La diplomatie navale française s'appuie sur la capacité intermittente à
montrer le pavillon au large de toutes les îles de l'Archipel France,
condition sine qua non de notre intégrité territoriale. Le lancement du programme
BATSIMAR (BATiment de Surveillance et d'Intervention MARitime) est repoussé depuis deux lois de programmation militaire. C'est pourquoi l'hypothèse (ci-dessous) explore un abaissement volontaire du besoin afin de lancer dès la prochaine loi de finances non pas une frégate de troisième rang mais du quatrième rang afin d'obtenir rapidement de nouveaux patrouilleurs et faire remonter les capacités de l'AEM (Action de l'État en Mer) pour palier les ruptures temporaires de capacités déjà constatées et éviter, surtout, la rupture globale.