra-t-on utiliser les chalands des BATRAL ? Il serait peut être plus "sûr" d'utiliser les EDA-R des BPC.

L'imbrication est complexe puisque ces BATRAL-NG seront à double finalités stratégiques : servir dans la fonction garde-côtes  la plupart du temps et ravitailler une force navale en temps de crise. Ils seront aussi les premiers à agir, ou presque, dans les opérations humanitaires.

http://blog.lefigaro.fr/auto/Nave%20Cavour%2046.jpg                                             Crédit : inconnu. Porte-aéronefs Cavour, notez les chalands sous bossoir.

Une flotte logistique à deux niveaux
Cependant, ce navire proposé ne saurait suffire à la tâche puisqu'il faudrait que le lieu de l'action soit dans une "région d'action française". Il n'est pas question de faire des traversés de l'Atlantique à un BATRAL, même "NG"1. Les futurs "gros" navires logistiques auront ce rôle dans le concept de Sea basing français, la distribution du fret est à conserver entre les deux types d'unité logistiques (et amphibie). 

Le "grand navire logistique" restera nécessaire pour abriter les ateliers d'entretien, des installations de commandement et transporter les combustibles. Le pétrolier-ravitailleur devient une base avancée qui aura moins vocations à quitter l'escadre, sauf pour ravitailler en liquides.

Serait-il possible que le futur navire logistique soit la base de répartion avancée des Rafale ? Cela supposerait le grand exploit de déplacer un Rafale en maintenance lourde du porte-avions vers le navire-atelier. Face à la difficulté, il ne faut peut être pas écarter l'idée. En effet, cela reviendrait à alléger encore une fois le porte-avions : le Charles de Gaulle n'a plus vocation à être un centre de commandement, c'est le rôle des BPC. Si jamais il n'avait plus à effectuer la grosse maintenance des Rafale, et que ce soit le rôle du navire-atelier, ce serait une nouvelle manière de l'alléger. In fine, le prix des futurs porte-avions seraient moindre, comme le tonnage de ces navires et les réductions de coûts seraient envisageables (moins de tonnage, moins de propulsion).

Ce qui revient à dire que les futurs navires logistiques ont bien vocation à prendre une grande valeur stratégique.

Ces navires ne risqueront pas d'être redondants mais complémentaires car il n'est pas certain que la Marine reçoive assez de navires logistiques. Il sera plus aisé qu'elle réussisse à obtenir de nouveaux BATRAL dont la construction est très économique, tout comme la présence outre-mer est très appréciée.

Une composante amphibie tertiaire ?

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                                                                                                UT527. Notez le radier.

Je tends à considérer que le futur navire de BATSIMAR, du moins celui qui répond le mieux aux objectifs de ce programme, c'est l'UT 527 de Rolls-Royce Marine : lutte anti-pollution, remorquage de navire en difficulté, armement de souveraineté (pièce d'artillerie, Exocet, etc...), patrouille hautière, et un petit radier. Le concept français de Sea basing s'appliquerait bien pour soutenir ce navire, véritable sentinelle de la Flotte. L'emport, éventuel, d'un chaland, pourrait lui permettre d'intervenir dans des crises humanitaires ou de déployer discrètement une force commando sur un littoral peu protégé. L'installation d'un radier est d'ores et déjà prévu, alors, il vaut mieux concevoir un rôle à ce navire.

Proposition pour le Sea basing français

  • 2 (ou 3) porte-avions ;
  • 4 BPC ;
  • 4 à 6 unités logitiques ;
  • 5 - 10 BATRAL-NG (selon le tonnage désiré : 400 ou 6000 tonnes).
  • 20-25 UT527

Notons que les TCD sortent de la nomenclature de la flotte puisque les BATRAL-NG, sortent de "petit TCD" sont là pour amener continuellement les volumes nécessaires aux opérations.

Cette composition devra faire l'objet d'un savant saupoudrage entre le nombre, nécessaire pour entretenir une permanence à la mer, et le tonnage individuel des navires pour être efficace. Dans une telle configuration, il peut être proposé d'avoir des unités logitiques moins ambitieuses que prévues. La taille des BATRAL-NG dépendra des besoins nécessaires pour ravitailler les navires à la mer selon la proximité du point d'appui.

Cette organisation serait à même de faire tenir la mer au Groupe aéronaval face à la Libye car le ravitaillement en vracs, liquides, munitons et pièces de rechanges seraient assuré. Les navires pourraient bénéficier de réparation sommaires à la mer.


1 Je souhaitais dire qu'il était peut être peu rentable de se servir d'un navire logistique de 6000 tonnes en inter-théâtre alors qu'on aurait des unités logitisques de 20 ou 30 000 tonnes. En temps de transit, c'est bien plus intéressant d'utiliser une grosse unité par rapport à la charge transportée.
Je ne voulais pas dire que je doute de la faisabilité du transit...

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