Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





01 février 2017

La Marine nationale face à la menace "sea-skimming"

© Marine nationale.  Le 24 juin 2014, les frégates de surveillance Floréal et Nivôse, basées à la Réunion, ont réalisé un tir simultané de leurs missiles anti-navires «Mer-mer 38». Le tir a été réalisé tandis que la frégate de surveillance Floréal, revenait de deux mois de mission Atalante de lutte contre la piraterie maritime au large de la Somalie et d’une patrouille de surveillance des zones économiques exclusives des îles Australes françaises dans le canal du Mozambique.
La nouvelle escarmouche Houthie (30 janvier 2017) face à l'Arabie Saoudite interroge sur les capacités de défense terminale à très courte portée dans la Marine nationale. Si la noblesse de la guerre sur mer lorgne depuis un demi-siècle sur le graal que pourrait être le missile anti-navire supersonique, voire hypersonique, c'est encore et toujours le missile subsonique qui produit le plus d'effets avec l'embarcation-suicide, succédanée de la vedette lance-torpilles.

Le 3 janvier 2000 l'USS The Sullivans (DDG-68 de la classe Arleigh Burke) est visé par navire-suicide dans le port d'Aden mais celui-ci coule avant d'atteindre sa cible. Plus tard la même année, le 12 octobre, l'USS Cole (DDG-67 de la classe Arleigh Burke) est atteint par une embarcation-suicide au niveau de sa ligne de flottaison alors qu'il est à quai à Aden. 17 marins y perdent la vie et 50 autres sont blessés. Le 6 octobre 2002 le pétrolier français Limburg est touché par une autre embarcation kamikaze dans le golfe d'Aden. Un marin y perd la vie. Une frégate américaine était une nouvelle fois visée.

La rébellion Houthie a fait usage à trois reprises de missiles subsoniques "rase-mer" ou "sea-skimming" (C-801 et C-802 a priori) contre des navires de la coalition arabe menée par l'Arabie Saoudite ou contre une division navale américaine. Le HSV-2 Swift a été atteint de plein fouet tout comme l'une des frégates de la classe Al Madinah. Seule la division américaine a pu repousser les munitions par un emploi combiné de ses moyens de guerre électroniques et de ses missiles anti-aériens.

Tout ces épisodes se sont déroulés au large des côtes yéménites, soit dit en passant. 

La lutte contre les embarcations légères est extrêmement difficile dans la mesure où le danger survient très généralement dans la bande littorale, voire à proximité immédiate des côtes, ou dans un contexte portuaire. C'est-à-dire que la défense terminale à courte portée se doit de pouvoir être fonctionnelle jour et nuit et employable dans un milieu où aucune déconfliction n'est possible. 

Dans cette perspective, les deux pièces de 40 mm de la frégate de classe Al Madinah ne furent d'aucun secours. Aussi, il est à croire que le Phalanx n'a pas plus aidé les USS The Sullivans et Cole. Si bien que est-ce que une telle pièce automatisée est d'une quelconque utilité dans un milieu portuaire sans qu'un être humain demeure dans la boucle ? Ces pièces d'artillerie sont réputées pour leur sensibilité au moindre mobile. Pourtant, la seule protection contre une embarcation-suicide semble rester sa destruction.

Du côté de l'emploi de missiles subsoniques "rase-mer", il y a de quoi vérifier la transposition de la célèbre formule du général Gallois par Hervé Coutau-Bégarie au missile anti-navire "égalisateur de puissance sur mer" (Hervé Coutau-Bégarie, Le problème du porte-avions, Paris, Economica, 1990, p. 71). Les groupes armés non-étatiques parviennent même à se procurer ce type de munitions bien que la portée pratique soit limitée à l'horizon d'un radar côtier ou sur un navire, c'est-à-dire de l'ordre des 30 à 40 km. 

