Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





24 janvier 2020

Marinha do Brasil : l'avant-projet SN-10 Álvaro Alberto ?

© Marinha do Brasil.
     Le contrat signé en septembre 2008, entre Paris et Brasilia, le 23 décembre 2008, portait notamment la construction au Brésil au sein d'un nouveau chantier naval de quatre Scorpène 2000 (devenus S-BR (Scorpène Brasil) mais également d'une cinquième coque : le SN-BR (Submarino NuclearBRasil). Toute la chaufferie nucléaire est à la charge de la partie brésilienne qui entretient un programme en ce sens depuis le projet stratégique initié en 1979. Deux dessins d'artiste de l'avant-projet ou deux avant-projets différents seraient visibles. Le deuxième dessin n'apparaît plus que sur un seul site, français, depuis sa disparition d'autres sources ces derniers mois.

Koninklijke Marine : quatre sous-marins de la variante B

© Ministerie van Defensie.
     Jaime Karremann (« Volgende fase aanbesteding onderzeeboten is knock-out ronde », Marine Schepen, 14 janvier 2020) retranscrivait une grande partie de la teneur des échanges entre l'équipe du programme de remplacement des sous-marins de la classe Walrus et la chambre basse du parlement hollandais le mardi 14 janvier 2020. Les parlementaires bénéficiaient ce même-jour du briefing technique initialement fait au secrétaire d'État à la Défense. C'est à cette occasion qu'il a été possible d'apprendre l'abandon de la variante A au profit de la variante C du projet. De possibles conséquences quant à l'appel d'offres se dessinent.

Marynarka Wojenna : acquisition des Södermanland

© @Adalbertus80. 23 janvier 2020.
     L'apparition d'une diapositive d'une présentation faite manifestement par la Marynarka Wojenna (Marine polonaise) permet d'apprécier le rééchelonnement du plan naval de Varsovie. Les sous-marins de la classe Södermanland devraient rejoindre la Pologne d'ici à 2023 ou 2024 (la « vignette » est le cliché du HMS Södermanland versé à Wikipédia et utilisé par moi dans un autre papier publié le 29 novembre 2019). Le programme Orka devant assurer la succession des précédents sous-marins polonais permettra l'admission au service actif de nouveaux bateaux entre 2030 et 2035.

22 janvier 2020

Marine nationale : relèvement de la trame frégates lors de la clause de « revoyure » en 2021 ?


     Le général d'armée François Lecointre, Chef d'État-Major des Armées (CEMA), s'est exprimé à deux reprises devant l'Assemblée nationale et une fois devant le Sénat à l'occasion des discussions budgétaires liées au vote de la loi de finances 2020. Le CEMA a de toute évidence transmis aux parlementaires un message – reconstruire une « armée de guerre » - dont le destinataire ne peut être que le gouvernement et, in fine, le Président de la République. Cela se traduirait par un relèvement des formats des armées dont celui de la trame frégates pour la Marine nationale.

21 janvier 2020

MCMM (MHC + SLAMF) : BBPD-NG, abandon ?

© Marine nationale. Le BBPD Styx lors de la destruction de 40 munitions historiques (21 septembre 2018).

 
     La Loi de Programmation Militaire (LPM) 2019 – 2025 déclame que le programme Système de Lutte Anti-Mines Marines Futur (SLAMF) engagera la succession des quatre Bâtiments-Bases des Plongeurs Démineurs (BBPD) par une nouvelle génération de cinq bâtiments afin de donner un successeur au Bâtiment d'Expérimentation de Guerre des Mines (BEGM) Thétis. Les BBPD-NG sont pourtant débordés sur leur droite par les nouvelles Vedettes de Soutien à la Plongée (VSP). Leur utilité opérationnelle primaire réside dans leur faculté à projeter longtemps et loin un détachement d'un Groupement de Plongeurs Démineurs (GDP), une faculté qu'ils ne sont plus les seuls à détenir.

MCMM (MHC + SLAMF) : Force de guerre des mines, effectifs et SLAMF

© Naval group.

 
     La Force de Guerre des Mines (FGM) est aujourd'hui diluée au sein de la Force d'Action Navale (FAN). Les effectifs répartis entre les structures de commandement, les services, les plongeurs démineurs et les équipages des bâtiments spécialisés dans la guerre des mines seront probablement bouleversés par les nouvelles structures de forces à mettre en place dans la foulée des livraisons des systèmes et des bâtiments spécialisés au titre du programme Système de Lutte Anti-Mines Marines Futur (SLAMF). Depuis l'extérieur, un volant de manœuvre d'environ 400 marins paraît se dégager.

17 janvier 2020

MCMM (MHC + SLAMF) : lancement de la phase de réalisation programme SLAMF (2020 – 2030)

© Ministère des Armées.

     Le programme MCMM (Maritime Mine Counter Measures) joignant les efforts des programmes nationaux britannique (MCH (Mine Countermeasures and Hydrographic Capability) et français (SLAMF (Système de Lutte Anti-Mines Marines Futur) devrait bénéficier d'une première commande à l'orée du dixième anniversaire des accords de Lancaster house (2 novembre 2010) au profit de systèmes de drones. L'achèvement de la première phase du programme SLAMF (2015 – 2022) débouchera sur l'ouverture de la deuxième (2022 - 2025), c'est-à-dire la commande des moyens hauturiers.

15 janvier 2020

MCMM (MHC + SLAMF) : notification du contrat des huit vedettes de soutien à la plongée


     La ministre des Armées, Mme Florence Parly, déclare aujourd'hui que le contrat des vedettes de soutien à la plongée est notifié à l'industriel qui a remporté l'appel d'offres, c'est-à-dire BMA group, par la Direction Générale de l’Armement. Les huit nouvelles vedettes (2022 – 2025) assureront la succession des neuf Vedettes Supports de Plongeurs (VSP) du type Dionée (plus celles des types Stenella (2) et Girelle (1) ?) tandis qu'il est logique de s'interroger sur un possible affermissement des tranches conditionnelles du contrat au profit des Antilles et de l'océan Indien.