Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





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17 septembre 2016

Frégates de deuxième rang et Type 31, une plateforme commune ?

© BAE Systems. The Cutlass design, a significantly stretched and enhanced derivation of the Al Shamikh-class corvette design, sits at the higher end of the cost/capability curve.

Le lancement de nouveaux escorteurs tant pour la Marine nationale (frégates de surveillance classe Floréal) que la Royal Navy (remplacement des frégates Type 23) fait preuve d'une symétrie remarquable et à remarquer. Face à des besoins sur deux routes convergentes, un rassemblement des efforts pourrait autant intéresser les affaires de Londres que de Paris si les intérêts de chacun sont bien compris. 

16 septembre 2016

FLOTLOG : construction étrangère, armement national ?

© Inconnu. Le Tidesrping.

Le renouvellement des moyens de la Royal Fleet Auxiliary (RFA), moyens logistiques au service de la projection de la Royal Navy, comporte le remplacement des ravitailleurs d'escadre par quatre bateaux de la classe Tide (Tidespring, Tiderace, Tidesurge et Tideforce). De construction sud-coréenne, l'armement des unités est réalisé au Royaume-Uni. Le coût est faible pour quatre navires de 37 000 tonnes marchant à 27 noeuds (contre 19 pour les Durance). Une décision à méditer. 

14 septembre 2016

PA 58, une propulsion nucléaire navale après refonte ?

© Inconnu. Le PA 58 Verdun.

Quand la propulsion nucléaire navale a-t-elle était envisagée pour les porte-avions français ? La question mérite d'être posée dans la mesure où l'idée d'utiliser l'atome dans la propulsion des bateaux sous-marins peut être datée à l'extrême fin des années 1930 (1939 en France). L'US Navy discute de l'opportunité d'en doter ses ponts plats dans les années 1950. Quand la Marine nationale s'intéresse-t-elle à l'atome pour ses porte-avions, croiseurs, voire ses cuirassés ? Le PA 58 nous apporte un tout petit élément de réponse. 

11 septembre 2016

FTI, la concentration brestoise

© Thales. Le radar SeaFire 500 équipant une frégate de 6000 tonnes.
La dispersion des classes de frégates entre Brest et Toulon atteindrait un point culminant entre les années 2019 et 2030 où la première base navale pourrait être amenée à mettre en oeuvre trois classes de frégates tandis que la deuxième en connaîtrait trois et demie. Proposition pour une rationalisation de cette future situation dans la perspective d'organiser chacun des deux grands ports de la Marine autour d'une classe principale de frégates de premier rang.

10 septembre 2016

Quelle refonte pour les frégates classe La Fayette ?

© US Navy.



L'aventure des frégates de la classe La Fayette (cinq unités finalement commandées sur les douze puis six espérées) est presque découplée de leur activité opérationnelle. Après leur aller et retour entre les premier deuxième rang, elles agitent les bruits de coursives quant à leur "modernisation".

06 septembre 2016

FTI : premier rang mais deuxième classe

© Emmanuel Gaudez.
L'Université d'Eté de la Défense (UED) aurait-elle livré - malgré elle ? - de très maigres informations sur la Frégate de Taille Intermédiaire (FTI) ? Cette dernière tend à demeurer la "frégate de premier rang mais deuxième classe" identifiée en octobre 2015. Il est possible d'essayer de mettre en perspective avec l'article de Jean-Marc Tanguy (Le Marin, 10 juin 2016, pp. 2-4) dont proviennent toutes les citations (merci à Philippe Chapleau et la rédaction du Marin), sauf mentions contraires. 

27 juillet 2016

Remorqueurs Portuaires et Côtiers (RPC) : remplacer les chevilles ouvrières de la Flotte ?

La Houssaye employé comme pousseur sur la coque du méthanier malais Tenaga Satu (12 juin 2005).
Les Remorqueurs Portuaires et Côtiers (RPC), en leur grande majorité, atteignent l'obsolescence autant par l'âge que par l'inadéquation entre leurs capacités et les missions. Les documents publics ne semblent pas recéler un programme de remplacement. Pourtant, les RPC sont indispensables à la vie des arsenaux.

26 juillet 2016

Surveillance océanique : un rôle pour les BSAH ?

© DCNS. BSAH.
La poussière navale dédiée aux missions de sauvegarde maritime peut-elle contribuer aux opérations de la "marine de guerre" ? Bien des cercles de réflexions s'interrogent sur un éventuel apport des forces de garde-côtes aux missions purement navales. L'expérience des deux guerres mondiales invitent à s'y intéresser. Dirigeons notre attention vers un apport potentiel des BSAH à la surveillance océanique.

11 juillet 2016

Abandonner le SDAM ?

© Marine nationale. Le Camcopter S-100 sur L'Adroit.
Le programme SDAM (Système de Drone Aérien Marine) pourrait être inscrit à la prochaine loi de programmation militaire (2020-2025), la date de 2023 est même avancée. Nous nous posons la question de la pertinence du besoin d'un hélidrone plus lourd que le SERVAL eu égard à sa finalité. Alors, pouce levé ou pouce baissé ? 

25 juin 2016

SN3G

Le Triomphant au large du Finistère. 8 mars 1996.
Quelques remarques pour tenter de situer le SN3G dans les choix d'ores et déjà annoncés, tout en sachant que la communication a forcément un temps de retard car secret défense oblige - mais aussi parce que la communication est plus secrète que le secret.


26 mai 2016

PA2 : aucune mise sur cale avant 2026 ?

© Inconnu. Coque du futur Foch mise à l'eau à St Nazaire.


