Au cour de la dernière conférence de l'année scolaire (2012) de l'association Mer et Universités, le
général Charaix (commandant en second des Forces Aériennes Stratégiques
(F.A.S.) (il en est devenu le commandant depuis) est intervenu pour
présenter les opérations aériennes de l'Armée de l'Air pendant
l'opération Harmattan, ou, autrement dit, la guerre en Libye de l'année 2011.
Étude des avant-projets demandés par l'organe ayant à charge la flotte à construire (Conseil Supérieur de la Marine, Conseil des Travaux, SCEM/PLANPROG, OCA Marine, ASF, etc) et présentés à l'autorité politique. L'enjeu consiste à déterminer comment la Marine engage ces projets dans le processus institutionnel (contrat opérationnel, plan naval ? Loi(s) de financement, etc) pour faire correspondre la flotte à construire avec la flotte répondant au problème militaire français. ISSN : 2271-1163
Les @mers du CESM
Les @mers du CESM - 19 avril 1944 : Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945. | |
26 mars 2013
25 mars 2013
"La Marine nationale en images" de Jean Moulin
Le dernier ouvrage reçu de Marines éditions, "La Marine nationale en images", est de Jean Moulin, auteur prolifique sur le fait naval en France.
A l'heure où la Marine attend de savoir si le ministre de la Défense va concrétiser ses paroles sur la place de la Royale dans la Défense nationale, c'est un bien bel outil pour consulter l'état de la Flotte. Avec le Charles de Gaulle en navire-amiral, c'est aussi une marine qui se dote peu à peu de toutes les unités de la génération de la furtivité : les années 2012 et 2013 sont marquées par l'entrée en service des NH90 et de la frégate Aquitaine, en sus de l'entrée des Horizon 1 et 2.
Le livre est doué de trois qualités :
A l'heure où la Marine attend de savoir si le ministre de la Défense va concrétiser ses paroles sur la place de la Royale dans la Défense nationale, c'est un bien bel outil pour consulter l'état de la Flotte. Avec le Charles de Gaulle en navire-amiral, c'est aussi une marine qui se dote peu à peu de toutes les unités de la génération de la furtivité : les années 2012 et 2013 sont marquées par l'entrée en service des NH90 et de la frégate Aquitaine, en sus de l'entrée des Horizon 1 et 2.
Le livre est doué de trois qualités :
- c'est un bel objet,
- il est le témoin de la Marine de 2013,
- et il procède d'une vision de la Royale.
Effectivement,
c'est un très bel ouvrage : la présentation est simple et efficace. Les
photographies sont très belles. De plus, on note avec une pensée
souriante que l'auteur s'est attaché à des clins d'oeil. Par exemple, il
y a le cliché du Commandant Bouan contient la présence d'un Super
Frelon, appareil qui a quitté le service en 2010.
C'est
donc le témoin de la Marine nationale comme elle est en 2013 :
l'ouvrage est une photographie de la Royale à cet instant précis. Aussi,
on on appréciera les textes qui accompagnent les prises de vue des
bâtiments : outre leur présentation, il y a ces commentaires sur les
évolutions actuelles, comme quand on apprend que le Cassard recevra son
radar SMART-S cette année.
L'auteur
a effectué des choix puisque : qu'est-ce que la Flotte nationale ? Où
commence-t-elle et où s'arrête-t-elle ? On notera avec envie que, outre
les navires des forces de haute mer et les aéronefs de l'Aéronautique
navale, Jean Moulin inclu aussi le VN Partisan, les navires-écoles, les
voiliers, les remorqueurs côtiers et de haute mer, les bateaux affrêtés
comme les Abeille, les coques blanches (des bâtiments hydrographiques
jusqu'au Monge et au Dupuy de Lôme), etc...
Au final, c'est un livre bien pratique pour faire, simplement, le tour de la Flotte.
24 mars 2013
Refondre les BE en patrouilleurs hauturiers ?
