Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





13 septembre 2011

Renforcer la puissance navale française ? Doubler l'équipage du Charles de Gaulle

© Inconnu.

L'objectif demeure quant au renouvellement de la permanence aéronavale depuis le lancement des études sur deux navires nucléaires. Et face à une énième décision négative, sous les auspices d'un nouveau délai de réflexions confinant aux calendes grecques, pourquoi ne pas optimiser l'emploi de l'unique porte-avions via la constitution d'un deuxième équipage ?

09 septembre 2011

Du pétrole au large de la Guyane française !




Bouleversement géoéconomique français

Bon nombre de français attendaient une telle découverte dans notre archipel des Kerguelen puisque une demande d'extension de la zone économique exclusive a été déposée à l'ONU. Finalement, et contre toutes attentres, c'est dans le département de Guyane qu'est venue cette nouvelle très inattendue. Après un premier forage, "le groupe pétrolier anglo-néerlandais Shell a annoncé que du pétrole avait été découvert au large de la Guyane française, au cours de forages exploratoires à environ 150km au large des côtes. Dans un communiqué, Shell indique qu'il est encore trop tôt à l'heure actuelle pour évaluer les réserves, mais que les "les premiers résultats sont encourageants".Le groupe pétrolier anglo-néerlandais Shell a annoncé que du pétrole avait été découvert au large de la Guyane française, au cours de forages exploratoires à environ 150 km au large des côtes. Dans un communiqué, Shell indique qu'il est trop tôt à l'heure actuelle pour évaluer les réserves, mais que "les premiers résultats sont encourageants".

13 juillet 2011

Evolution du monde maritime et appropriation des mers, quelle stratégie pour la France ?



Chloé Maillier, l'administratrice en chef de Turquoises au large -qui continue son beau projet pédagogique à la rentrée avec la Marine nationale !- s'est rendue au colloque mentionné dans le titre. Cette dernière nous offre un compte-rendu, très soigné afin d'appréhender la teneur des échanges.

21 juin 2011

PAN Charles de Gaulle : la maîtrise des coûts




Une brève du numéro 146 de la revue Marine (éditée par l'ACORAM) en date de janvier 1990 présentait les différents coûts du porte-avions, donnés dans cette revue, dans un tableau :


14 juin 2011

Marina Militare : la puissance navale bridée

© Inconnu. Croiseur lance-missiles Giuseppe Garibaldi accompagné de deux autres navires italiens.



Le croiseur italien Giuseppe Garibaldi construit dans les années 30 était modernisé et réadmis au service actif après la Deuxième Guerre mondiale (1939 - 1945). En 1962 le navire est réarmé avec une rampe double d'engins Terrier mais également avec quatre silos à son bord pour embarquer des missiles balistiques Polaris. Ce premier (?) croiseur lanceur d'engins (C.L.E. ?) devait matérialiser leur participation à la force nucléaire multilatérale de l'OTAN (1964 - 1965 ; projets MLF et ANF).


09 juin 2011

Logistique : "Influence de la propulsion nucléaire sur le train d'escadre"

© Marine Nationale / Romain Veyrié.

 La propulsion nucléaire a eu quelques conséquences heureuses sur la Flotte logistique. Le navire nucléaire ne nécessite pas de carburant pour poursuivre sa route, sa seule limite est l'usure de ses pièces, de son équipage ou de ses moyens aéronautiques (les machines volantes ne sont pas encore nucléaires... sauf le X-6). La marine atomique a apporté cette révolution navale qu'est une de pouvoir soutenir une grande vitesse de façon continue dans une grande liberté de mouvement. Le navire nucléaire, s'il est un "grand bâtiment de combat", peut aussi se faire ravitailleur. 

28 mai 2011

Bâtiment de Projection et de Commandement de classe Mistral : combien d'hélicoptères ?




La nouvelle est tombée il y a une semaine déjà par les voies de Mer et Marine et du Mamouth : le BPC Tonnerre a appareillé pour les côtes libyennes avec un détachement d'hélicoptères de combat. 

30 avril 2011

Missile anti-navire léger


http://defense-update.com/images_new/EC142_hellfire.jpg
© Inconnu. Tigre Australien portant, notamment, des missiles Hellfire.

A priori, il faudrait faire un grand effort pour voir le rapport entre le missile anti-navire léger et un hélicoptère Tigre équipé de missiles Hellfire (anti-chars).

En réalité, il y a quelques faits dérangeant à signaler et qui ont été regroupés grâce à une discussion avec Tower' Sight :
  • les anglais ont usé de missiles Milan aux Malouines en anti-navires.
  • Les irakiens ont fait de même, en usitant aussi des Milan dans ce rôle original.
  • la navalisation du missile israélien Spike.
  • Le missile Exocet block III qui est aussi bien un missile anti-navire qu'un missile de croisière (de courte portée, 180km).
  • Il existerait une réflexion sur la navalisation du missile Hellfire, et des essais.
  • Il était prévu une version anti-navire du missile ASMP mais qui a été abandonné. Toutefois, on aimerait bien savoir ce que vont devenir les ASMP qui sont remplacés par les ASMP-A. 
D'un autre côté, la France et l'Angleterre développe un missile anti-navire léger afin de répondre aux menaces asymétriques. Ces dernières peuvent se matérialiser sous la forme d'une vedette lance-missiles, torpilles ou explosive. Le projet est bien lancé, il mobilise un budget de 50 millions d'euros pour concevoir une arme autoguidé pour une portée de 20km (environ) afin de détruire ou mettre hors de combat des navires de moins de 500 tonnes.

En revenant à notre point de départ, nous avons une gamme de missiles terrestres en dotation dans l'Armée de Terre :
  • AGM-114 Hellfire : de 0,5 à 8km de portée ;
  • Milan : de 0,3 à 1,9 ;
A priori, le seul obstacle à la navalisation de l'un ou l'autre de ces missiles seraient leur faible portée. Néanmoins, est-ce que cela justifie la création d'un nouveau matériel alors qu'il était peut être possible de s'appuyer sur un missile existant ? Les sommes en jeux ne sont pas faramineuses, mais, s'adjoindre une famille de missiles c'est autant de composant à ne pas créer, c'est autant de composants sur lesquels s'appuyer. C'est aussi s'appuyer sur tout une chaîne de production et de formation existante : à l'usage, la différence est très grande. Pis, un missile moins cher, c'est plus de missile, et nos navires manquent un peu de ces briques qui font toute la différence.

Pire, nous entrons peut être dans l'anachronisme le plus complet avec cet ANL. Le missile Mica a été navalisé pour la lutte anti-aérienne de courte portée pour nos navires (si le ministère de la Défense le souhaite). Ledit missile nous vient tout de même du Rafale à la base. Le missile Crotale est un autre exemple de "missile inter-armées".

Enfin, depuis que le Service Interarmées des Munitions a été créé le 25 mars 2011, ce programme est bien un anachronisme. Il n'intéresse que la Marine et peut être rattaché à d'autres programmes. Ce n'est qu'une petite brique de 50 millions d'euros, mais les conséquences de ce choix se chiffreront à bien plus sur le long terme.

Question prospection stratégique, je ne serais pas étonné que le Rafale porte un jour un missile Aster ou que l'Armée de Terre déploie des missiles Météor.