Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





26 février 2015

Radar à bulles – 7 : « Batman – Un long Halloween » (Jeph Loeb et Tim Sale)


Second numéro de Radar à bulles de cette nouvelle année 2015, nous vous proposons aujourd’hui de vous intéresser encore une fois au Chevalier noir. « Un Long Halloween » est l’une des sources d’inspiration de la trilogie de Christopher Nolan. Ce tome, réunion d’une série de treize comics, est justement parfois introduit, dans certaines éditions, par une discussion avec le réalisateur dans laquelle il relève les traits marquants qui l’ont inspiré pour ses films.


Que dire d’une aventure dans Gotham qui est recommandée comme un très bon classique du genre ?
Pour ma part, j’ai été largement séduit par cette fiction. L’approche graphique est très intéressante, assez sombre pour ceux qui adorent – ce n’est que mon point de vue.

Mais son plus gros point fort est la trame de l’histoire. A l’heure où nous pouvons comparer avec une série comme True Detective, les exigences sont très fortes. Et les auteurs de cette série placent la barre assez haut ! Le détective masqué est confronté à un tueur en série qui abat, à chaque grande fête, une personne en vue dans Gotham (donc, de préférence, une personnalité du crime).
Notre héros ne cesse d’aller d’un suspect à l’autre, de douter de certains alliés. Il doit jongler avec les hypothèses et les faits. Des drames antagonistes, isolés ou reliés, ajoutent à la complexité de l’intrigue.
Le lecteur peut même être surpris quand les auteurs lui cachent des manoeuvres du chevalier noir dans un roman graphique. Difficile de savoir où ils ont pu trouver suffisamment d’inspiration pour tenir autant en haleine : peut être les Dix petits nègres d’Agatha Christie ? C’est trop réducteur pour l’un et l’autre.

Bien entendu, le dénouement est à la hauteur de toute l’aventure et se termine bien, obligeant le lecteur à bien considérer tous les faits pour se faire son opinion.

Immanquablement, les classiques sont bons à connaître, surtout ceux des « romans graphiques », cela détend et permet de se couper d’autres préoccupations plus « terre à terre ». Bonne lecture !

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