La Marine nationale manque
aujourd'hui, et chaque année un peu plus, de patrouilleurs. Et la
pénurie touche aussi bien les moyens côtiers que hauturiers. Depuis 1945, si ce n'est depuis 1922, la Royale, a toujours fait
un choix clair : le développement et la modernisation des FHM (Forces
de Haute Mer) avant tout. Les
programmes de renouvellement des moyens affectés à l'AEM (Action de l'État en Mer) ont
toujours été le parent pauvre du budget de la Marine (lui-même étant,
historiquement, le parent pauvre du budget de la Défense nationale).
20 mars 2013
Le croiseur lance-missiles sous-marin : une arme dissuasive limitée
.jpg)
© Wikipédia. SNLE Ohio transformé en croiseur lance-missiles sous-marin.
Il
est indéniable que les temps budgétaires actuels sont durs (pour
changer). Du côté des Etats-Unis, c'est le grand moment de redéfinir les
priorités. Les "chapelles" de la marine américaine (surfaciers,
sous-mariniers et aviateurs) ne peuvent que s'entretuer pour sauvegarder
des positions ou en conquérir des nouvelles (soit une guerre
(administrative) dans la Guerre).
A
moins de ne jamais s'intéresser aux affaires militaires, il était
difficile d'échapper à de nombreuses tentatives de "tuer" le
porte-avions ces dernières semaines. Il y a en a aux Etats-Unis,
notamment sous la plume du Captain Hendrix.
Mais il y en a aussi en France : après les opérations libyennes et
somaliennes, l'on voudrait nous démontrer, sans en faire la
démonstration, que les Rafale de l'Armée de l'Air sont d'un usage plus
économique qu'une mission du GAn. Et de là à proposer la vente du
porte-avions Charles de Gaulle, un PA a déjà été franchi.
Le problème qui se pose inévitablement alors est de savoir quoi faire après avoir tuer le porte-avions :
- soit le système était tellement obsolète dans le nouveau contexte stratégique et il n'y a pas besoin de le remplacer,
- soit il y a nécessité de remplacer ce complexe guerrier par une alternative qui sera
- soit plus efficiente,
- soit plus économique
- et pourquoi pas les deux ?
Imaginons que ce soit la seule question à se poser puisque dans le cas américain, il y a, par exemple, cette étude du CIRPES ("L'industrie navale américaine : une puissance en trompe l'oeil ?",
Roland de Penanros, 18 novembre 2005) qui pose une question dérangeante
: et si le coût du porte-avions américain n'était que le reflet d'une
industrie navale étasunienne inefficace au possible ? Cette question
avait déjà été posée par les canadiens quand il s'agissait d'expliquer
une raison, par mi d'autres, pour laquelle l'US Navy était farouchement
opposée à la vente de SNA de classe Rubis à Ottawa.
Oui, il n'aurait pas fallu découvrir que le coût des SNA américains
s'expliquerait, pour partie, par des chantiers peu productifs (même si
tout est relatif quand il s'agit de comparer un 688 et un Améthyste).
Donc, et pour en revenir à la "simple" question, le Captain Hendrix propose donc trois solutions pour remplacer le porte-avions américain :
Donc, et pour en revenir à la "simple" question, le Captain Hendrix propose donc trois solutions pour remplacer le porte-avions américain :
- le porte-hélicoptères d'assaut amphibie (LHD et LHA),
- le Sea basing (création plus ou moins structurée d'une "île artificielle",
- et le croiseur sous-marin lance-missiles.
C'est bien cette troisième option qui nous intéresse.
Première remarque, il y a une expérimentation américaine, d'un coût qui serait de 1,4 milliards de dollars, qui a consisté en la conversion de quatre SNLE de classe Ohio
en croiseur lance-missiles sous-marin. Ce sont les quatre premiers de
cette classe qui furent ainsi convertis. Au lieu d'embarquer 24 missiles
balistiques, ils mettent en oeuvre actuellement 154 Tomahawk et près de 70 commandos. Ces vaisseaux pourraient naviguer jusqu'à 2026 à 2029 selon l'usure des coeurs nucléaires.