Une portée en rapport avec les capacités du missile exigerait le recours à un senseur aérien. Et à ce sujet, il est à relever que les agissements du groupe dit "État Islamique" démontrent une maîtrise croissante et significative de l'emploi de la troisième dimension au service des opérations aéroterrestres. La transposition de l'acquisition de ces compétences et de leur emploi en mer n'est peut-être pas une question d'années mais de mois, voire de semaines eu égard à l'extrême ingéniosité de la rébellion Houthie.

La marine du royaume saoudien démontre, par son retrait et son échec, son incapacité à tenir une station avec une bulle anti-aérienne adéquate malgré l'intégration de Crotale EDIR sur ses frégates Al Madinah (programme frégates F2000) et des Aster 15 sur les Al Riyadh (programme frégates F3000). Par contre, pour se défendre, l'USS Mason emploie au combat pour la première fois des "SM-2s" (RIM-66, 62 à 185 km de portée selon la version) et ESSM (RIM-162, jusqu'à 50 km de portée). Une contre-salve de deux SM-2 semblent avoir atteint une des deux munitions adverses. La deuxième aurait été neutralisée par l'ESSM. En plus de ces moyens cinétiques, le navire employait ses moyens de guerre électronique, dont le système Nulka destiné à contrer les missiles anti-navires.

Du côté de la Marine nationale, l'artillerie légère est depuis l'après-guerre la grande orpheline des priorités budgétaires. Les défenses à très courte portée et courte portée privilégie l'emploi de missiles. Le Crotale EDIR, équipant encore les frégates des classes La Fayette et Georges Leygues n'est pas réputé pour son aptitude à contre les missiles "rase-mer". Sa dernière évolution, le Crotale CN2 avec missiles VT1, aurait quelques arguments en la matière mais les avis ne sont pas tranchés. Ce qui expliquerait le débarquement des Crotale sur les FLF modernisés au profit de SADRAL

Il n'est pas dit que l'intégration des quelques Narwhal sur les Aquitaine et les BPC suffisent à prémunir les navires de la Marine nationale. Des exercices soulignent combien une embarcation basse sur l'eau, tel un semi-rigide, dans une mer avec des creux, disparaît régulièrement entre deux vagues. Et les dernières expérimentations opérationnelles témoignent de la grande menace constituée par des essaims de drones dont la principale protection serait le "relief" maritime.

Très généralement, un système de défense terminale combine une pièce d'artillerie légère à grande cadence de tir (Phalanx, Goalkeeper, etc) avec, en sus, des missiles à très courte portée et pouvant être lancée en salves (SADRAL, C-RAM, etc). BAE System développerait même un prototype de laser opérationnel pour ses missions mais couplé avec des missiles anti-aérien à courte portée. Le nombre de pièces d'artillerie demeure déterminant à cet égard afin de couvrir tous les secteurs et de pouvoir croiser les tirs.

C'est pourquoi seules les unités de défense aérienne comprenant un système anti-aérien couvrant l'ensemble des couches - de la très courte portée à la longue portée - maniées par des équipages rompus aux exercices et à une discipline sans faille demeurent les précieux sésames pour franchir les détroits de Bab el-Mandeb et d'Hormuz.

22 commentaires:

  1. Bonjour cher Marquis,

    Il me semble que l'on pourrait améliorer les chose en employant une ceinture de drones qui pourraient voler rapidement autour du navire et qui, en cas de missile rase-mer, pourraient se placer en cap de collision, le faisant détonner à distance non létale...

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    1. Bonjour mon cher Drix,

      Cela ferait une très belle idée à développer dans un billet d'une petite page ou plus pour les gourmands sur les notions de swarming et de contre-swarming ! ;-)

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    2. Je vois votre réponse comme une invitation à laquelle je vais essayer de répondre dans un temps raisonnable.

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  2. Bonjour

    Qu'en il des munitions 76 mm airburst ?
    De ce que j'en sais elles sont bien plus flexibles en défense terminale que les autres sytèmes (missiles et phalanx)

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    1. avec sa masse, le canon de 76 mm n'est pas une solution optimale. sa cadence de tir n'étant qu'à 120 coups par minute.

      nettement plus légère, la tourelle Rapidfire en 40 mm CTA affiche 200 coups à la minute et dispose également d'obus airburst. Avec son canon revolver de 35 mm, la tourelle Millenium de 35 mm affiche 1000 coups à la minute avec également des obus airburst.

      traditionnellement, les tourelles CIWS ont des canons multitube mais pas d'obus airburst. On monte alors à plus de 4000 coups à la minute pour les tourelles Phalanx (20 mm) et Goalkeeper (30 mm).

