Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





05 mai 2018

Renaissance du SNA : du SMAF au Barracuda (1998 - 2017)

© DCN. Le Barracuda en 2003.
Le premier Barracuda, le Suffren mis sur cale en 2007, est le successeur du SMAF imaginé dans les années 1990. Il devait suivre la fin de la construction des Triomphant. L'extension et de renouvellement de la FOST (Force Océanique STratégique) dans les années 1980 reposait sur le renouvellement et des SNLE et des SNA. Les premiers devant céder leur place aux suivants. L'ensemble du discours public à l'endroit du programme Barracuda entre 1998 et 2018 laisse apparaître plusieurs déclinaisons, depuis le SMAF jusqu'au Suffren. Même en tenant compte du risque d'erreur dans l'énonciation des caractéristiques nautiques et militaires, il est possible de distinguer ces quatre grands avatars du programme Barracuda.

25 avril 2018

Le SN3G ?

© DCNS. "Pré-dimensionnement, volumes principaux." (p. 19)
La lecture de l'ouvrage La technologie des sous-marins d'Alain Bovis (Bayeux, Heimdal, 2016, 128 pages) est fort instructive : le propos est fort didactique et pédagogique. Il présente finement les enjeux technologiques autour de cet objet. Le livre contient aussi ce dessin assisté par ordinateur qui détonne. Un faisceau d'indices amène à poser la question suivante : serait-ce le SN3G ?

23 avril 2018

Naissance du SNA : du sous-marin hautes performances au SNA 72 (1964 - 1976)

© Inconnu. Lancement du SNA Saphir le 1er septembre 1981 à Cherbourg.
Le Statut naval de 1955 révisé par le rapport de l'Amira Nomy (Chef d'État-Major de la Marine (CEMM) ; 26 octobre 1951 - 1er juillet 1960) adressé au ministre de la Défense nationale et des forces armées le 20 octobre 1956 comportait deux phases. La deuxième prévoyait la mise à flots de 180 000 tonnes dont 120 000 tonnes pour la Force opérationnelle atomique d'ici l'année 1970. Abandonnée, de facto, en 1958, elle est remplacée par la future FOST. L'aventure de cette dernière débute par la commande du futur Le Redoutable (2 mars 1963) pour une mise sur cale en fin d'année 1964. Le Conseil Supérieur de la Marine (CSM) aborde, toujours en 1964, la question du "sous-marin HP" (hautes performances) qui dans tous les esprits ne peut qu'être à propulsion navale nucléaire (Thierry d'Arbonneau (dir.), L'encyclopédie des sous marins français - Tome IV : La fin de la Guerre froide, Paris, SPE Barthélémy, 2017, p. 55). 14 avant-projets, variantes et projets et douze années plus tard le Provence est mis sur cale le 11 décembre 1976.

22 avril 2018

Force Opérationnelle Atomique (1956 - 1958)

© US Navy.
La première mouture d'une participation navale à la constitution d'une force atomique nationale est proposée en 1956 et peut être considérée comme abandonnée en 1958 quand ses premiers vecteurs ne sont pas commandés ou admis au service actif (1958). Il s'agissait de dupliquer les projets de l'US Navy. La Marine nationale cherchait à préserver sa place dans le dispositif militaire français en assurant celle de la France dans l'Alliance atlantique. Cet épisode très court pour obtenir une composante océanique de la dissuasion nucléaire basculera rapidement des missiles de croisière vers les engins balistiques lancés depuis des SNLE (Sous-marin Nucléaires Lanceur d'Engins) en moins de cinq ans aux États-Unis quand les premières solutions opérationnelles envisagées ne soutiennent pas la comparaison face aux premiers SNLE.