Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





17 décembre 2018

Curieux graphique

Le magazine Clos bleus publiait au tout début du mois de septembre 2018 un numéro particulier (Plan Mercator - Projection vers 2030) consacrait au "plan Mercator" énoncé par le Chef d'Etat-Major de la Marine nationale (CEMM), l'Amiral Prazuck (12 juillet 2016 - ...). Le CEMM avait lui-même présenté le plan Mercator le 20 juillet 2018, celui-ci prenant la relève de Horizon Marine 2025 présenté fin 2014. La publication pointée ci-dessus contient ce graphique (p. 13) fort curieux. Alors que le nombre de questions qu'il provoque conduisait plutôt à entériner qu'il puisse s'agir d'un "loupé", de nouvelles informations au sujet du programme FMAN/FMC invitent à le reconsidérer.

11 décembre 2018

Cuirassé de 29 600 tonnes



John Jordan et Robert Dumas (French Battleships - 1922-1956 (Londres, Seaforth Publishing, 2009, 224 pages) révèlent l'existence de l'étude d'un bâtiment de ligne de 29 600 tonnes. Elle est demandée par l'Amiral Louis Hyppolite Violette (1er janvier 1928 - 16 février 1931) alors Chef d'Etat-Major de la Marine (CEMM). Les documents la portant n'ont pas encore été versés aux archives consultables. Cela n'interdit pas quelques supputations sur l'utilité de cette étude et sa place dans la ligne de file des avant-projets et projets français de cuirassés et de croiseurs de bataille.


09 décembre 2018

Croiseur de bataille de 37 000 tonnes

L'avènement annoncé (1926) de la classe Deutschland (2 x III 280 mm) oblige à l'abandon du "croiseur de bataille" de 17 500 tonnes conçu pour encaisser le 203 mais démuni face au 280. En outre, le Conseil supérieur de la Marine décrète (décembre 1927) que les 175 000 tonnes de bâtiments de ligne (traité naval de Washington) seront consommés par fractions identiques : il n'y aura plus quatre croiseurs de bataille de 17 500 tonnes et trois 35 000 tonnes mais bien cinq 35 000 tonnes ou six 29 160 tonnes ou encore sept 25 000 tonnes. Autant pour conserver un 35 000 tonnes pouvant être mis rapidement sur cale - deux unités sont autorisés pour des mises en chantier en 1927 et 1929 - que pour concevoir une réponse aux Deutschland, la Marine nationale réfléchit à un croiseur de bataille de 37 000 tonnes.

08 décembre 2018

Croiseur de bataille de 17 500 tW

Le croiseur de 17 500 tonnes proposé par le Chef d'Etat-Major de la Marine (CEMM), l'Amiral Henri Salaün (22 juillet 1924 - 1er janvier 1928), s'entend comme un 17 500 tW et est un objet de curiosités et le fruit de questions toujours plus nombreuses au fur et à mesure que certains détails se font jour. C'est bien le premier projet connu d'un bâtiment de ligne français qui ne prenne pas place dans le paradigme d'une hausse continue du tonnage. C'est aussi un projet de bâtiment de combat dont les portées d'engagement sont franchement importantes dès la conception. Enfin, il y a matière à se demander si ce n'était pas un projet qui pariait sur la fin des limitations imposées par le traité de Washington tout en maintenant un très important programme de cuirassés qui seront qualifiés de rapides, successeurs des "super Dreadnought".