Nous donnions notre avis sur l'intérêt de l'engagement du Groupe Aéronaval (GAn) au sein de la mission Chammal pour les années 2015 et 2016. Nous tentions alors de calculer les capacités consommées par le porte-avions et le GAé (Groupe Aérien embarqué). Seul un terrien s'est presque offusqué de l'évaluation chiffrée proposée par nous au titre qu'elle était particulièrement dure, et injuste en raison de la diplomatie aéronavale annexe non-présentée. Pourtant, la communication opérationnelle, proposée aux journalistes depuis le porte-avions à quai à Toulon ou s'étalant sur les comptes de l'état-major des Armées sur les réseaux sociaux, nous semble en décalage, voire paradoxale, entre les moyens mis en œuvre, les objectifs militaires affichés, la justification de l'existence des outils et les passions de l'opinion.
Étude des avant-projets demandés par l'organe ayant à charge la flotte à construire (Conseil Supérieur de la Marine, Conseil des Travaux, SCEM/PLANPROG, OCA Marine, ASF, etc) et présentés à l'autorité politique. L'enjeu consiste à déterminer comment la Marine engage ces projets dans le processus institutionnel (contrat opérationnel, plan naval ? Loi(s) de financement, etc) pour faire correspondre la flotte à construire avec la flotte répondant au problème militaire français. ISSN : 2271-1163
Les @mers du CESM
Les @mers du CESM - 19 avril 1944 : Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945. | |
18 mars 2016
Renforcer la puissance navale française ? Le sous-marin école
© DCNS. Le Scorpene 1000, ex-Andrasta. |
Nous proposons l'idée d'un sous-marin école afin de renforcer la sous-marinade française dans un contexte où les ressources matérielles et humaines demeurent particulièrement rares donc précieuses. Un tel outil ne manquerait pas de satisfaire à nos ambitions industrielles et commerciales en vue de la réalisation de nos intérêts stratégiques, sans jamais amoindrir nos capacités opérationnelles, bien au contraire.
16 mars 2016
Entretien avec Claire Chaufaux - La lutte contre la piraterie en Insulinde dans les stratégies chinoise et américaine
Née à Brest, dans une maison tournée vers la mer, je quitte dans ma jeunesse le pays des Abers pour Saint-Malo. Après une scolarité éclectique, mais résolument tournée vers l’international et la volonté de saisir les enjeux de notre monde, c’est mon attachement à ma région et mon envie de travailler dans un milieu en lien avec la mer qui me pousse à mener des recherches sur la piraterie moderne en Insulinde dans le cadre de mon Master 2 Relations internationales et diplomatie au sein de l’Université Jean Moulin – Lyon 3. C’est ce travail qui a été primé par le second prix de la recherche scientifique de l’IHEDN pour l’année 2016.
13 mars 2016
Affirmation du rang de la France : le GAn dans les océans Indien et Pacifique ?
La Marine nationale fournissait, au titre de l'effort de guerre contre le groupe dit "Etat Islamique" et les forces de Bachar El-Assad, le GAn (Groupe Aéronaval), centré sur le porte-avions Charles de Gaulle, comme outil de diplomatie navale afin de tenter d'influencer la décision à terre pour reprendre les cheminements stratégiques de Julian S. Corbett et du général Beaufre. Toutefois, eu égard à la modeste activité aérienne française, comparativement à l'intervention russe, nous proposons de nous interroger sur la pertinence de l'emploi du GAn quand des croisières à destination de l'Inde, de l'Australie, de la Chine ou du Japon auraient pu paraître plus efficaces sur le plan politique.
10 mars 2016
L'URSS et l'Océan : une prise de mer avortée ?
La lecture de deux articles de Lucien Poirier, membre de l'Académie de Marine (POIRIER Lucien, "U.R.S.S. - Une flotte civile au service de la marine militaire", La nouvelle Revue maritime, n•367, février 1982, pp. 87-95) et de David REES (REES David, "Puissance navale soviétique", La nouvelle Revue maritime, n•327, juillet 1977, pp. 767-780 ; REES David, "Puissance navale soviétique" - deuxième partie, La nouvelle Revue maritime, n•328, août-septembre 1977, pp. 893-904) nous invite à considérer le prodigieux effort maritime produit par l'Union soviétique à partir de l'année 1959. Nous nous proposons de le mettre en regard avec la notion de "prise de mer" de Car Schmitt pour rapporter l'ensemble au cas de la République Populaire de Chine.
08 mars 2016
Supercarrier, retour vers la norme ?
© Inconnu. Intercepteur J-20 avec soute ventrale en position ouverte. |
Nous serions dans une phase de diffusion de la puissance aéronavale entamée dès les années 2000. Les principales puissances maritimes semblent réagir sous l'effet de deux facteurs. Le premier est bien entendu l'évolution de la puissance aérienne à travers les aéronefs dits de cinquième et sixième génération entrés ou destinés à entrer en service. Le deuxième est l'adaptation des outils navals à la mise en oeuvre de ces nouveaux avatars de la guerre aérienne.
04 mars 2016
HIL Marine : H160 et NH90
© Airbus Helicoptères. |
Quelques digressions quant au programme HIL (Hélicoptère Inter-armées Léger) nous amenait à discuter de sa partie navale. Le besoin de la Marine nationale est-il compatible avec ceux de l'Armée de l'Air et de l'Armée de Terre ? L'ensemble des options sur la table invite à considérer la robotisation de la troisième dimension par voilures fixes (drones MALE) que tournantes (SDAM/SDT). Surtout que les négociations inter-armées ne manqueront de s'intéresser au devenir du programme Patroller qui pourrait intéresser la Marine.
03 mars 2016
Une smart base dédiée aux drones ?
A la suite de l'annonce du contrat remporté par Sagem pour le drone MALE de l'Armée de Terre (et non pas le SDT), nous nous étonnions qu'il n'existe pas un travail inter-armées sur l'insertion des robots aériens dans les forces. L'effort de chacune forces armées, Gendarmerie nationale comprise, ne dépasse pas le stade de l'expérimentation tandis que l'objectif affiché est toujours celui d'un généralisation de l'emploi des drones. C'est pourquoi nous nous intéressons au concept de smart base, promu par l'Armée de l'air, afin de trouver le catalyseur tant désiré des initiatives éparpillées.
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