      Je ne suit donc vraiment pas sûr que la tourelle de 76 mm soit alors la meilleure solution. chacun cependant son point de vue.

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    2. Bonjour,

      Dans la mesure du possible je ne souhaite pas m'engager trop en avant sur ces débats relatifs au choix des calibres. Pourquoi ? J'ai pu lire assez d'articles dans la Revue maritime pour les numéros des années 1940 et 1950 où les officiers de la Marine nationale faisaient assaut de "politesse" pour dire tout le bien qu'ils pensaient des 76, 100, 127 et 155. Qui plus est, l'urgence était surtout aux "engins" plutôt qu'à une artillerie pléthorique.

      Cordialement,

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    3. sauf que maintenant, dans les années 2010 et 2020, la menace a évolué. même de plus en plus perfectionné, les missiles ne sont pas une protection intégrale.

      il faut envisager un système canon de défense terminale anti-missiles qui pourrait également protéger des menaces asymétriques de surface (au moins en mode semi-automatique). sauf à prendre le risque de perdre des marins voir partiellement un navire face aux nouvelles menaces.

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    4. Bonjour,

      Suite à mon message précédent, bien que je sois conscient que le calibre de 76 mm ne soit pas l'idéal pour ce genre de tâches, il a l'énorme avantage de ne pas nécessiter l'ajout d'une autre pièce dédiée étant donné qu'il "suffit" de charger les munitions adaptées et le FCS associé au canon principal. C'est un avantage au niveau prix qui est, je pense, non négligeable.

      C'est en partie ce que je voulais dire par flexibilité

      Cordialement
      Alzoc

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    5. sauf que si on veut une protection réellement utile et donc à 360°, il faut plusieurs pièces.
      Avec sa masse non négligeable d'environ 8,7 tonnes en comptant les munitions (7,6 sans), il devient délicat à installer sur un hangar hélicoptère. avec 200 munitions, la tourelle Millenium 35 mm ne fait qu'environ 3,5 tonnes selon la configuration. on peut donc avoir 2 Millenium pour la masse d'une tourelle de 76 mm. pour de la défense aérienne rapproché, il y a pas photo.

      j'ai pas les chiffres pour la tourelle RapidSeaGuardian (RapidFire en version terrestre) de Thales en 40mm CTA mais je penses que l'on est sur la même base de 3 à 4 tonnes par tourelle.

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    6. Certe mais un canon de 35 ou de 40 mm seras bien inférieur pour ce qui est de la portée ou de la charge utile des obus (Bien utile pour des bombardements côtiers).

      Comme vous dites, pour de la défense aérienne de dernière ligne il n'y as pas photo^^

      Par contre ça veut dire sacrifier du potentiel pour les autres usages du canon principal.

      Etant donné qu'il ne s'agit que d'une ligne de défense de dernier recours, je ne suis pas sûr qu'il faille sacrifier du potentiel pour une capacité qui seras (normalement) la moins utilisée.

      L'avantage du 76 mm c'est qu'il est déjà installé et est très répandus dans de nombreuses marines, donc à priori, un coût inférieur pour le système.

      Pour la marine nationale qui a privilégié les ECM et l'interception des menaces à longue portée (ce qui n'est pas toujours possible en zone côtière), je pense que ça représenterais un gain en capacité important pour un coût plus faible que tout autre système.

      Alzoc

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    7. Justement, le canon idéal pour tout le spectre n'est pas possible. il faut l'admettre et c'est sans doute le plus compliqué.

      le canon de 76 mm est pour moi un canon offensif qui serait surtout utile pour des tir indirect anti-terre et anti-surface. il est donc tout à fait valable comme tourelle principale en remplacement de l'ancienne tourelle de 100 mm.