Deuxième
remarque, il s'agit d'échanger un système d'armes par un autre.
Cependant, il n'est pas envisagé de répéter strictement
l'expérimentation. C'est-à-dire que la future classe de SNLE étasuniens,
les SSBN(X), n'offrira pas une sous-classe conventionnelle.
Cependant, et c'est la troisième remarque, on accuse le porte-avions et son coût prohibitif, mais a-t-on conscience que l'on parle, à propos des futurs SNLE américains, de vaisseaux dont le coût unitaire projeté a été ramené de 7 à 4,9 milliards de dollars ? Ce serait faire injure aux lecteurs que de convertir ces sommes en Euro pour montrer que nous sommes au-dessus du coût du Charles de Gaulle. Et peut être même que nous ne sommes pas très loin du coût d'un porte-avions américain, justement, hors frais d'études, celles-ci étant répercutées sur la tête de série.
Cependant, et c'est la troisième remarque, on accuse le porte-avions et son coût prohibitif, mais a-t-on conscience que l'on parle, à propos des futurs SNLE américains, de vaisseaux dont le coût unitaire projeté a été ramené de 7 à 4,9 milliards de dollars ? Ce serait faire injure aux lecteurs que de convertir ces sommes en Euro pour montrer que nous sommes au-dessus du coût du Charles de Gaulle. Et peut être même que nous ne sommes pas très loin du coût d'un porte-avions américain, justement, hors frais d'études, celles-ci étant répercutées sur la tête de série.
Quatrième remarque, et pour faire aboutir la seconde, l'US Navy envisage actuellement de créer une sous-classe dans la classe de SNA Virginia afin de matérialiser l'expérimentation des SSGN Ohio réformés. La cible des 30 Virginia
permettrait de trouver un certain nombre de SNA qui se verrait
augmenter d'une section de coque de 27 mètres pour recevoir 28 missiles
de croisière, en sus des 12 qui sont installés dans la partie avant, ce
qui est toujours en plus des munitions stockées dans la soute à armes
tactiques (qui peuvent être des missiles de croisière).
Au passage, on ne peut que remarquer que Russes et Américains cherchent à augmenter le nombre d'armes portées par leurs sous-marins nucléaires d'attaque. Si l'URSS concevait des sous-marins tueurs de porte-avions, les Etats-Unis ont fini par leur donner raison en reprenant le concept pour le rediriger vers la terre. Quoi de plus logique, alors que la puissance navale recherche à s'exprimer vers la bande littorale et non plus en haute mer ?
Au passage, on ne peut que remarquer que Russes et Américains cherchent à augmenter le nombre d'armes portées par leurs sous-marins nucléaires d'attaque. Si l'URSS concevait des sous-marins tueurs de porte-avions, les Etats-Unis ont fini par leur donner raison en reprenant le concept pour le rediriger vers la terre. Quoi de plus logique, alors que la puissance navale recherche à s'exprimer vers la bande littorale et non plus en haute mer ?
Autre parenthèse, l'US Navy ne pourra continuer à chercher la classe unique de SNA : les Seawolf
étaient trop coûteux (3 milliards de dollars, vraiment trop coûteux ?)
pour devenir le sous-marin standard de la marine de Washington. Les Virginia devaient avoir ce rôle. Et face à un coût encore trop important de ces derniers, il y a eu le projet Tango Bravo : par simplification de l'architecture, il était question d'arriver à des SNA de la taille des Skipjack -et bien moins coûteux que les Virginia. Mais il y a un fossé qui se creuse entre les Virginia, les Virginia qui seront peut être "croiseurisés" et ces potentiels "Skipjack-NG".
