Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





26 octobre 2016

Sécurité maritime privatisée et Corne de l’Afrique : nouvelle gestion du chaos ?

© Le Marin. Olivier Mélennec, "Une "armurerie flottante" interceptée en mer Rouge", Le Marin, 12 avril 2013.


Alors que les marines de guerre peinent à aligner suffisamment de moyens dans le cadre de la lutte anti-piraterie, la privatisation d’une partie du spectre de la sécurité maritime est une voie explorée par nombre d’acteurs au large de la Corne de l’Afrique. 

25 octobre 2016

Horizon Marine 2025 : triptyque pour la marine garde-côtière ?

© Marine nationale.
L'Amiral Christophe Prazuck, Chef d'État-Major de la Marine nationale (CEMM) depuis le 12 juillet, après les cinq années de l'Amiral Rogel (12 septembre 2011 - 12 juillet 2016), s'exprimait pour son premier « grand oral » devant la représentation navale. Une des premières choses à relever est son propos appuyé sur le besoin de la Marine nationale pour ses missions de sauvegarde maritime dites de l' « Action de l'État en Mer ». Le CEMM semble révéler le cap qui guidera désormais la programmation vis-à-vis des futurs définitions et cibles pour les programmes BATSIMAR (BATiment de Surveillance et d'Intervention MARitime) et ceux visant à remplacer les frégates de deuxième rang (classes Floréal et La Fayette). 

24 octobre 2016

Frégate du quatrième rang


La diplomatie navale française s'appuie sur la capacité intermittente à montrer le pavillon au large de toutes les îles de l'Archipel France, condition sine qua non de notre intégrité territoriale. Le lancement du programme BATSIMAR (BATiment de Surveillance et d'Intervention MARitime) est repoussé depuis deux lois de programmation militaire. C'est pourquoi l'hypothèse (ci-dessous) explore un abaissement volontaire du besoin afin de lancer dès la prochaine loi de finances non pas une frégate de troisième rang mais du quatrième rang afin d'obtenir rapidement de nouveaux patrouilleurs et faire remonter les capacités de l'AEM (Action de l'État en Mer) pour palier les ruptures temporaires de capacités déjà constatées et éviter, surtout, la rupture globale.

22 octobre 2016

Une contribution navale à la surveillance de l'espace ?

© Jaime Karremann / Marineschepen.nl, achtergrond: Google Earth. Schets; satelliet is niet op schaal, de vorm van de radarbundel is fictief.
Les capacités françaises de surveillance de l'espace sont en pleine modernisation tant pour le traitement des obsolescences (radar GRAVE) que pour la préparation de l'avenir (BEM Monge). La Marine nationale apporte sa contribution grâce à une certaine polyvalence des outils employés pour assurer la crédibilité de la dissuasion. Les travaux menés en Hollande ouvrent des perspectives nouvelles quant à l'intérêt des navires aptes aux missions de défense aérienne.