Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





20 octobre 2015

La Marine nationale, membre d'une 1000-ships navy en cours de constitution ?

 © US Navy. Le Jean Bart intégré au CSG de l'USS Carl Vinson.

"En fait, la collaboration navale contemporaine apparaît comme une véritable obligation pour tout État entendant participer aux affaires internationales. L'hégémonie s'exerce à présent non plus par la recherche de domination d'un seul sur tous - débouchant logiquement sur des courses aux armements et, plus largement, à la puissance - mais bien par des agendas politiques entendant mettre en oeuvre et étendre des régimes de sécurité collective."
Joseph Henrotin, Les fondements de la puissance navale au XXIe siècle, Economica, 2011, pp. 48-49.

19 octobre 2015

"RETREAT FROM RANGE - The Rise and Fall of Carrier Aviation" By Dr. Jerry Hendrix

© CNAS.
Le camarade Philippe relayait sur Twitter une belle pépite qu'il a l'art et la manière de trouver et partager. Ce rapport du CNAS (Center for a New American Security) rédigé par le Dr. Jerry Hendrix est d'un intérêt rare. Et mérite toute notre attention, bien que nous n'ayons pas encore eu le temps de le lire en détail.

13 octobre 2015

Canonnière A2/AD en Caspienne ou Navy scare ?

© REUTERS/Ministry of Defence of the Russian Federation. Des navires militaires stationnés dans mer Caspienne, ce mercredi 7 octobre 2015.

Nous sommes plusieurs observateurs à nous rejoindre sur un point précis à propos de la démonstration navale russe.
C'est le fait d'une canonnière (gunboat) - ce petit navire au pouvoir stratégique démesuré par rapport à son tonnage -, elle serait peut-être à rapprocher du concept de "caporal stratégique". Il y eu celle qui appuya les conquêtes coloniales, celle qui, dotait de missiles anti-navires, bouleversa les engagements et maintenant, celle qui, par le missile de croisière, voit l'influence de la mer décuplée, même à l'ère aéronavale. Bien que l'embarquement de missiles à très longue portée ne soit pas tellement une nouveauté. 

Cette nouvelle canonnière, façon russe, ne cesse d'interpeller le rapport entretenu par l'Occident (au sens très large : Europe, États-Unis, Japon, Corée du Sud, Australie, etc) avec la domination aérienne. Ce qui accréditerait le discours ambiant sur les menaces A2/AD (Anti-Access/Area-Denial) et démontrerait une certaine égalisation technologique avec les challengers (Russie, Chine, Iran ?).

08 octobre 2015

Démonstration navale russe depuis la Caspienne

© Twitter. Tir de missile Kalibr en mer Caspienne.
Le portail des forces navales de la Fédération de Russie (ou RusNavyIntelligence pour les intimes) le remarque avec finesse : pour célébrer l'anniversaire de Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, la flottille de la mer Caspienne tirait - officiellement - une salve de 26 missiles de croisière. Le fait d'armes est triplement symbolique : Poutine est l'homme qui a décidé de redresser la puissance maritime Russe depuis le drame du Koursk, il joue les cartes Russes sans faute depuis la crise ukrainienne et c'était son anniversaire.