Cinquième remarque, quelque part, les Ohio
réformés, croiseurisés, sont les dignes descendants de la pensée de
René Loire. C'est peut être la seule matérialisation de son Frappeur qui
devait assurer une dissuasion conventionnelle par sa seule force de
frappe et sa relative discrétion. Mais les navires américains sont
plutôt durcis, très silencieux et furtifs.La seule chose qui diffère
véritablement est celle du coût : le Frappeur devait être une batterie à
missiles au coût maîtrisé et réduit au strict nécessaire quand les
quatre Ohio et les éventuels futurs Virginia coûtent des milliards... hors munitions.
Sixième
et dernière remarque : nous arrivons au coeur du sujet. En effet, la
question qui reviendra fatalement, en dehors de toute problématique de
coût, est celle de la pertinence opérationnelle. Mettons de côté la
question des opérations spéciales, pendant un temps.
L'intérêt d'un tel navire, ou de son équivalent en surface (destroyers Arleigh Burke et autres croiseurs Ticonderoga) est de pouvoir mener, à lui seul !, une frappe stratégique "shock and awe" pour paralyser l'appareil militaire adverse par décapitation. Si un seul croiseur sous-marin peut lancer une salve foudroyante de 154 Tomahawk, la saturation atteindra presque n'importe quel adversaire.
Cependant, il y a l'après qu'il faut considérer. L'exemple libyen montre des forces gouvernementales qui se sont reconfigurées pour continuer à combattre, bien que les forces coalisées aient détruit leurs infrastructures militaires et civiles. Il s'agissait alors de saisir un adversaire devenu mobile et agile, capable de se servir de la moindre aspérité du terrain pour se cacher. Il se pose alors un premier problème : comment reconfigure-t-on le bateau pour poursuivre le combat ? C'est une difficulté très difficilement surmontable avec un sous-marin, il est très difficile, peut être même impossible, de recharger les tubes en pleine mer. Peut être est-il possible ponctuellement de réembarquer quelques torpilles. Mais serait-il possible de réembarquer, en pleine mer, plusieurs dizaines de missiles de croisière ? A priori, il faudrait quitter le théâtre pour aller dans une base avancée où il y aurait suffisamment de stock pour la reconfiguration.
L'intérêt d'un tel navire, ou de son équivalent en surface (destroyers Arleigh Burke et autres croiseurs Ticonderoga) est de pouvoir mener, à lui seul !, une frappe stratégique "shock and awe" pour paralyser l'appareil militaire adverse par décapitation. Si un seul croiseur sous-marin peut lancer une salve foudroyante de 154 Tomahawk, la saturation atteindra presque n'importe quel adversaire.
Cependant, il y a l'après qu'il faut considérer. L'exemple libyen montre des forces gouvernementales qui se sont reconfigurées pour continuer à combattre, bien que les forces coalisées aient détruit leurs infrastructures militaires et civiles. Il s'agissait alors de saisir un adversaire devenu mobile et agile, capable de se servir de la moindre aspérité du terrain pour se cacher. Il se pose alors un premier problème : comment reconfigure-t-on le bateau pour poursuivre le combat ? C'est une difficulté très difficilement surmontable avec un sous-marin, il est très difficile, peut être même impossible, de recharger les tubes en pleine mer. Peut être est-il possible ponctuellement de réembarquer quelques torpilles. Mais serait-il possible de réembarquer, en pleine mer, plusieurs dizaines de missiles de croisière ? A priori, il faudrait quitter le théâtre pour aller dans une base avancée où il y aurait suffisamment de stock pour la reconfiguration.
Autre
problème, c'est l'exploitation de la foudroyance : quand l'appareil
militaire libyen a été décapité, il s'agissait d'exploiter cette percée.