      Généralement, les navires majeures comme les FREMM disposent de 2 tourelles légères. ainsi, depuis 2013, tous les destroyers Arleigh Burke à partir de l'USS McCampbell (DDG-85) sont théoriquement doté d'une tourelle Phalanx et de 2 canons Bushmaster 25 mm pour leur défense rapproché. Et sur les plus vieux (DDG-51 à DDG-84), c'est même 2 Phalanx et 2 Bushmaster.

      on retrouve la même chose sur les frégates allemandes type F124 (classe Sachen) qui sont dotés d'une tourelle de 76 mm, de 2 canons de 27 mm et de 2 systèmes CIWS. ils ont par contre fait le choix du missile très courte portée avec des systèmes RAM contenant 21 RIM-116 chacun.

      alors, tu réponds quoi face aux exemples que je te cite ? pour information, les navires japonais et coréen sont également très doté en système CIWS.

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    8. Qu'avoir des systèmes dédiés est effectivement une meilleur chose, je ne le nie pas^^

      Tout ce que je dis c'est que les 76mm sont installés et peuvent être utilisés en tant que dernière ligne de défense, donc pourquoi ne pas le faire?

      Après mes maigres connaissances ne me permettront pas de discuter sur le sujet plus longtemps.

      Par contre et (c'est plus une question), du peu que j'ai pus glaner, j'ai crus comprendre que les CIWS à cadence rapide type Phalanx n'ont pas un taux d'interception très élevé (il tendrais même vers le très faible), est-ce qu'il y a des stats là dessus ou suffisamment d'exemples pour prouver le contraire?

      D'avance merci

      Alzoc

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  3. précision pour le swift emirati détruit par un missile, ce navire catamaran construit pour le transport rapide ne disposait d'aucun système de détection (hormis un radar de nav) et d'aucun système d'autodéfense. Du coup, il est très facile d'accrocher et de détruire un navire sans défense.
    Par ailleurs, le phalanx a été conçu pour la destruction de missile en phase terminal. Il a même été adapté (en version terrestre) pour intercepter et détruire des obus de mortier. Par contre, il n'est pas prévu pour traiter une menace de surface, dans laquelle les vedettes suicides sont inclus. L'artillerie téléopérée est plus adaptée pour cela.

    Face à un missile assaillant supersonique, les temps de réactions sont considérablement réduits. Pour vous donner une idées, un SSN27 en phase terminal impose un temps de réaction de 5 à 7 secondes entre sa détection et le lancement d'une arme pour sa destruction. Ce sont donc des systèmes automatisées qui pourront défendre les plateformes navales, l'humain étant sorti de la boucle.
    Quant à la ceinture de drone évoquée, si elle est utile face à un missile assaillant voire deux, quelle sera son efficacité face à une attaque saturante ?

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    1. Bonjour,

      Vous avez raison d'apporter ces précisions et je vous en remercie. Je souhaitais dire qu'il n'était pas possible, dans la théorie, de choisir l'une (défense terminale) et l'autre (tourelle télé-opérée) car dans la mesure du possible il s'agit de parer les deux menaces des registres symétriques et asymétriques.

      Cordialement,

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  4. Dans le cas du l'incident identifié dans l'article comme "la nouvelle escarmouche Houthie", je regrette que sur un site comme celui ci on se lâche de la sorte, comme sur n'importe quel réseau social, en se permettant de tirer des conclusions d'une situation dont on ignore tout. Au-delà du discours officiel saoudien et de la vidéo de propagande des houthis, de quelles sources disposez vous? En l'absence de toute information vérifiée sur le nombre et la/les nature(s) du/des vecteur(s) de l'attaque, sur l'état du système de combat de la frégate ciblée, sur le niveau opérationnel de l'équipage et son niveau d'alerte, sur les mesures de protections mises en place avant l'attaque et les réactions suivant l'attaque, sur l'environnement du bâtiment à l'endroit précis de l'attaque, sur les dégâts effectivement provoqués etc...??? Même s'il est probable que nous n'ayons jamais accès à tous les détails de l'affaire, il me semble très cavalier à ce stade de remettre en cause l'efficacité de tel ou tel système d'arme, ou telle ou telle stratégie de protection contre les missiles à vol rasant.