"Le bonheur des uns fait le malheur des autres." La Marine nationale s'est retrouvée aux deux extrémités de ce proverbe populaire, pour son malheur et son bonheur. L'outil industriel constitué autour des cales de St Nazaire demeure le seul ventre capable d'accoucher d'unités de plus de 10 000 tonnes pour la Royale. Son plan de charge n'indiffère pas le sort de la flotte programmée, bien au contraire.

26 mars 2016

Augmentation de la poussée du M88 et aéronavale embarquée

© Marine Nationale - Boidec. Un Rafale Marine au catapultage sur le Charles de Gaulle.
L'entreprise Safran se déclare favorable à une augmentation de la poussée du réacteur M88, équipant le biréacteur Rafale, de 7,5 à 9 tonnes avec post-combustion. Une augmentation de la puissance d'un moteur au cours de son service peut apparaître comme logique eu égard à son amélioration continue. Quelles peuvent être les conséquences sur l'intégration et l'emploi du Rafale à bord du porte-avions ? 

04 mars 2016

HIL Marine : H160 et NH90

© Airbus Helicoptères.

Quelques digressions quant au programme HIL (Hélicoptère Inter-armées Léger) nous amenait à discuter de sa partie navale. Le besoin de la Marine nationale est-il compatible avec ceux de l'Armée de l'Air et de l'Armée de Terre ? L'ensemble des options sur la table invite à considérer la robotisation de la troisième dimension par voilures fixes (drones MALE) que tournantes (SDAM/SDT). Surtout que les négociations inter-armées ne manqueront de s'intéresser au devenir du programme Patroller qui pourrait intéresser la Marine. 

02 mars 2016

SDT/SDAM : un drone tactique commun à l'Armée de Terre et la Marine ?

© Marine nationale.
Nous avions salué le choix de l'Armée de Terre en faveur du drone Patroller de Sagem dans le cadre du programme SDT (Système de Drone Tactique). Nous nous étonnons que l'Armée de Terre ne disposera pas de drones "tactiques" mais bien de théâtre. C'est pourquoi nous soumettons l'idée de relancer le programme SDT/SDAM (Système de Drone Aérien de la Marine) afin que la force terrestre puisse au contact disposer du chaînon manquant entre le micro-drone (DRAC (Drone de Reconnaissance Au Contact) et le drone inter-théâtre (MQ-9 Reaper). Celui-ci permettant, à terre comme en mer, de préserver le potentiel de voilures tournantes.

22 février 2016

FTI et AVT : de la bande littorale jusqu'à la profondeur stratégique

© Thales.
La question du nombre de batteries devant équiper les futures Frégates de Taille Intermédiaire (FTI) ne peut qu'être actuellement en cours de définition car, rappelons-le, les seules différences entre les Aquitaine et les FTI résident dans le non-embarquement des MdCN (Missiles de Croisière Navale) et un tonnage moindre de 1000 tonnes - ce qui supposerait un tonnage à pleine charge de 5000 tonnes... Une première batterie serait constituée d'une suite Anti-Sous-Marine (ASM), une deuxième d'une autre suite mais de Défense Aérienne (DA) et, enfin, la frégate embarquera-t-elle une dédiée à l'Action Vers la Terre (AVT) ? 

12 janvier 2016

LRU naval : Action Vers la Terre ou contre-révolution ?

 © Airbus DS.

Nous rebondissons, grâce à une récente étude, sur la difficile frontière entre ce que la Marine nationale nomme l' "Action Vers la Terre" et l'entretien de dispositifs opérationnels s'apparentant plutôt à des bases aéroterrestres flottantes. La frontière est intéressante car le basculement d'un territoire à l'autre correspond à l'émergence d'une stratégie navale délaissant les modes d'action terrestre car l'évolution des armements (invention et diffusion du canon) nécessitait des tactiques radicalement différentes.

09 novembre 2015

Une cyber réserve citoyenne au service de l'EMM et des bateaux ?

http://cambuse.e-monsite.com/boutique/castex-le-grand-etat-major-naval.html


Le cyberespace présente l'intérêt d'être une sphère à la portée universelle car sa couche physique est ancrée dans tous les milieux naturels (Terre, Mer, Air, Espace). Ce qui permet une distorsion de la courbe espace-temps (égale dans les milieux striés) au bénéfice du temps. Ces caractéristiques pourraient être exploitées afin d'augmenter le volume de travail potentiel de chaque navire, voire de l'état-major de la Marine, sans augmenter le budget. Mais en utilisation au mieux les potentiels services de la réserve.


02 novembre 2015

HIL Marine ?


Alouette III de la 34F en 1979 à Landivisiau.


La Loi de Programmation Militaire 2014-2019, votée en 2013, était actualisée en 2015. A ces deux occasions, le programme HC4 (Hélicoptère de Combat de la classe des 4 tonnes) devenu HIL (Hélicoptère Interarmées Léger) n'était pas retenu dans les priorités de la programmation. Aux dernières nouvelles, la cible était de 188 machines. Le programme est renvoyé à la prochaine LPM (2015-2020). Pourtant, comme pour d'autres matériels, il y a urgence puisque des Alouette III mènent encore des missions opérationnelles. Une voilure tournante dont le premier vol remonte au 28 février 1959. La Marine réceptionnait les premiers exemplaires de sa commande en 1962... 

L'enjeu du programme HIL est de donner l'allonge nécessaire aux frégates de deuxième et troisième rang pour occuper la double bande, les zones économiques exclusives sous juridiction française (200 nautiques) au large, la bande littorale des 200 km où se concentre 80% de la population mondiale d'autre part. Soit une interface aéromaritime de près de 600 km où se concentre l'essentiel de l'action.