Mais comment un sous-marin peut-il faire ? Revenons-en aux forces
spéciales : elles peuvent très bien repérer les cibles, voire les
illuminer dans certaines situations. Mais à ce moment là, une faiblesse
apparaît : comment le sous-marin peut-il soutenir des commandos et leur
servir de batterie lance-missiles ? C'est une position de vulnérabilité
où l'une des deux composantes sera identifiée et localisée.
C'est
presque un corollaire : comment est-ce qu'un croiseur lance-missiles
sous-marins, soutenant ou non des forces spéciales, pourrait cibler des
cibles mobiles ? L'expérience libyenne a montré qu'il fallait pouvoir
les débusquer, jusqu'au coeur des populations. Même les voilures fixes
français avaient du laisser la place à des voilures tournantes, seules
capables de descendre suffisamment bas sur le plan tactique pour aller
débusquer l'adversaire.
Pire,
le croiseur sous-marin lance-missiles rejoint le défaut du Frappeur :
il s'agit d'un usage très spécialisé, quand il s'agit de décapiter
l'adversaire. Mais quoi faire avant, quoi faire après ? Outre les
difficultés de mise en oeuvre opérationnelle, on ne peut que remarquer
que l'utilisation politique de la Flotte et la diplomatie navale sont
absente d'un tel navire. Il n'a aucun affichage ou si peu (comme quand
l'Ohio réformé, justement, a franchi le détroit de Gibraltar en
surface). Il ne peut exploiter la puissance aérienne avec toute sa
souplesse : quid de l'intérêt d'envoyer un missile de croisière à "x"
millions de dollars contre un engin civil (comme un 4x4) ? Comment faire
pour faire une démonstration de force avec des missiles ?
En somme, le croiseur sous-marin lance-missiles est un vecteur de destruction, à un coup, qui offre de nombreux avantages. Mais finalement, il participe plus de la partie conventionnelle de la dissuasion. Celle-ci peut être mise en oeuvre, et cela confirme nettement son intérêt pour marquer, presque partout et à chaque élevation du niveau de crise, un coup d'arrêt que peu de pays peuvent encaisser ou contrer. Les plans de l'US Navy en témoignent puisqu'il s'agirait de ne pas se concentrer sur un nombre réduit de plateformes, mais bien de diffuser l'emport en nombre de missiles de croisière sur un grand nombre de navires.
Finalement, nous nous rapprocherions de la position français qui diffuse le MdCN -ou Scalp-EG- sur toutes les FREMM et sur les futurs SNA de classe Suffren. Alors, certes, en France, ces munitions procéderont plus d'un emploi stratégique, sur ordre du pouvoir politique. Mais est-ce si différent du cas américain ?
En somme, le croiseur sous-marin lance-missiles est un vecteur de destruction, à un coup, qui offre de nombreux avantages. Mais finalement, il participe plus de la partie conventionnelle de la dissuasion. Celle-ci peut être mise en oeuvre, et cela confirme nettement son intérêt pour marquer, presque partout et à chaque élevation du niveau de crise, un coup d'arrêt que peu de pays peuvent encaisser ou contrer. Les plans de l'US Navy en témoignent puisqu'il s'agirait de ne pas se concentrer sur un nombre réduit de plateformes, mais bien de diffuser l'emport en nombre de missiles de croisière sur un grand nombre de navires.
Finalement, nous nous rapprocherions de la position français qui diffuse le MdCN -ou Scalp-EG- sur toutes les FREMM et sur les futurs SNA de classe Suffren. Alors, certes, en France, ces munitions procéderont plus d'un emploi stratégique, sur ordre du pouvoir politique. Mais est-ce si différent du cas américain ?
Après
cela, il ne semble pas évident que le porte-avions puisse être remplacé
par le seul croiseur lance-missiles sous-marin. Peut être qu'il
faudrait considérer l'alliance de deux options de remplacement -soit le
croiseur sous-marin et le porte-hélicoptères d'assaut amphibie. Le
premier décapiterait quand le second exploiterait.
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