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    2. Madame, Monsieur,

      La définition du Larousse présente une escarmouche comme un "engagement peu important entre les éléments avancés de deux armées." Ce terme me semble adéquat pour décrire un tel engagement limité qui s'oppose à une bataille navale entre deux flottes constituées. M'est avis que le terme d'escarmouche est tout sauf un effet de mode sur quelques réseaux sociaux.

      Votre propos sur les sources me laisse perplexe. S'il fallait suivre votre manière de procéder alors que pourrions-nous dire jusqu'à l'ouverture des archives nationales, si jamais elles avaient vocation à s'ouvrir ? En France les délais courent sur 20 à 50 ans. Qui plus est, j'observe que nous n'aurons probablement jamais accès aux archives couvrant les exploits de l'U-47 ou de ce qu'il s'est passé dans les différents lieux de décision britanniques pendant Mers El-Kébir.

      Aussi, je fais donc avec ce que j'ai sous la main et je précise systématiquement la nature de la source, son auteur et s'il existe, ou non, des éléments contradictoires. C'est dans cette perspective que j'écris car j'en ai le droit et, en plus et mieux, j'en précise le cadre.

      C'est à cette aune que les lecteurs se font leur propre opinion à partir d'éléments limités et je crois pouvoir dire sans me tromper qu'ils ont conscience qu'ils ne lisent pas un article publié dans une revue historique avec comité de lectures après consultations rigoureuses des archives de toutes les parties prenantes. C'est la différence, je crois, entre un blog et une revue scientifique.

      Cordialement,

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  5. Il est clair, pour moi, que nos navires gris sont notoirement sous-armés en regard de ce que font les autres flottes. économies de bouts de chandelles? Mésestimation des risques? Inconséquences...

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    1. Bonjour,

      Ce n'est pas si simple car le budget octroyé à l'artillerie légère peut aussi être moins important en France que dans d'autres marines afin de concentrer l'effort sur d'autres postes.

      D'autre part, la Marine nationale se fie plus aux missiles liée à une forte guerre électronique sur une coque aussi furtive que possible plutôt qu'à la défense terminale. Si bien la concentration des efforts dans la conception des bateaux matérialisent cette pensée.

      Aussi, la Marine nationale privilégie aujourd'hui le nombre plutôt que la qualité intrinsèque des bateaux, contrairement, et par exemple, à l'Italie dans la Méditerranée.

      Cordialement,

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    2. je pense effectivement aussi qu'il y a un choix stratégique de privilégié la guerre électronique en terme de défense rapproché. d'où l'installation de brouilleurs sur des navires ayant des coques très furtives.

      c'est ainsi que les navires français sont plutôt sous-armés par rapport à d'autres pays. Constat que l'on peut étendre à d'autres pays européens si on regarde le nombre de missiles embarqués.

      Et l'Italie ne fait pas mieux voir pire même quand on regarde les FREMM. donc non, ils ne sont pas l'exemple à suivre au contraire des allemands et des néerlandais si on veut un exemple européen.

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  6. Petite remarque, dans votre article, vous semblez mentionner que la Frégate saoudienne a été touchée par un missile houthis, or on sait depuis plusieurs semaines que c'est par le biais d'embarcations bourrées d'explosifs commandées à distance que la frégate saoudienne a été atteinte.

    Notamment visible via cette vidéo ; https://www.youtube.com/watch?v=3dBfHEXLJlQ

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    1. Bonjour,

      Oui, c'est totalement exact car dans mes premiers visionnages des documents vidéos, "à chaud", je m'étais auto-persuadé qu'il s'agissait d'un missile et je le cherchais encore jusqu'à la production de cette vidéo.

      Un amiral américain de la Ve fleet évoque un engin télécommandé ou dronisé.

      Bien cordialement,

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