Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





13 octobre 2015

Canonnière A2/AD en Caspienne ou Navy scare ?

© REUTERS/Ministry of Defence of the Russian Federation. Des navires militaires stationnés dans mer Caspienne, ce mercredi 7 octobre 2015.

Nous sommes plusieurs observateurs à nous rejoindre sur un point précis à propos de la démonstration navale russe.
C'est le fait d'une canonnière (gunboat) - ce petit navire au pouvoir stratégique démesuré par rapport à son tonnage -, elle serait peut-être à rapprocher du concept de "caporal stratégique". Il y eu celle qui appuya les conquêtes coloniales, celle qui, dotait de missiles anti-navires, bouleversa les engagements et maintenant, celle qui, par le missile de croisière, voit l'influence de la mer décuplée, même à l'ère aéronavale. Bien que l'embarquement de missiles à très longue portée ne soit pas tellement une nouveauté. 

Cette nouvelle canonnière, façon russe, ne cesse d'interpeller le rapport entretenu par l'Occident (au sens très large : Europe, États-Unis, Japon, Corée du Sud, Australie, etc) avec la domination aérienne. Ce qui accréditerait le discours ambiant sur les menaces A2/AD (Anti-Access/Area-Denial) et démontrerait une certaine égalisation technologique avec les challengers (Russie, Chine, Iran ?).

08 octobre 2015

Démonstration navale russe depuis la Caspienne

© Twitter. Tir de missile Kalibr en mer Caspienne.
Le portail des forces navales de la Fédération de Russie (ou RusNavyIntelligence pour les intimes) le remarque avec finesse : pour célébrer l'anniversaire de Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, la flottille de la mer Caspienne tirait - officiellement - une salve de 26 missiles de croisière. Le fait d'armes est triplement symbolique : Poutine est l'homme qui a décidé de redresser la puissance maritime Russe depuis le drame du Koursk, il joue les cartes Russes sans faute depuis la crise ukrainienne et c'était son anniversaire.

17 septembre 2015

Entretien de TB/Le Fauteuil avec le député Gwendal Rouillard sur la dimension navale de la LPM 2015

© Inconnu. Le CEMM Amiral Bernard ROGEL et le député Gwendal ROUILLARD.

La France possède le deuxième domaine maritime mondial derrière les Etats-Unis. Avec des terres éparpillées sur toutes les mers du globe représentant 11 millions de kilomètres carrés, les enjeux géopolitiques, économiques, stratégiques et culturels sont énormes. Pourtant, curieusement, la France néglige depuis des décennies cette dimension. Le Centre d’études stratégiques de la Marine, en partenariat avec Theatrum Belli depuis plusieurs années, a entrepris de sensibiliser les citoyens sur le défi de la « maritimisation » à travers la publication de textes, études, thèses. Des associations scientifiques et éducatives ont vu le jour comme Océanides et des magazines et des sites comme Cols bleusMarine et forces navales et Marine & Océans participent avec brio a ce rayonnement, sans oublier les salons internationaux Euronaval et Euromaritime.


Dans le cadre naval de la Loi de programmation militaire 2015 actualisée, Theatrum Belli a rencontré le député du Morbihan Gwendal Rouillard, secrétaire de la commission de la Défense nationale et des forces armées à l’Assemblée nationale. Il a été le co-rapporteur de la mission parlementaire préparant la prochaine Loi de programmation militaire (LPM) 2014 – 2019) et a présenté à l’automne 2014 son dernier rapport sur l’évaluation du dispositif militaire en Afrique et le suivi des opérations au Mali et en RCA. Depuis janvier 2015, il est rapporteur du budget de la Marine nationale de la commission de la Défense nationale et des Forces armées.


Passionné de « l’Afrique », du « monde arabe » et de la « Méditerranée », il effectue régulièrement depuis une quinzaine d’années, de nombreux déplacements dans ces régions. Proche de Jean-Yves Le Drian, il est son ancien attaché parlementaire et collaborateur au cabinet de la région Bretagne, en charge notamment des questions de défense.


Propos recueillis par Thibault LAMIDEL pour Theatrum Belli (16 septembre 2015).

26 juillet 2015

Le SCAF ira-t-il sur la galère ?

© Inconnu. The X-47B UCAS first taxied on the deck of the USS Harry S. Truman (CVN-75) during deck handling trials conducted in Nov, Dec 2012.
C'est peut-être l'un des plus importants programmes d'armement, avec la dissuasion nucléaire, tout en étant le moins sujet aux commentaires et analyses dans les médias. Le Système de Combat Aérien du Futur (SCAF) ne vise rien de moins que de préparer la succession du Rafale, l'avion de combat de la France. Le programme Rafale déplace un coût global de 46,4 milliards d'euros (soit 18 porte-avions). Et pourtant, son successeur ne prépare toujours pas complètement l'avenir du vecteur aérien armé en France, voire dans toute l'Europe.