Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





03 décembre 2020

Koninklijke Marine : la proposition Type 212CD Expeditionary

© TKMS. Type 212CD Expeditionary.

     Jaime Karremann (« Eerste beeld van voorstel tkMS voor nieuwe Nederlandse onderzeeboten: 212CD E », Marine Schepen, 3 décembre 2020) a repéré que ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) est le dernier des trois constructeurs de sous-marins (Damen-SAAB avec le Modèle 712 (A26) depuis 2015 et Naval group avec le Barracuda conventionnel depuis février 2019) à présenter publiquement sa proposition dans le cadre de la procédure par appels d'offres portant sur le remplacement des sous-marins de la classe Walrus (Zr. Ms. Walrus (1992 – 2027 ?), Zr. Ms. Zeeleeuw (1990 – 2028 ?), Zr. Ms. Dolfijn (1993 – 2029 ?) et Zr. Ms. Bruinvis (1994 – 2031 ?) du Onderzeedienst (Service sous-marin) de la Koninklijke Marine.

01 décembre 2020

Pākistān Bāhri'a : une capacité de frappe en second ?

© AFP/Getty Images (2006). Le sous-marin d'attaque type Agosta 90B, PNS/M Hamza avant son lancement en juillet 2006.

     La Pākistān Bāhri'a a lancé le vaste chantier d'une capacité de seconde frappe en 2000, au plus tard, malgré quelques dénégations publiques comme, par exemple, au sujet de l'introduction d'armes nucléaires à bord de ses sous-marins. Mais le chantier de la rénovation à mi-vie des Agosta 90B de classe Khalid (3) devant accoucher des premières plateformes mettant en œuvre les vecteurs serait sous le coup de sanctions allemandes et françaises. La permanence de la nouvelle composante ne serait plus ou serait toujours atteinte en 2023. Et les travaux consentis pour l'érection de nouvelles infrastructures à Karachi pourraient témoigner de la préparation, déjà, non pas de la phase suivante (classe Hangor) mais de celle d'après.

30 novembre 2020

Marine nationale : franchir la deuxième chaîne d'îles ?

© Marine nationale. Escale du SNA Émeraude à la base navale de Guam (US Navy) depuis le 30 novembre 2020.

     La simultanéité de l'escale à la base navale de Guam (US Navy) du Sous-marin Nucléaire d'Attaque Émeraude (1988 - 2022) et de la visite de l'Amiral Pierre Vandier (1er septembre 2020 - ...), chef d'état-major de la Marine nationale à l'Amiral Yamamura Hiroshi (山村 , en fonction depuis le 20 mars 2019), chef d'état-major de la Force maritime d'autodéfense japonaise (海上自衛隊 ou Kaijō Jieitai) doit être relevée et ne peut que témoigner d'une volonté manifeste de coupler les deux évènements sur le plan stratégique. La manœuvre semble non seulement être produite à destination des alliés de la région mais l'accroissement de la présence navale française dans l'océan Pacifique tend à indiquer qu'il s'agit d'un avertissement destiné à la Chine.

29 novembre 2020

القوات البحرية الملكية المغربية : Le plan Brumaire

© Armada de la República Argentina. Le P-52 ARA Piedrabuena (2021 - 2051 ?) à Concarneau.

     Le Royaume du Maroc s'est engagé dans la redéfinition de son domaine maritime : ses prétentions déposées devant les instances idoines des Nations unies portent sa superficie de 250 000 à près de 1 000 000 de km², en tenant compte de l'extension de la Zone Economique Exclusive (ZEE) le long du plateau continental. La Marine royale marocaine (القوات البحرية الملكية المغربية) dont les 22 patrouilleurs sont vieillissants recevra l'essentiel des responsabilités et pour affirmer les prétentions marocaines en mer et pour contrôler les espaces maritimes qui lui sont ou seront reconnus. Le projet Patrouilleurs de Haute Mer (PHM) est une des premières pierres du nouvel édifice maritime marocain. Projet où s'opposent Damen, Kership et Navantia. Une offre française audacieuse, mêlant l'État et les industriels, dans le cadre de la relation diplomatique et de la coopération militaire franco-marocaine, aurait des chances de présenter des intérêts mutuellement profitables face aux autres propositions.